• "Coup de Napalm sur la biodiversité"

    La pulvérisation aérienne d'insecticides se répand et fait polémique

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    L'épandage aérien de pesticides visant à protéger les cultures est interdit en France, mais les préfectures délivrent des dérogations aux agriculteurs, notamment en Midi-Pyrénées, où écologistes, apiculteurs et élus dénoncent des risques pour l'homme et la biodiversité.

    "Le Sud-Ouest est particulièrement concerné par cette pratique qui est symptomatique de l'industrialisation de l'agriculture. Ces dérogations sont parfaitement inacceptables, car les épandages ont un effet très négatif: ils ne se limitent pas à la parcelle traitée", alerte l'eurodéputé écologiste José Bové.

    La méthode a notamment été autorisée par les préfets de Haute-Garonne, du Tarn-et-Garonne et du Gers. Les pesticides ou fongicides sont diffusés sous forme liquide ou en micro-granulés par des hélicoptères qui volent en rase-motte au-dessus des champs, essentiellement de maïs.

    Le syndicat agricole FNSEA soutient que cette technique n'est utilisée qu'en dernier ressort et que des précautions sont prises pour éviter toute pollution. Les agriculteurs ne le font pas de gaîté de coeur, assure le président de la chambre d'agriculture de Haute-Garonne, Yvon Parayre, car la méthode est "très coûteuse", mais il s'agit de prévenir des pertes qui peuvent aller jusqu'à 30% de la récolte.

    Ces arguments font bondir les apiculteurs, eux-mêmes confrontés à des pertes importantes, le taux de mortalité des abeilles étant en forte augmentation en France. De 3 à 5% en 1985, il est passé à 35/40% aujourd'hui, et en Midi-Pyrénées, la mortalité moyenne est de 60%, s'inquiète Olivier Fernandez, président des apiculteurs de Midi-Pyrénées.

    "Coup de Napalm sur la biodiversité"

    Le chef de file des apiculteurs, à l'origine de la fronde, dénonce en outre un non respect des procédures: le refus de prévenir dans le délai légal, le défaut de balisage avant le traitement, et la pulvérisation mercredi d'un champ de maïs en pleine floraison, normalement interdite, une infraction constatée par les services préfectoraux et pour laquelle une plainte a été déposée.

    "C'est un coup de Napalm sur la biodiversité", lance le vice-président EELV du conseil régional de Midi-Pyrénées, Gérard Onesta.

    "Le problème concerne toute la France, c'est effrayant", poursuit-il, ajoutant: "La puissance publique donne une dérogation générale et systématique. C'est un scandale sanitaire majeur. Quand on épand, tout le monde en prend: les promeneurs, les enfants qui jouent dans le jardin, les animaux, les cours d'eau, les élevages. Et ce sont des produits de grande toxicité".

    Le député PS Gérard Bapt, président du groupe santé environnementale de l'Assemblée nationale, s'étonne aussi de la multiplication des dérogations dans l'ensemble du pays et met en avant une absence de suivi: "Qui va aller vérifier sur le terrain si le vent permet l'épandage, si les environs ne sont pas affectés", interroge-t-il.

    Pour M. Bapt, qui réclame depuis des mois la suspension de la circulaire prévoyant les dérogations, il y a un danger pour la santé humaine. "La DRAAF vit sur de vieux schémas d'agriculture intensive, avec une mésestimation du risque".

    La pyrale, parasite qui s'attaque aux pieds de maïs, peut apparaître sur des parcelles en monoculture. Aussi M. Bapt, comme les écologistes, préconise que les agriculteurs "varient les cultures" sur le même sol.

    Au ministère de l'Agriculture, on rappelle que "la règle c'est l'interdiction, les cas particuliers c'est la dérogation", avant de concéder que "pour l'année prochaine, il serait souhaitable de revoir les critères" qui sont à la disposition des préfets pour accorder ou non les dérogations.

    Sources : AFP, 20 Minutes planéte
    « The Who annonce une tournée américaineSon gros pénis inquiète la sécurité aéroportuaire »

  • Commentaires

    1
    FAN
    Vendredi 20 Juillet 2012 à 09:00
    FAN

     Tout ceci pour ce maudit fric!! Que les humains bouffent de la merde, ils s'en foutent!!Mais le jour où ne ne seront plus là pour la bouffer, hein?? BANDE DE TARES!!!!! J'ai la rage!!!!!! BISOUS FAN

    2
    Vendredi 20 Juillet 2012 à 12:58
    Adam

     

    Il est plus que temps de mettre de l'ordre !! Qui délivre ces dérogations dans les préfectures ?

     

     

    J'ai les boules quand je vois la connerie des "zélites" !!!

    Bisous à toi FAN,

    @dam

    3
    Vendredi 20 Juillet 2012 à 13:15
    fanfanchatblanc

    La puissance publique d'avant et celle d'après.. même combat... que font nos députés ? que fait le gouvernement ? Pourquoi Cécile Duflot ne démissionne-t-elle pas ? Pourquoi les députés écologistes de l'Assemblée Nationale sont-ils si taiseux ?

    Bisous Adam un vent de révolte me pousse grave

    4
    Vendredi 20 Juillet 2012 à 13:37
    Adam

     

     

    Ben oui Fanfan, taiseux comme tu dis, je reste pantois à chaque fois, n'ont ils pas d'enfants, ni un brin de concience

    Bisous Fanfan la révolté éclairée

    @dam

    5
    Vendredi 20 Juillet 2012 à 17:37
    PAFLARAGE

    clair qu'il ne faut pas s'étonner si on a tous des tronches de cakes

    moi ya rien qui veut pousser sur mon balcon

    BON il est vrai que c'est du béton...

    mais c'est vrai que tu as raison mon pôm-pôte!!!

    ils sont entrains de nous ruiner la planète

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    6
    Vendredi 20 Juillet 2012 à 18:51
    Adam

     

     

    Hé, pourquoi tu crois que j'ai fuit la civilisation, pour me refaire une santé pardi

    Avec tes comicstrip, tu me fais trop marrer

    Bisous pômmés @PAF

    @dam

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