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    "De ses propres mains, Pierre Rabhi a transmis la Vie au sable du désert... Cet homme très simplement saint, d'un esprit net et clair, dont la beauté poétique du langage révèle une ardente passion, a fécondé des terres poussiéreuses avec sa sueur, par un travail qui rétablit la chaîne de vie que nous interrompons continuellement".

    Yehudi Menuhin

     

     

    Des songes heureux pour ensemencer les siècles...


    Sachez que la Création ne nous appartient pas, mais que nous sommes ses enfants.
    Gardez-vous de toute arrogance car les arbres et toutes les créatures sont également enfants de la Création.
    Vivez avec légèreté sans jamais outrager l’eau, le souffle ou la lumière.
    Et si vous prélevez de la vie pour votre vie, ayez de la gratitude.
    Lorsque vous immolez un animal, sachez que c’est la vie qui se donne à la vie et que rien ne soit dilapidé de ce don.
    Sachez établir la mesure de toute chose.
    Ne faites point de bruit inutile, ne tuez pas sans nécessité ou par divertissement.
    Sachez que les arbres et le vent se délectent de la mélodie qu’ensemble ils enfantent, et l’oiseau, porté par le souffle, est un messager du ciel autant que la terre.
    Soyez très éveillés lorsque le soleil illumine vos sentiers et lorsque la nuit vous rassemble, ayez confiance en elle, car si vous n’avez ni haine ni ennemi, elle vous conduira sans dommage, sur ses pirogues de silence, jusqu’aux rives de l’aurore.
    Que le temps et l’âge ne vous accablent pas, car ils vous préparent à d’autres naissances, et dans vos jours amoindris, si votre vie fut juste, il naîtra de nouveaux songes heureux, pour ensemencer les siècles.

    Pierre Rabhi, Extrait du Recours à la Terre, Terre du ciel, 1995

    @dam


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  • Pierre Rabhi : « Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c’est le dépôt de bilan planétaire » .

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    Basta ! : Vous défendez une société de la sobriété. Les crises actuelles et l’austérité qui menace vont-elles permettre de remettre en question le système économique dans lequel nous vivons ?

    Pierre Rabhi [1] : Je ne me réjouis pas de cette situation, mais je me dis finalement que l’être humain a besoin d’entrer dans des impasses pour mieux comprendre. Les impasses peuvent soit finir sur un chaos généralisé, soit permettre d’initier autre chose. Le chaos est tout à fait possible : une sorte de cocotte-minute d’incertitudes et d’inquiétudes est en train de miner les âmes et les consciences. Qu’une seule ville explose et toute la France explose. Le problème aujourd’hui n’est pas de se réjouir de cela, mais de voir ce qu’on peut tirer de cette évolution. Notre modèle de société montre son inadéquation, son incapacité à continuer. Si nous nous y accrochons, ce sera le dépôt de bilan planétaire.  Tous les pays émergents veulent vivre à la moderne. Où va-t-on puiser les ressources ? C’est totalement irréaliste. Il y a aujourd’hui à repenser la vie sur un mode qui soit à la fois sobre et puissant. Je crois beaucoup à la puissance de la sobriété. Je ne crois pas à la puissance des comptes en banque. La vraie puissance est dans la capacité d’une communauté humaine à se contenter de peu mais à produire de la joie. Notre société déborde de tout, mais nous sommes un des pays les plus consommateurs d’anxiolytiques, pour réparer les dégâts que produit la « société de la matière » ! Nous sommes une espèce de planète psychiatrique. Combien de souffrances produisons-nous ?

    Voir la vidéo ici

    Pendant la campagne électorale, l’écologie a quasiment disparu du débat politique. Qu’en pensez-vous ?

    C’est parce que les citoyens ne sont pas véritablement conscients de l’enjeu de l’écologie que nous sommes obligés d’avoir une écologie politique pour lui donner une place au forceps. Dans la réalité, l’écologie concerne absolument tout le monde. Je suis évidemment reconnaissant envers ceux qui essayent de placer l’écologie dans le débat politique. Mais c’est une anomalie. Car l’écologie est une affaire de tous. C’est ce qui détermine l’existence de tout individu, du phénomène de la vie. Nous sommes donc tous concernés.

