La pâtisserie française est en pleine mutation. De plus en plus de commerçants cèdent aux sirènes de l’industrialisation, sans que le client en soit toujours informé. Ce film mène l’enquête auprès des professionnels de la filière et au cœur des usines.

Les boulangeries pâtisseries accueillent plus de dix millions de clients par jour. Si le terme " boulangerie " oblige l’artisan à fabriquer son pain sur place, la réglementation est inexis­tante pour l’activité " pâtisserie ". Un vide juridique dans lequel s’engouffre un nombre croissant de professionnels en vendant des produits issus de l’industrie, sans afficher ni avouer souvent leur provenance. Comment les différencier alors d’une fabrication maison ?

Des marges alléchantes

La réalisatrice Laure Delalex propose de le découvrir en partant à la rencontre des experts et de tous ceux qui vendent des gâteaux ( artisans, grande distribution, chaînes de termi­naux de cuisson et pâtissiers prestigieux ), ainsi que d’une entreprise qui en produit 28 000 tonnes par an. Les marges alléchantes promises par les coûts plus faibles de la pâtisserie industrielle, vendue sur catalogue, semblent ainsi séduire de plus en plus de jeunes professionnels. Si 62 % des Français achètent chez le pâtissier, la qualité n’est pas toujours là pour autant. Quelques restaurateurs prestigieux et d’autres artisans non moins célèbres n’hésitent pas à proposer eux aussi des desserts fabriqués hors les murs, tandis que certaines enseignes de supermarchés développent leurs propres unités de création avec des chefs. Alors, la pâtisserie industrielle est-elle systématiquement synonyme de mauvaise qualité ? L’amélioration des processus de congélation et l’exigence de qualité des enseignes brouillent parfois les repères. Aujourd’hui, ceux qui défendent un savoir-faire forcément plus coûteux se battent pour le faire reconnaître, ou reprennent le concept de pâtisserie haute couture, développé il y a huit ans par Pierre Hermé, lui-même nouvel adepte d’une certaine production industrialisée…

Anne-Laure Fournier

« Je vous ferai un pain comme vous n'en avez jamais vu et dans ce pain, il y aura de l'amour et aussi beaucoup d'amitié. »
De "Raimu : La Femme du Boulanger, 1938"

Et une petite détente, une vidéo que j'avais mise dans un com' l'année dernière et qui mérite bien une rediff

Hommage chocolaté à Tim Burton.

Réalisateur : Alexandre Dubosc
Genre : Animation / Expérimental
Durée du court métrage : 01'40
Année de sortie : 2012

Etonnant, dérangeant, graphiquement magnifique, je ne sais pas trop quoi penser de cette vidéo sauf que je suis curieux donc comme d'hab, je partage.

Réalisé dans le but de donner naissance à l’écran au titre " Magma " du groupe The Vein, il s’agit là de la toute première vidéo musicale de la compagnie basée à Barcelone. Un challenge qui n’a pas pour autant effrayé les esprits créatifs du studio. Les plans sont sublimes, les visuels travaillés dans les moindres détails et on ressent un réel soucis d’une recherche créative dans la narration. Autrement dit, les gars de DVEIN ont tué le travail et partagent avec nous un bout de leur recette de la réussite. La création d’un monde totalement en 3d de type magma, des rivières de lave colorées et le tout mixé avec des visages.

+ Making-of: vimeo.com/65546038

+ Info: dvein.com/projects/view/31
+ The Vein: thevein.xxx

Julien Malland est né à Paris en 1972. Il prend le pseudo de Seth en commençant à peindre sur les murs de la capitale au milieu des années 90 en pleine explosion du mouvement graffiti. Spécialisé dans la réalisation de personnages, il collabore à la réalisation de nombreuses fresques à travers toute l'Europe. En 2000, fraîchement diplômé de l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs, il publie avec Gautier Bischoff "Kapital", livre français sur le graffiti le plus vendu jusqu'à aujourd'hui. Ils créent par la suite la maison d'édition " L'œil d'Horus " et la collection " Wasted Talent " première série de monographies d'artiste graffiti. En 2003, Il parcourt le monde dans l'intention de partager des expériences artistiques avec des street-artists issus de cultures différentes. Il s'ouvre ainsi à de nouvelles manières de vivre et de pratiquer la peinture urbaine. De ce voyage de neuf mois, il tire un livre Globe-painter (prix spécial du jury au festival du carnet de voyage de Clermont-ferrand 2007) qui retrace son périple à la façon d'un carnet de voyage. En 2009, il réitère l'expérience avec Tropical Spray qui réunit ses collaborations au Brésil avec les artistes locaux les plus talentueux. Julien Seth Malland est un touche-à-tout, aux multiples facettes dont le travail se nourrit de ses expériences d'éternel voyageur, de ses préoccupations sociales et de son amour pour les cultures populaires. La série Globe-Painter nous fait à chacun de ses épisodes découvrir un lieu par le prisme de son art urbain. En partant à la rencontre d'artistes originaux, Julien Seth Malland nous permet d'appréhender les richesses artistiques, culturelles et populaires d'un pays ; une manière de voir le monde en couleur et de voyager différemment.

Merapi, Indonesie

Ho Chi Minh City, VietnamPhnom Penh, CambodgePhnom Penh, Cambodge

Phnom Penh, Cambodge

Phnom Penh, CambodgeOugrée, BelgiqueHo Chi Minh City, VietnamParis, FranceFleury-les-Aubrais, France

son site : Julien Seth Malland

Réalisé par Christopher Kezelos et produit par Christine Kezelos, Zéro est un film d’animation en stop-motion retraçant l’histoire d’un zéro opprimé dans un monde rempli de chiffres. Dans un monde où les gens sont jugées par leur nombre, Zéro est constamment persécuté. Il suit un chemin solitaire jusqu'à ce qu'une rencontre fortuite change sa vie à jamais: il rencontre une fille zéro. Ensemble, ils prouvent que, grâce à la détermination, le courage et l'amour, rien peut être quelque chose.

Voir ici Zéro sur Viméo si vidéo désactivée.