Pas glop, la présidence Sarközy

12.05.2014

Nicolas Sarközy, l’homme qui n’a rien laissé de prestigieux de sa présidence

Les éditorialistes et certains éditocrates qui n’ont pour journalistes que le parchemin, tentent en ce moment de faire un bilan du quinquennat de Nicolas Sarközy. De tous les présidents de la 5e République, il est le seul qui ne laissera pas de symbole fort, une oeuvre pérenne et indéboulonnable. Peut-être à une prochaine mandature, il y veillera, s’il est le recours de la droite en pleine déconfiture dans les jours, les mois ou les années à venir.

Alors que chacun des présidents de la V ^eRépublique avaient au moins érigé, qui, un monument, qui, restaurer un symbole de la République, Sarközy quant à lui, rien que des “réformes” que chaque régime peut abolir, réformer, voire trapper. Pas glop !

Charles de Gaulle fut le père de l’aéroport de Roissy et du nucléaire civil.
Georges Pompidou le centre Beaubourg devenu par la force des choses le centre Pompidou.
Valéry Giscard d’Estaing a réhabilité le musée d’Orsay.
François Mitterrand est le père du Grand Louvre et de la grande Arche de la défense.
Jacques Chirac c’est le Musée du Quai Branly.

Et Nicolas Sarközy ? Tout un symbole, rien, nada, nothing, walou. Il ne fait pas partie des grands bâtisseurs. Mais, on ne peut pas dire que Nicolas Sarközy a fait des économies puisque certains présidents, notamment Mitterrand, avaient été critiqués pour ces investissements.

Et notre ami ?