Dans le but de se faire réélire, Sarkozy multiplie les promesses tous azimuts, en espérant que les Français à mémoire courte auront oublié la longue liste des promesses précédentes qu'il n'a
jamais tenues.
Nicolas Sarkozy ment comme il respire. Quand il promet quelque chose, il y a de fortes chances qu'il ne fasse rien, ou mieux, qu'il dise et fasse exactement le contraire un peu plus tard.
Le mensonge est chez lui tellement systématique qu'il suffit d'inverser ce qu'il dit pour rétablir la vérité. Par exemple quand il promettait une "république irréprochable", cela annonçait une
république basée sur la corruption, les passe-droits et le népotisme. Quand il promettait qu'il ne privatiserait jamais EDF et GDF, cela signifiait qu'il s'empresserait de les privatiser. Quand
il promettait qu'il serait le "président du pouvoir d'achat", cela annonçait l'appauvrissement sans précédent des classes moyennes. Cette promesse a toutefois été tenue en ce qui concerne son
propre salaire qu'il a fait passer de 6474 euros à 20.000 euros par mois, ainsi que pour les revenus des plus riches qui ont bénéficié d'allègements fiscaux généreux pendant que la charge fiscale
s'alourdissait pour les gens ordinaires.
Sarkozy avait aussi promis de consulter les Français par référendum pour chaque grande étape de la construction européenne. Mais une fois élu, il a fait exactement le contraire en faisant adopter par le parlement la constitution européenne refusée par les Français lors du référendum de 2005.
Avant son élection, Sarkozy assurait qu'il serait "le président de la France des droits de l'homme", ajoutant que "tous ceux qui ont fait l'expérience de renoncer à la défense des droits de
l'homme au bénéfice de contrats n'ont pas eu les contrats et ont perdu sur le terrain des valeurs". Mais une fois, élu, il a reçu chaleureusement à l'Elysée des dictateurs comme Kadhafi, Ben Ali,
Bachar El Assad, ou encore le président chinois Hu Jintao.
Les personnes âgées représentant un nombre d'électeurs important, il avait promis d'augmenter les retraites de 20%. Une augmentation a bien eu lieu mais elle a été de... 1%.
En avril 2007, il avait affirmé avec force : "Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à 2 ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir". En réalité,
jamais les sans abris n'ont été aussi nombreux, y compris parmi ceux qui ont un travail.
Il avait affirmé la nécessité de réduire le train de vie de l'état. Mais sous son règne, les frais de l'Elysée ont connu une augmentation sans précédent avec des dépenses fastueuses (100.000
euros par jour), une multiplication des voyages aussi coûteux qu'inutiles, et l'achat de 6 Falcon et d'un Airbus dotés des équipements les plus luxueux (25.000 euros rien que pour la machine à
café de l'Airbus présidentiel).
En 2007, il avait également promis de rendre illégaux les "parachutes dorés" des grands patrons. En 2008, à l'occasion de la crise financière, il avait aussi déclaré avec assurance que désormais,
"les paradis fiscaux, c'est fini". Bien entendu, il n'en a rien été.
Aujourd'hui, Sarkozy tente de se faire passer pour le "président du peuple" alors qu'il a été tout le contraire pendant 5 ans. Il a notamment promis des impôts pour les exilés fiscaux, en sachant
très bien que cela nécessiterait un accord avec les autres pays européens qui n'a aucune chance d'être obtenu, ce qui lui fournira une excuse idéale pour n'avoir rien fait. De même, quand il
promet de taxer davantage les profits des multinationales du CAC 40, il est évident qu'il ne fera jamais rien contre les intérêts de ses amis patrons. Mais comme disait Chirac, "les promesses
n'engagent que ceux qui y croient".
Les Français seront-ils assez crédules et stupides pour voter une seconde fois pour Nicolas Sarkozy ?...
Voici un proverbe anglais que les Français devraient méditer :
"Trompez-moi une fois, honte à vous.
Trompez-moi deux fois, honte à moi !
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