Dans nos sociétés de "Croissance", la consommation est source d'identité et de statut social pour le
citoyen. Ce que l'on possède s'est associé à ce que l'on est.
Consommer, accumuler encore et toujours plus d'objets, sans jamais se soucier des conséquences... C'est ce qui a constitué depuis un siècle le fondement de la société
industrielle. Mais nous arrivons maintenant aux limites écologiques et énergétiques de ce système...
Le refrain est connu, mais il n'est jamais mauvais de se le
faire répéter: l'avènement de la consommation de masse a profondément transformé le rapport de l'humain aux objets, aux désirs, aux autres, à l'envie, à l'environnement... Moins libre,
plus individualiste, plus angoissé et surtout destructeur aveugle de ressources naturelles, le consommateur est passé en près de 50 ans de l'état de moteur d'une économie en mutation à celui de
tare inquiétante dans un système dont la redéfinition serait aujourd'hui inévitable.
Objectif avoué: décrypter notre subconscient pour mieux connaître nos désirs, nos émotions, bref, notre comportement de
consommateur. Sommes-nous menacés de manipulation? Ou n’est-ce qu’un argument de vente du marketing?
Notre cerveau, cible préférée des marketers, semble menacé d'un décryptage toujours plus efficace. Parce que les études de marché ne
garantissent pas le succès d'un produit, les marketers se tournent désormais vers les sciences du cerveau...
Comment le cerveau du consommateur répond-il aux stimuli employés en marketing, en incluant l’attention, les émotions, la mémoire et
la prise de décision? Comment le neuromarketing est-il utilisé dans le développement de produits, l’exécution et la formulation de stratégies liées aux marques, et l’impact des stratégies de prix
sur les préférences des produits? ( AFP)
http://www.youtube.com/watch?v=FKnmb5Xhc-g
http://www.youtube.com/watch?v=x8wMqZe4sjY