Icare contrecarré
Drôle de parcours que celui de Gilbert Garcin. Après toute une vie à diriger une entreprise de luminaires, cet enfant de Marseille, né à la Ciotat en 1929, se découvre à 64 ans photographe. Quatorze ans plus tard, il est un artiste international. Son site montre tout son travail de 1993 à aujourd’hui.
Le déclic a lieu en 1993, aux Rencontres photographiques d’Arles. Il participe à un stage, mené par Pascal Dolémieux, autour du photo-montage. Une révélation pour Garcin, qui ne s’est plus arrêté depuis. D’abord en dessin, il imagine des mises en scène, qu’il réalise ensuite sur pellicule, toujours en noir et blanc.
Son style est assez reconnaissable. Dans un décor atemporel voire irréel, l’image met en scène un personnage en imper, Gilbert Garcin lui-même, qui s’est choisi comme modèle à la manière d’un Chaplin ou d’un Tati. On retrouve aussi du Magritte, dans sa manière drôle et absurde de raconter la vie, l’homme (et ses défauts), l’art ou la mort.
Le charme de l'au-delà
La réservation
L’échange
La vie devant soi
L'avenir n'est plus ce qu'il était
La décision évidente (d'après MC . Escher)
Percevoir le monde
Toujours plus
Double auto-portrait
Toujours plus sur son site, vous ne serez pas déçus............