La pauvreté s'intensifie en France. C'est une des conclusions de l'étude annuelle du Secours catholique sur la pauvreté....
"Depuis dix ans, la précarité s'est installée parmi les bénéficiaires du Secours catholique, les pauvres sont plus nombreux et dans une situation plus difficile qu'en 2001", souligne l'ONG dans son rapport annuel rendu public jeudi 8 novembre.Les femmes notamment sont de plus en plus touchées par la pauvreté.
Ainsi, à Paris et dans quelques grandes villes de Province, fleurissent des marchés sauvages : des pauvres essaient de vendre de menus objets glanés dans des poubelles, des vêtements, parfois même de la nourriture périmée, récupérée dans les supermarchés.... Les prix pratiqués étant dérisoires, ces marchands à la sauvette essaient de survivre, en vendant ces produits à des clients tout aussi pauvres qu'eux.
Ces marchés sauvages se sont multipliés à Paris : on en compte désormais 5 dans la capitale et ils se tiennent 4 jours par semaine.... Une économie parallèle est en train de se mettre en place dans cette période de crise où beaucoup de gens ont des difficultés à trouver du travail, à vivre décemment. Près des puces de Saint-Ouen, la mairie de Paris a ainsi légalisé 270 emplacements réservés aux plus démunis, qui viennent y vendre des objets de récupération.
On appelle ces vendeurs des biffins. Ce surnom vient d'un mot de vieux français désignant une étoffe et par la suite, des chiffonniers. Ces dernières années le phénomène a pris une ampleur inédite. Jusqu’à mille vendeurs à la sauvette arpentent chaque jour les abords de la porte Montmartre, à Paris.
Ces marchés parallèles sont vus d'un mauvais oeil par les habitants des quartiers où ils s'installent car ils génèrent souvent saleté, troubles, disputes entre les vendeurs à la sauvette, bagarres... Certains se plaignent d'une atteinte à la tranquillité des habitants.
On le voit, la crise a aggravé ce phénomène et la misère, dans ces marchés sauvages côtoie la misère : des pauvres viennent acheter à bas prix ce qui peut leur faire défaut, des objets de récupération, de la nourriture avariée ou tout au moins périmée : les vendeuses l'affirment elles mêmes : "Nous mangeons cette nourriture et nous sommes toujours vivantes !"
C'est le règne de la débrouille qui s'organise quand les gens ont des difficultés à boucler les fins de mois, c'est le retour de la misère noire qui pousse les uns à vendre, les autres à acheter sur ces marchés de la pauvreté et de l'exclusion.
Bien sûr, on ne peut interdire, en temps de crise, de telles pratiques qui permettent à certains de survivre mais on voit que la misère devient habituelle et ordinaire. On voit que les pauvres se multiplient, que la crise s'aggrave et qu'elle risque d'engendrer des révoltes légitimes quand certains sont exclus du circuit de consommation normal,et qu'on les réduit à une économie de pauvreté, de misère.
La grande distribution ment depuis 50 ans, elle a eu tous les moyens pour se développer et prospérer en France sous le prétexte de créer des emplois. Il faut voir le genre d’emploi et les salaires pratiqués en France comparé à de nombreux pays européens, et puis encore le pieux mensonge de la taille critique cette fameuse théorie dont on nous a rebattu les oreilles pendant 30 ans, qui a finalement permis à des sociétés comme Carrefour pour ne pas le nommer de se déployer à ’étranger financé par le consommateur et les salariés français pour le gain de quelques uns les familles Badin -Defforey and co ! Devenir une multinatinale pour le grand bonheur de quelques actionnaires, qui après avoir essoré les salariés Français vont essorer les salariés chinois et autres alors que le pays s’appauvrit car ce genre d’entreprise a assassiné légalement de nombreuses PME en les essorant, tout celà dans le cadre merveilleux de l’économie de marché qui soit -disant s’auto régulent ! On est dans la grande mystification de ces grands groupes capitalistes qui sont des prédateurs et s’emparent de l’économie pour la détruire.
Une petite histoire de la TVA
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Ou François Hollande décrit la TVA comme injuste, et infondée.
On a le droit de changer d'avis. que les pauvres payent ! Quelque chose me dit que ce n'est qu'un effet d'annonce. 2013-14,
nous n'y sommes pas. d'ici là la France sera comme la Grèce.
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Sources : Rosemar, Antenne 2