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Sarkozy voit des militants partout
Meeting de Longjumeau : Sarkozy voit des militants partout
Le pari risqué de la chasse aux électeurs FN
Le premier tour de la présidentielle a sacré Marine Le Pen "faiseur de roi", souligne la presse, estimant que Nicolas Sarkozy fait un "pari risqué" en espérant vaincre François Hollande en chassant les voix du Front national au risque d'effaroucher les centristes.
Sarkozy salue son public en délire... inexistant
Nicolas Sarkozy a débuté son meeting à Longjumeau dans l’Essonne en adressant "un salut tout particulier à nos amis qui n’ont pas pu rentrer dans la salle". Or au même moment l’extérieur du Théâtre Adolphe Adam, où le candidat UMP donnait son discours, était désert.
Nicolas Sarkozy dénonce la "grave erreur" de la CGT
L'organisation syndicale avait appelé un peu plus tôt à battre le président sortant le 6 mai. "Le secrétaire général de la CGT est communiste, il le dit", lance Nicolas Sarkozy à propos de Bernard Thibault.
Selon lui, "un syndicat comme la CGT qui participe au débat politique en donnant des consignes de vote, c'est le contraire du syndicalisme (...) Les syndicats sont là pour défendre les intérêts des salariés, des syndiqués, pas pour participer à la confrontation politique, c'est une grave erreur de la CGT, même si elle ne m'étonne pas", conclut le chef de l'Etat, juste avant de réunir les parlementaires de sa majorité.
Un rassemblement pour le "vrai travail" ? "Invraisemblable", juge Fabius
L'ancien Premier ministre Laurent Fabius a estimé que la décision du président sortant Nicolas Sarkozy d'organiser le 1er mai 2012 un rassemblement en faveur du "vrai travail" constituait une "aventure invraisemblable".
"C'est une aventure invraisemblable que cette manifestation du 'vrai travail'", a déclaré Laurent Fabius lors d'un meeting de soutien à François Hollande à Val-de-Reuil (Eure).
Devant un millier de personnes, le député de Seine-Maritime a vivement fustigé les organisateurs de ce rassemblement prévu à Paris le 1er mai, "jour particulier" pour les manifestations syndicales. "Ce sont ceux qui n'ont jamais cessé de combattre les conquêtes salariales, ce sont ceux qui ont mis au chômage un million de salariés supplémentaires", a-t-il dit aux parlementaires de sa majorité.
Un 3e tour judiciaire pour Sarkozy ?
En cas de défaite le 6 mai prochain, Nicolas Sarkozy risque d'être convoqué par les juges dans les dossiers Bettencourt et Karachi qui ont troublé l'exercice de son mandat et où les investigations progressent.
Le président sortant, qui a bénéficié durant cinq ans d'une immunité pénale liée à son statut, redeviendra un justiciable ordinaire un mois après la fin de ses fonctions, soit vers la mi-juin, s'il perd le second tour, stipule la Constitution. Des auditions, voire des mises en examen, paraissent ineluctables.
Hollande : Sarkozy est le candidat du "vrai chômage"
"Un candidat qui commence à diviser les travailleurs, à mettre d'un côté ceux qui seraient les 'vrais' et ceux qui seraient les 'faux', vous imaginez ce que ça peut faire pour la conduite du pays. Moi je veux unir, je ne veux pas diviser. Il y a un candidat qui est celui du vrai chômage, celui-là on le connaît", a affirmé le candidat à Hirson (Aisne).
"Il n'y a pas de petites tâches, pas de métier qui mérite d'être plus valorisé que d'autres, tous contribuent à la réussite d'une entreprise, on voit bien que c'est le rassemblement de chacun dans le même objectif qui va permettre de réussir le développement", a-t-il dit.
Jean-François Kahn appelle à "barrer la route" à Sarkozy
"Pour la première fois depuis des lustres, on entend un discours ouvertement pétainiste sortir de la bouche d'un président de la République encore en place", dénonce l'ancien patron de presse, soutien de François Bayrou à la présidentielle, dans un communiqué.
Pour l'écrivain retraité du journalisme, "quoi qu'on pense de son challenger social-démocrate (François Hollande), l'hésitation n'est plus possible, plus tolérable".
"Tous les républicains, tous les démocrates qui refusent, par patriotisme, le discours de guerre civile et de lacération de notre nation commune, qu'ils se réclament de Jaurès, de Clemenceau, de De Gaulle, de Mendes France ou de Robert Schuman, doivent voter de façon à barrer la route à l'apprenti sorcier et à permettre qu'on tourne cette page", explique l'ex-directeur de l'hebdomadaire "Marianne".
Hollande soutenu par Berlusconi ?
