Cœur solitaire à gauche, charmeur, fumeur alcoolo sans feu ni lieu, rêveur kamikaze comme nous mieux que nous, il aura fait notre époque à coups d’airs du temps.
Un peu pionnier, un peu décadent bowien, manouche punk, chaînon manquant rêvé entre Johnny (qu’il invoquait en "Excuse-moi partenaire" et qui reprit Vertige de l’amour), entre Ferré et Cure, new wave, pré-techno robotique, cet esthète acteur transformiste nous aura vivifiés sans répit, inspirés et aspirés.