    Selon vous, le progrès technologique nous asservirait ?

    La civilisation moderne est la civilisation la plus fragile de toute l’histoire de l’humanité. Plus d’électricité, de pétrole, de télécommunications et la civilisation s’écroule. Elle ne tient sur rien du tout. Le progrès ne libère pas. Plusieurs avancées ont apporté un certain bien-être. Mais ce bien-être n’est pas forcément partagé. Il faut que l’humanité se pose la question : le progrès, pour quoi faire ? Et avant : qu’est-ce que vivre ? S’il s’agit juste de consommer, je n’appelle pas ça la vie, cela n’a aucun intérêt. Nous sommes devenus des brigades de pousseurs de Caddie. Cela me terrifie. Nous sommes revenus au néolithique : nous sommes des cueilleurs, nous passons dans les rayons et nous cueillons. Tout cela n’est pas bon. On a évoqué la décroissance, qui est considérée comme une infamie dans le monde d’aujourd’hui : remettre en cause la croissance ! Au Moyen Âge, j’aurai été brûlé vif.

    Peut-on se passer de l’industrie et du progrès technologique sur une planète qui comptera bientôt 9 milliards d’êtres humains ?

    Le progrès technologique ne rétablit pas de l’équité dans le monde, au contraire. Une minorité en bénéficie. Ce ne sont pas les pays en voie de développement qui consomment le plus de voitures ou de frigos. C’est un leurre de dire que la planète ne pourra pas suffire, parce que nous serons plus nombreux. C’est une injustice totale : sur 7 milliards d’humains aujourd’hui, la moitié n’a pas accès à la nourriture pendant que les autres se bâfrent et gaspillent à outrance. Un cinquième de l’humanité consomme les 4/5es des ressources produites. Ce serait très pernicieux d’invoquer la démographie pour dire qu’on ne va pas s’en sortir. Non ! Plusieurs milliards d’humains ne s’en sortent déjà pas. Ce ne sont pas les pauvres qui épuisent les ressources. La démographie n’est pas en cause. Je sens cet argument s’insinuer de façon très vicieuse.

    Pourquoi, après avoir été ouvrier, avez-vous choisi de devenir paysan ?

    J’ai accompli mon retour à la terre, ici en Ardèche, en 1961, parce que je considère que notre système n’a pas d’intérêt. Je n’ai pas envie d’être né pour produire, pour consommer et mourir. C’est une destinée un peu limitée ! Je suis né pour vivre, je suis né pour admirer. Si on doit toute sa vie besogner pour que les poubelles débordent de déchets, cela n’a aucun sens. Il n’y a pas si longtemps, en mai 68, les jeunes défilaient dans les rues pour protester contre la société de consommation. C’était l’excès. Leur intuition était forte : nous ne sommes pas des consommateurs. Les gagneurs d’argent, la frénésie marchande nous ont pris en otages pour faire de nous des gens qui doivent absolument consommer pour faire monter le produit national brut. C’est complètement stupide. Les jeunes disaient : on ne tombe pas amoureux d’un produit national brut ! Ils lançaient des slogans très importants, qui étaient un appel à la vie. Nous ne vivons pas : nous sommes conditionnés, endoctrinés, manipulés, pour n’être que des serviteurs d’un système. Ils ressentaient ce besoin de sursaut de la vie. Depuis, je ne vois plus les jeunes défiler dans la rue pour dire qu’ils ont trop. Nous sommes au contraire entrés dans la phase du manque. Les certitudes d’une idéologie triomphante, c’est terminé ! Aujourd’hui, les jeunes ne savent pas quelle place ils auront et s’ils auront une place dans l’avenir. Ce système-là peut-il encore perdurer ? Non. Il ne faut donc pas s’illusionner et se raconter des histoires : notre système arrive à ses limites. Il faut maintenant que l’imagination se mette en route, pour en créer un autre.

    D’où peut venir le changement ? D’abord de chaque individu ou de transformations portées collectivement ?

