Pejac artiste espagnol fait partie des rêveurs, de ceux qui ne peuvent s'empêcher de voir le monde autrement. À l'extérieur, il utilise bombes et pochoirs pour orner les villes du fruit de son imagination. À l'intérieur, il utilise des toiles ou encore les fenêtres de chez lui pour modifier la réalité.
"Avec quelques feuilles de papier, un cuter, de la colle, un peu d'imagination et de non-conformité, nous pouvons changer radicalement la perception de la réalité qui nous entoure. Transformer la vie de tous les jours en un rêve subversif."
Pejac
"J'avais prévu (dit il )de faire quelque chose de complètement différent sur ce mur, mais quand j'ai découvert que la rue portait le nom du grand Édouard Manet, cette vieille idée m'est revenue à l'esprit."
"Avec ce travail, je représente l'action d'un jeune garçon, le résultat de la colère et de la sensibilité esthétique à la fois, explique Pejac. C'est comme s'il commettait un acte de vandalisme illustré."
Pour le trompe l'œil suivant, Pejac a improvisé. En repérant une faille dans un mur, l'Espagnol y a vu l'opportunité parfaite de créer un "espace surréaliste". "J'ai toujours adoré tordre la réalité", admet-il.
Sur un mur de Vitry sur Seine, Pejac a voulu pointer du doigt "les différents aspects de la cruauté inhérante aux êtres humains, même dans leur plus jeune âge", explique-t-il. "Je pense que souvent (plus ou moins consciemment ) nous sommes ceux qui tiennent la loupe, comme la petite fille, et d'autres fois nous sommes ceux sous le brûlant rayon de lumière", explique l'artiste qui s'est également inspiré des "Voyages de Guilliver" ici.
Toutes ses créations sur son site web
Source interview HuffPost