Segawa 37  a eu l’audacieuse idée d’animer des estampes multi-centenaires, bousculant au passage la très légendaire rigueur culturelle japonaise. Le résultat est épatant !

Les estampes gravées sur bois font partie d’un courant artistique Japonais nommé " Ukiyo-e " (image du monde flottant), popularisé au début du 17ème siècle et ayant eu court jusqu’au 19 ème. Elles représentent traditionnellement des scènes de la vie courante d’une banalité confondante, ce qui en fait toute la magie et la profondeur historique. Ces tranches de vie, gravées dans l’éternité, témoignent toutes de ce qu’était alors la vie au Japon. L’idée lumineuse de Segawa 37 à l’occasion d’un concours de GIFS, est d’avoir amené de la vie dans ces tableaux figés en animant certaines parties.

Ce qui donne parfois lieu à des mélanges anachroniques et/ou empreint d’humour en référence à la culture nipponne moderne. A l'heure d'internet, tout apparaît, tout disparaît, sans arrêt, beaucoup plus rapidement, sans laisser le temps à la contemplation, à la méditation. Autre époque, autre forme…

Segawa 37

Sources : thisiscolossal / spoon-tamago

Hirotoshi est un maître dans l’art du travail de la pierre. Trop cool le réalisme de ses oeuvres et la façon dont il arrive à faire passer cette matière pour une autre.

Il a eu l’excellente idée de travailler la roche de manière originale. Donnez-lui de simples pierres et il les transformera en objets en tout genre, stupéfiants de réalisme !

Hirotoshi Itoh alias Jiyuseki, est diplômé de la Tokyo National Fine Arts University en 1982. Passionné de sculptures de pierre, il perfectionne son art depuis bientôt 30 ans. Beaucoup de ses oeuvres ont atteint une perfection en termes de réalisme et de vie.

Michael sculpte depuis plus de quinze ans. Originaire de New York, il vit et travaille aujourd'hui à Hopkinton, Massachusetts. Ses principales influences sont Salvadore Dali, Jo Davidson, et Jean-Antoine Houdon, ainsi que bouddhiste, taoïste, soufi et autres philosophies orientales et de la littérature.

Les créations de l'artiste incorporent des éléments figuratifs et abstraits qui interrogent et brouillent le spectateur. Des structures qui nous invitent à la réflexion !

Michael Alfano

De nos jours, nos modes de consommation permettent d’établir un constat sans appel : le monde croule sous les déchets en particulier ceux électroniques. Plutôt que de les laisser s’entasser dans des décharges à ciel ouvert ou de les remettre à des quasi-esclaves quelque-part en Afrique, Julie Alice Chappell, artiste Britannique, les recycle pour leur donner une nouvelle dimension extra-naturelle.
Julie Alice Chappell nous explique  que l’art de recycler est sa propre réponse à la cruauté de l’humanité, à l’exploitation et la ruine du monde naturel pour la cupidité financière. Enfin, elle nous enseigne que la beauté est partout, dans des endroits parfois inattendus, et qu’en ayant l’audace de briser certaines préconceptions, nous pourrions trouver beaux ces insectes souvent craints.

 Source : viralnova

Site : Julie Alice Chappell et page  Facebook