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Par Adam Lepaté le 19 Mai 2015 à 08:00
C'est au printemps 2006 à l'occasion des Rencontres Internationales de la Peinture Murale de Mexico que les participants découvrirent les œuvres de Cité Création et furent agréablement surpris. C'est ainsi que La Fondation Diego Rivera fait le choix de Cité Création pour réaliser une œuvre murale célébrant le 50ème anniversaire de la disparition du peintre le 24 novembre 1957. Le site retenu fut celui de la rue Georges Gouy dans le 7ème arrondissement de Lyon.
Rêve d'un dimanche après-midi au parc Alameda
Cette fresque est essentiellement tirée d'une des plus grandes œuvres du peintre, Rêve d'un dimanche après-midi au parc Alameda (Sueño de una tarde dominical en la Alameda Central, 1947-1948), du musée mural Diego Rivera, à Mexico, d'abord réalisée à l'hôtel del Prado avant sa destruction par le tremblement de terre de 1985. Les créateurs lyonnais y ont ajouté Diego Rivera peignant sa fille Guadalupe avec son fils dans les bras.
Ces murs peints (450m2) viennent s'ajouter à ceux déjà réalisés dans l'espace lyonnais pour créer une émotion, "colorer la vie" et participer à la valorisation du cadre de vie des habitants du quartier et des lyonnais. L'artiste considérait sa peinture comme "quelque chose qui appartient au peuple et à qui elle est destinée".
Diego Rivera (1886-1957) est un peintre mexicain connu pour ses fresques murales, principalement dans des bâtiments officiels du centre historique de Mexico et aux Etats-Unis (sa plus célèbre se trouve à l'Institut des Arts à Détroit), et pour son engagement politique clairement à gauche.
The Detroit Industry Murals / L'Homme et la Machine
Cet ensemble de fresques est un hommage à la ville industrielle de Detroit et aux ouvriers. Le sujet est la production industrielle à grande échelle. Les machines décrites avec précision deviennent grâce à l’œil du peintre des objets à la beauté monumentale. Cet exemple d’art mural mexicain aux Etats-Unis était pour Rivera l’œuvre la plus complète de sa carrière.
Et aussi le "making-of"
Artiste, ramasse ton arme.
" Si nous vivions en temps de paix et d’harmonie, alors créer des œuvres-échappatoires et stimulant la sérotonine, de doux amusements, ne serait pas un crime. Si tout allait bien, un tel art pourrait agrémenter notre existence heureuse. Il n’y a rien de mauvais dans le plaisir ou l’art décoratif. Mais en des temps comme ceux-là, pour un artiste, ne pas consacrer ses talents et ses énergies à la création d’armes de résistance culturelle est une trahison de la plus haute magnitude, un signe de mépris envers la vie elle-même. C’est impardonnable ". Texte de : Stephanie McMillan " Artistes: Aux Armes!"
Crédit-Photo Lyon: Michel Djaoui, Roland Amador et images du net
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Par Adam Lepaté le 17 Mai 2015 à 05:00
A Riccione en Italie, le street artiste Eron signe en 2015, une peinture murale en deux parties sous un pont, de chaque côté d’un passage souterrain. On peut y découvrir d’un côté l’envol d’une mouette et de l’autre celui d’un héron. Chaque dessin est une séquence du mouvement d’envol de l’oiseau. La précision de chaque pulvérisation de peinture et le talent incontestable de l’artiste offrent un rendu ultra réaliste. Eron est connu pour son approche nuancée, éthérée de ses sujets, beaucoup de ses œuvres dépeignent des personnages et des visages fantomatiques.
Pour en savoir plus sur Eron
Bon dimanche à toutes et à tous
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Par Adam Lepaté le 3 Février 2015 à 10:45
Fra. Biancoschock
Sa devise ? "Don't try this at home. Try this on the street". Ses interventions se multiplient à travers l'Europe. Plus de 400 œuvres réparties entre l'Italie, l'Espagne, la Croatie, le Portugal, la Hongrie, la République Tchèque, et même en jusqu'en Malaisie ou Singapour. Il décrit son art comme "Ephemeralism" : œuvres qui existent brièvement dans l'espace, mais sans limite de temps.
Son travail est entièrement consacré à la rue, et Fra. Biancoschock artiste Milanais est constamment à la recherche d’un lieu qui pourra lui inspirer une nouvelle idée.
11 commentaires -
Par Adam Lepaté le 31 Janvier 2015 à 19:50
© POLO
Suite aux tragiques évènements, la communauté street' Art s’est mobilisée comme jamais et l’on a pu voir un peu partout en France et à l’étranger plusieurs œuvres à la mémoire de Charlie Hebdo. Collages, peintures, pochoirs, graffs, dessins… Un bel hommage aux dessinateurs du journal et à la liberté d’expression !
Au Grand-Bornand Pierre Amoudry
Dans le Bronx à New York
Londre
Nantes
Marseille
Paris 3e
© JOKE
© Miss Tic
© mr.R & papa.giBs
Tignous & Cabu & Wolinski – La Roche-sur-Yon
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