"Je ne souhaite pas la victoire de François Hollande, mais il pourrait apporter un vent nouveau en Europe, en refusant par exemple le traité fiscal" européen, a déclaré à la presse Silvio berlusconi, qui est toujours président du Peuple de la Liberté (PDL, droite).
L'aéroport de Tahiti annonce la disparition de "Sarkosy"
Le site internet de l'aéroport de Tahiti, visiblement piraté, a annoncé sur sa page d'accueil la disparition d'un jet privé avec le président Nicolas "Sarkosy" à son bord, dans un message truffé de fautes d'orthographe.
"Nous venons de perdre un avions de type jet privé avec a bord le président Nicolas sarkosy, ce jet se rendais a bora bora et a 10 minute de l'arrivé un SOS nous est parvenue de ce jet et ensuite le jet a disparus de nos radar...Des débris on été retrouver au large de Bora Bora et nous mettons tout en oeuvres pour retrouver les boites noire de l'appareil afin de comprendre ce qui c'est passer... Toute nos condoléance a madame sarkosy.", ont écrit le ou les hackers.
La CGT appelle à "battre" Nicolas Sarkozy
La CGT a appelé à "battre" Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle le 6 mai: "Battre Nicolas Sarkozy en élisant un nouveau président de la République est nécessaire. C'est contribuer à créer un contexte plus favorable aux revendications et au progrès social qui nécessiteront toujours des mobilisations syndicales", affirme la commission exécutive de la CGT dans un communiqué. Elle avait déjà défendu cette position à la veille du premier tour.
Sarkozy raille Hollande sur le débat
"Quatre grandes radios ont proposé un débat entre les deux candidats" au second tour de la présidentielle, "j'ai décidé d'accepter ce débat. Je ne fixe aucune condition", a affirmé le candidat.
"Leur heure sera la mienne, le temps du débat sera le mien, leurs sujets seront les miens", a-t-il ajouté.
Ironique, Nicolas Sarkozy a précisé qu'il acceptait le débat "s'il (François Hollande) le veut le matin, le midi, le soir, qu'il dure une heure au lieu d'une heure et demie si c'est trop fatiguant"
Fillon dénonce les propos "stupides" de Jouanno
Le Premier ministre ne semble guère apprécier la sortie de Chantal Jouanno sur la droitisation de la campagne, y voyant des propos "stupides" et "contre-productifs, selon des sources UMP.
Dans une interview accordée au "Point", la sénatrice UMP de Paris a souhaité "un discours beaucoup plus équilibré". "La droite doit rester elle-même", réclame l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, dénonçant la stratégie "à droite toute" du président-candidat. Enna par ailleurs affirmé qu'elle voterait PS en cas de duel PS/FN aux législatives.
"Minute" appelle à voter Sarkozy
"Par pitié, pas de remake de 1981 !" : l'hebdomadaire d'extrême-droite affiche son soutien au candidat UMP dans l'édito de son numéro de mercredi. "Minute" reprend à son compte le soutien de Jacques Bompard à Nicolas Sarkozy :
"Jacques Bompard a su tout de suite définir les priorités : l'intérêt national passe avant tout. Puisse-t-il être entendu et son appel libérer la parole de ceux qui, ayant œuvré pour le succès de Marine Le Pen, savent très bien que la droite sarkozyste et la gauche rose-rouge-verte, quels que soient les nombreux reproches que l'on puisse faire à la première, ce n'est vraiment pas la même chose."
Le fondateur de Meetic prêt à quitter la France
Contacté par le "Nouvel Observateur", le chef d’entreprise et investisseur Marc Simoncini, notamment fondateur du site Meetic, confirme partiellement une information selon laquelle il serait prêt à quitter la France en cas de victoire de François Hollande. "Si l’impôt sur la fortune est multiplié par 3, soit j’arrête de financer des sociétés, car je paie l’ISF sur la valeur des start ups, et j’achète des œuvres d’art qui elles n’y sont pas soumises, soit je pars financer des sociétés ailleurs"expliquel'hommed'affaires
Jouanno s'oppose à la stratégie de droitisation de Sarkozy
Dans une interview accordée au "Point", la sénatrice UMP de Paris, souhaite "un discours beaucoup plus équilibré". "La droite doit rester elle-même", réclame l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. Elle dit croire encore à la victoire du président sortant, mais dénonce la stratégie "à droite toute" du président-candidat.
"Les solutions radicales proposées par le FN ne sont pas les bonnes réponses", déclare-t-elle. Et de conclure : "Ce ne sont pas les préoccupations majeures de nos concitoyens."
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Commentaires
Adam,
Tu crois que sarko a vu que j'étais une militante sous mon camouflage ?
Et bien, je lui miaule à la raie...miaou
Bises et bonne nuit emplie de beaux rêves
caro
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