    Vous pouvez manger bio, recycler votre eau, vous chauffer à l’énergie solaire, tout en exploitant votre prochain, ce n’est pas incompatible ! Le changement radical de la société passe par une vision différente de la vie. L’humain et la nature doivent être au cœur de nos préoccupations. Le rôle de l’éducation est souverain : et si on éduquait les enfants au contentement et non à l’avidité permanente ? Une avidité stimulée par la publicité, qui affirme qu’il nous manque toujours quelque chose. Cette civilisation du besoin chronique et permanent, sans cesse ressassé, installe dans les esprits la sensation de manque. Le phénomène de la vie, ce qui fait que nous existons, devrait avoir une place dans l’éducation des enfants. Or nous n’avons que des structures éducatives qui occultent complètement les fondements de la vie pour, le plus vite possible, fabriquer un petit consommateur et un petit producteur pour le futur. Cela en fait un petit ignorant qui s’occupera bien davantage de savoir comment il va avoir un bon boulot malgré la compétitivité.

    L’exigence fondamentale, c’est que tout le monde puisse manger, se vêtir, se soigner. Voilà ce qu’une civilisation digne de ce nom devrait pouvoir fournir à tout le monde. Aucun bonheur n’est possible sans la satisfaction des besoins vitaux. Notre civilisation a la prétention de nous libérer alors qu’elle est la civilisation la plus carcérale de l’histoire de l’humanité. De la maternelle à l’Université, nous sommes enfermés, ensuite tout le monde travaille dans des boîtes. Même pour s’amuser on va en boîte, assis dans sa caisse. Enfin, on a la boîte à vieux quand on n’en peut plus, qu’on est usé, avant de nous mettre dans une dernière boîte, la boîte définitive.

    Comment convaincre ceux qui profitent le plus de la société de consommation et d’accumulation ?

    Qui enrichit ces gens-là ? C’est nous. Ils s’enrichissent parce que des gens insatiables achètent de plus en plus, parce que toute une communauté humaine leur donne les pleins pouvoirs. Ils n’existent que parce que nous les faisons exister. Je ne roule pas en char à bœufs mais en voiture, je pollue malgré moi, j’ai le confort moderne. Ce qui fausse tout, c’est que cela devient prétexte à un enrichissement infini. Ce serait différent si les objets fabriqués par le génie du monde moderne avaient vocation à améliorer la condition humaine. Nous donnons très peu de place à ce qui est indispensable, à ce qui amène véritablement la joie. Et nous ne mettons aucune limite au superflu.

    Cela signifie donc s’attaquer aux puissances de l’argent ?

    Admettons qu’on aille jusqu’à la logique extrême : un jour, un petit groupe d’humains hyperriches va posséder la planète. Aux enfants qui arriveront, on leur dira qu’ils sont locataires. Qu’ils doivent payer leur droit d’exister. C’est stupide. C’est navrant. C’est d’une laideur infinie. Parce que j’ai de l’argent, j’ai le droit sur tout… C’est là que le politique devrait réguler. Mais, pour l’instant, les responsables politiques sont là pour maintenir en vie cette inégalité criante. Ils font de l’acharnement thérapeutique sur un modèle moribond. On peut le mettre sous perfusion tant qu’on voudra... on sait très bien qu’il est fini. Le drame serait que tout cela finisse dans le chaos, si on ne met pas en place une nouvelle orientation de la vie.

    Il faut changer les règles du jeu démocratique, dites-vous… Pour aller vers quoi ?

    On ne peut pas changer un monstre pareil du jour au lendemain. Ce que je regrette, c’est qu’on ne se mette pas sur la voie du changement. Ce modèle a été généré par l’Europe. La première victime de ce nouveau paradigme, cette nouvelle idéologie, c’est l’Europe elle-même. L’Europe était une mosaïque extraordinaire. Tout a été nivelé, standardisé. Et on a exporté ce modèle partout ailleurs, en mettant un coup de peinture « démocratie » là-dessus. Aujourd’hui ce modèle se délite, il n’a aucun moyen d’être réparé. Il faut aller vers autre chose. Ce que propose la société civile : elle est le laboratoire dans lequel est en train de s’élaborer le futur. Partout des gens essayent de faire autrement. Un État intelligent devrait encourager ça. Sinon, cela se fera sous la forme d’explosion sociale. Une grande frange des citoyens sont secourus par les dispositifs de l’État. Cela ne durera pas. Le jour où la société ne pourra plus produire de richesses, où prendra-t-on ce qu’il faut pour soutenir ceux qui sont relégués ? Nous sommes dans un système « pompier-pyromane » : il produit les dégâts et prétend en plus les corriger. On met des rustines au lieu de changer de système : ce n’est pas une posture politique intelligente.

