• J'ai encore rêvé de Marine !

    Nicolas Sarközy a pourtant bien jugé que

    Marine Le Pen était "compatible avec la république"

    puisqu'elle avait le droit d'être candidate.

     

    Par LAURE EQUY

    «Grossière, malhonnête», «torchon». La droite a vu rouge en découvrant, ce matin, la une de Libération. Un portrait en noir et blanc de Nicolas Sarkozy, barrée d’une phrase prononcée par le Président-candidat mardi à Longjumeau (Essonne): «Le Pen est compatible avec la République.»

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    «Ce n’est pas ce que j’ai dit», coupe illico Sarkozy lorsqu'il est interrogé à ce sujet sur France info (à 9 minutes 40 ci-dessous). Avant de répéter la démonstration qu’il a développée la veille dans l’Essonne: «A partir du moment où la République autorise Marine Le Pen a être candidate, c’est que c’est un parti démocratique. Il faut être cohérent. [...] S’il y avait quelque chose d’anti-républicain, il faut l’interdire, aller jusqu’au bout. Et si c’était très mal de voter Marine Le Pen, pourquoi est-elle proposée au choix des Français?» Mais il ne manque pas de se contredire ensuite, avec cette formule ambiguë: «J’ai revendiqué le droit de parler à ces Français qui en votant pour Marine Le Pen ont exprimé quelque chose. [...] C’est pas 18% de Français qui ont les idées de l’extrême droite. Ces gens-là, si on veut les remettre dans le champ des formations politiques républicaines, il faut s’adresser à eux.»

     

     

     

    L'a-t-il dit ? Ne l'a-t-il pas dit ? En déplacement dans la ville de sa porte-parole, Nathalie Kosiucko-Morizet, le candidat a salué quelques commerçants d’une rue piétonne avant de tenir une réunion publique au théâtre municipal. En arrivant, il a d’abord dénoncé le «terrorisme du système médiatique» dont il serait la victime: «Quand [François Hollande] décide de parler aux Français qui souffrent, c’est normal, alors que moi, il fallait me le reprocher.» Puis faisant une pause dans un café, il a bien prononcé la phrase en une de Libé. En témoigne cette vidéo de FranceTVinfo.

     

     

     

      Mardi à la mi-journée, l’AFP titrait d’ailleurs sa dépêche: «Sarkozy: le vote FN "pas répréhensible", Marine Le Pen "compatible avec la République".»

    Dans un communiqué, le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, accuse notre journal d’une «tentative grossière, malhonnête et inacceptable de désinformation». Libération montrerait «son vrai visage, celui de l’organe de propagande officiel du PS», s’emporte-t-il. «Nicolas Sarkozy s’interrogeait sur l’interdiction qui lui était faite de parler aux électeurs du Front National», justifie Copé, mettant en balance la une de Libé avec celle de la veille, portrait de François Hollande avec une citation tirée de notre interview avec le candidat PS. «Dans le même temps François Hollande affichait son intention de convaincre les électeurs du FN en une de Libération et en toute impunité médiatique», dénonce le patron de l’UMP. Lors de son point-presse hebdomadaire, il brandira les deux couvertures, comme le montre cette photo tweetée par Guillaume Daret, journaliste de France

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    Xavier Bertrand, très en colère sur Canal+, a lancé: «Rue de Solférino, ils n’ont plus besoin d’imprimer les tracts, Libération, ça suffit!»

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    Tout aussi mesurés, le député UMP de Paris, Bernard Debré, crie au «fascisme de gauche» et au «fascisme rouge» et le ministre François Baroin s’indigne, sur Europe 1, du «terrorisme intellectuel» de «la presse de gauche». Ils visaient également la une du quotidien L’Humanité qui mettait côte à côte les portraits de Sarkozy et de Pétain.

    Source : Libération

     

    Ah ! comme c'est beau ce coup de foudre de Sarko pour Marine, il nous aura tout fait l'animal !!!! Dégage !!!!

     

     

    « La fraude au premier tour ?????1er Mai, Souci ou Muguet »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 25 Avril 2012 à 21:55
    caroleone

    Bonsoir Adam,

     

    C'est un vieux menteur, il a racolé le pen tant qu'il a pu hier midi, je n'ai pas tenu 10 minutes, il m'a coupé l'appétit et je suis allée écrire mon poème No pasaran pour me défouler. Pendant ce temps là, j'entendais mon mari qui criait comme s'il y avait un match de foot, mais c'était pour lui dire des noms d'oiseaux !

    L'amalgame sarko/pétain passe toujours mal même sur les blogs. J'ai eu des titres censurés plusieurs fois sur OB, était-ce de la censure, en tout cas, les articles ne passaient pas. Ensuite j'ai fait gaffe à mes titres et maintenant je me lâche, je n'ai rien à perdre.

    Bonne soirée Adam et j'ai envie de dire un truc mais bon, le coeur y est ( c'est une histoire avec des vaches)

     

    Bises

     

    caro

     

    Hebergeur d'image

    2
    Jeudi 26 Avril 2012 à 08:51
    Adam

    Bonjour Caro,

    je répond avec retard, je n'ai pas compris pour les vaches mais un peu de fatigue de ma part surement!

    Ne lâche rien, excellent ton poème No Parasan !

    Bises

    @dam

    3
    Jeudi 26 Avril 2012 à 09:11
    caroleone

    Bonjour Adam,

     

    C'est un truc qui parle de la mort des vaches.....

     

    Bises et à plus tard, repose toi bien si tu en as l'occasion

     

    caro

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    4
    Jeudi 26 Avril 2012 à 11:23
    Adam

    Malheureuse, je vais mettre la mienne à l'abri !!!!

    Merci, et bonne journée à toi

    Bises

    @dam

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