     

    Recueilli par Ivan du Roy et Agnès Rousseaux

    Vidéo : Agnès Rousseaux

    Photo : Ivan du Roy

    Notes

    [1] Pierre Rabhi vit en Ardèche, où il a été paysan. Il a crée en 2007 le Mouvement pour la Terre et l’Humanisme appelé ensuite mouvement Colibris. Il est aussi l’inventeur du concept « Oasis en tous lieux » et a lancé en 2012 la campagne Tous Candidats

    Source Crashdebug

    Source Bastamag



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  • L'arnaque de la médecine moderne

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    Comment nous sommes passés de Hippocrate à Rockefeller…
    Comment nous sommes passés de “mieux vaut prévenir que guérir” à “mieux vaut soigner que guérir”

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Source : realinfos

    Si le sujet vous intéresse voir aussi le dossier de Innitiative Citoyenne :

    La traque des non vaccinés va bon train aux USA: et en Europe?

    Sarközy Merkel, marionnettes du Cartel ?


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  • Un danger réel pour les tout petits et vigilance pour les autres

    http://ekladata.com/OCOxxC4ZlTzL3zYJyrZMTri3t_w.jpg

    A cette question digne du café du commerce, personne ne sait vraiment répondre, si ce n’est peut-être les professionnels de la presse, du livre, du cinéma, du disque et des loisirs de tous poils, qui voient dans la petite lucarne un concurrent redoutable, dans la mesure où elle capte désormais 3h30 du « temps de cerveau disponible ».

    Le livre « TV lobotomie » (Max Milo), écrit par le neuroscientifique et chercheur à l’INSERM, Michel Desmurget, ne traite pas de cette dimension commerciale, mais propose un état des lieux de tout ce que les scientifiques savent sur les liens entre la consommation télévisuelle et les attitudes, comportements et capacités des téléphages.


    http://ekladata.com/0aSLpYE15qV3fvvVBTDxvClVDu8.jpg La première certitude issue de cette analyse de plus de 4.000 études et articles scientifiques, est que la télévision est particulièrement nocive pour les très jeunes enfants. Ce ne sont pas les programmes qui sont en cause, mais le fait que la télévision n’est pas interactive, ce qui a des conséquences sur l’éveil, l’apprentissage du langage qui implique le dialogue avec un autre être vivant, la capacité en vivre en groupe, la prise en compte du réel et, in fine, la réussite scolaire et celle de la vie d’adulte.

    L’ouvrage de Michel Desmurget fait notamment référence à deux études qui donnent à réfléchir. La première démontre clairement les effets négatifs de la télévision sur le développement des 0-3 ans, qui ne regardent pas nécessairement la télévision, mais passent beaucoup de temps dans une pièce où elle est simplement allumée ! La seconde souligne une forte corrélation entre l’augmentation de la pénétration de la télévision dans les foyers américains sur 20 ans et la forte baisse des résultats obtenus aux tests d’admission dans les universités américaines sur la même période.

    Le second enseignement de cette « méta étude » est que les programmes proposés ont des effets démontrés et importants sur les comportements des consommateurs de télévision en matière de nutrition, de tabagisme, d’alcoolisme, de violence ou de sexualité mal maîtrisée, notamment chez les adolescents, mais pas uniquement.

    Puisqu’il n’est ni souhaitable ni possible d’interdire la télévision et totalement inutile d’empiler des lois nouvelles sur des lois non applicables, comment prendre en compte ces vérités scientifiques sur les effets de la télévision ? La première réponse est l’information. Ce ne sont pas les enfants de 3 ans qui utilisent la télécommande, mais leurs parents, soit pour avoir un peu de tranquillité, soit parce que, en toute bonne foi, ils pensent que certains programmes contribuent à l’éveil et à l’éducation de leurs chères têtes blondes.

    La seconde réponse est à chercher du côté de l’offre. Pour ne prendre que quelques exemples, la bonne santé du livre pour enfants, la vitalité des magazines à centre d’intérêt et les scores surprenants que réalisent beaucoup de films, démontrent que des offres attractives peuvent toujours séduire face à la télévision, même si elles sont payantes et demandent quelques efforts.

    article original :
    http://www.metamag.fr/metamag-697-Faut-il-interdire-la-telev...


    tvmouton2.jpg

     

    Ce mode de "divertissement" tend à nous rendre insensibles et surtout nous individualise dangereusement.
    En bref, la télévision est un vrai problème de santé publique ; c'est une vraie machine à fabriquer des cons, des sots et des mateurs. (des consommateurs Twisted Evil ).

    La télé est un instrument ostentatoire utilisé par des gens mal intentionnés, qui cherchent à vous pervertir, corrompre vos valeurs et votre sens de ce qui est bon.

    Le bonheur n'est pas matériel. Le bonheur, c'est bien plus que ça !Je vous en supplie éteignez votre téléviseur pour vous concentrer sur les choses de la vie et rien d'autre car nous aurons tous la mort que nous méritons.

    Avec la télévision, vous ne voyez plus le monde tel qu'il est mais, tel qu'on veut vous le montrer. Alors réfléchissez bien !

     

    Le Jeu de la mort   Documentaire

     

    Attention, ce reportage comporte des scènes particulièrement violentes ! Il est donc strictement interdit aux mineurs de moins de 13 ans.


    Le Jeu de la mort est un documentaire mettant en scène un faux jeu télévisé (La Zone Xtrême) durant lequel un candidat doit envoyer des décharges électriques de plus en plus fortes à un autre candidat, jusqu'à des tensions pouvant entraîner la mort. La mise en scène reproduit l'expérience de Milgram réalisée initialement aux États-Unis dans les années 1960 pour étudier l'influence de l'autorité sur l'obéissance : les décharges électriques sont fictives, un acteur feignant de les subir, et l'objectif est de tester la capacité à désobéir du candidat qui inflige ce traitement et qui n'est pas au courant de l'expérience.

    Désobéissance !!!!!!!!!!!!!


    Tout le temps que l’on passe devant la télévision, on ne le passe pas à faire autre chose….surtout à réfléchir !!!

     

    Il suffirait que les 0,I % qui colonisent, exploitent, affament, tuent, détruisent la planète se rendent compte qu’’ils sont humains, donc mortels, pour que 99,9% des autres êtres humains puissent se nourrir, s’abriter, se chauffer, se soigner, apprendre ce qu’est un humain.…

    Difficile de comprendre pourquoi les plus vieux d’entre les 0,1% s’accrochent tellement à leurs joujoux de pacotille, même quand ils sont à quelques années de la mort. Sauf à considérer, effectivement, qu’ils sont fort peu éduqués et ne sont même pas conscients qu’ils vont mourir. Sauf à considérer qu’ils sont, en plus, malades mentaux. Les Libyens les appellent des « rats » par analogie avec les animaux qui se nourrissent dans leurs maisons, mais c’est fort injuste pour les rats, infiniment normaux par rapport à ces agresseurs hypocrites et menteurs, maniant le métal, le feu, et les toxiques sous des prétextes « humains ». Car les rats ne se croient pas « supérieurs », eux.

    Il restera aux 99,9% de gens normaux, une fois débarrassés de cette engeance, ce qui n’est pas encore fini, à rendre le moins meurtrières possible toutes les armes de destruction massive dont elle a parsemé la planète pour assurer sa domination. Et aussi, lourde tâche, à se rendre compte que l’être humain n’est qu’une partie, et une partie seulement, de tout ce qui vit. Et meurt.

    La colonisation européenne a des siècles d’existence ! Ces bêtes-là sont vraiment nocives, mais leurs esclaves potentiels sont en train de mettre à jour l’’hypocrisie monstrueuse avec laquelle ils ont été bernés. La première étant de faire croire qu’ils étaient des « sur-hommes ». C’est un premier pas vers plus d’humanité, pour l’Europe (pas l’Union Européenne) et le monde.

     

    farpaitement_1.jpg

     

     

    métamag, images du net, @dam


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