• 12 profils de collègues à bannir des amis Facebook.

    Ajouter à mes amis

     

     Accueillir des voisins de bureau dans son cercle privé, même virtuel et malgré l'existence de filtres, n'est pas sans risque. Votre vie privée leur est en partie exposée et leur comportement en ligne peut agacer. Découvrez 12 profils de collègues à bannir du réseau social.

     

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    La commère 
    Dans le monde bien réel du bureau, elle colporte les rumeurs au sujet de la carrière, des activités professionnelles ou de la vie personnelle de toute l'entreprise. Dites-vous qu'en acceptant la commère de service comme amis sur Facebook, vous lui donnez les clefs de votre cercle de relations, que ne restera pas intime très longtemps.
    Une simple photo lui permet de raconter votre week-end à la machine à café, un commentaire ambigu lui suffit pour lancer une rumeur sur votre vie privée. Si vous rechignez à étaler votre vie au travail, ne donnez pas l'occasion à la personne la plus bavarde de le faire à votre place. Vous pourriez vous en mordre les doigts.

    Le chef 
    C'est la situation la plus évidente, le cas d'école. Pourtant, de nombreux salariés comptent leur responsable hiérarchique au milieu de leurs "amis" sur Facebook. Par manque de prudence, par sincère proximité ou par obligation d'accepter l'invitation, ils se retrouvent à partager leur "mur" avec leur boss.
    Malheureusement, malgré ses qualités, il reste votre supérieur. Même inconsciemment, il peut prendre en compte ce que vous lui donnez à lire : une journée difficile, une humeur maussade ou des vacances (très) attendues. Bon nombre de commentaires postés sur Internet peuvent être librement interprétés. Les vôtres comme ceux de vos amis.

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    Le rival
    En acceptant un collègue comme ami sur Facebook, vous lui donnez accès à une mine d'informations sur vous et votre vie en dehors de l'entreprise. Et ce même si vous vous révélez peu disert sur le réseau social. Les commentaires d'amis, les photos où vous apparaissez et même les heures où vous vous connectez en disent long sur vous.
    Quelqu'un de mal attentionné pourrait se servir à vos dépens de toutes ces petites choses. Un rival particulièrement machiavélique, par exemple, peut tenter de vous remplacer à une réunion importante de bon matin, s'il explique à votre chef que vous aviez une soirée la veille.

    Le Facebook addict
    Pour ce collègue, Facebook est une drogue. Connecté en permanence, il n'arrête pas de rédiger des commentaires, de publier des photos ou de poster des vidéos. Mais son activité frénétique sur le réseau ne s'arrête pas là.
    Non content d'avoir un mur qui évolue toute les 5 minutes, il se fixe comme objectif de commenter chaque publications de ses 456 amis. Si vous entrez en relation avec ce type d'utilisateur du réseau social, vous prenez le risque de le voir intervenir à tout bout de champ, même au milieu des conversations qui ne le regardent pas. Problème : vous ne découvrirez ce genre de comportement qu'une fois connecté avec lui..

    .Le bourreau de travail
    Pour lui, le travail c'est la santé. Au bureau, il ne prend jamais de pause et son déjeuner se résume généralement à un sandwich englouti face à un fichier Excel. Ce collègue ne semble jamais cesser de travailler, sauf quand il dort. Et encore, il est capable de vous envoyer des e-mails au beau milieu de la nuit.
    Malheureusement, ce bourreau de travail juge bien souvent ses collègues à la masse de travail abattu. Résultat : votre message posté sur votre mur Facebook à 15h12, alors que vous étiez sagement assis à votre bureau, risque de porter un coup fatal à votre image à ses yeux. Votre seule chance : qu'il ne trouve pas le temps d'aller sur Facebook.

    Le bavard encombrant
    Lorsque l'on intègre un collègue parmi ses amis sur Facebook, on se pose généralement la question suivante : "Ai-je envie de partager mes informations privées avec lui ?" On se pose moins souvent la question : "Ai-je envie de connaitre les informations privées le concernant ?". Inintéressants, vulgaires ou intimes, les propos de certaines de nos connaissances nous font parfois regretter de les avoir acceptées dans notre cercle d'amis.
    La question se pose avec encore plus d'acuité dans le monde professionnel. Vous n'avez pas forcément envie de tout connaitre de la vie privée de votre responsable RH ni de supporter les coups de gueule du commercial qui utilise le réseau social comme défouloir.
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    Le GO coporate
    Autant il peut être agréable de côtoyer des collègues dynamiques qui donnent de l'énergie au travail, autant l'enthousiasme d'un collaborateur trop impliqué dans la vie de l'entreprise peut parfois sembler déplacé sur la Toiletoile, surtout dans un réseau social grand public.
    De même que l'on ne souhaite pas nécessairement mettre les conversations entre amis sous les yeux de ses collègues, on n'a pas nécessairement envie de voir sa vie professionnelle étalée au grand jour. Or, ce collègue utra-corporate aime vous tagger sur la photo prise pendant le séminaire et rappeler dans tous ses commentaires la fierté d'appartenance à votre entreprise. Ce qui peut vite lasser...

    Le subordonné
    Liens hiérarchiques et amitié ne font pas toujours bon ménage. S'il est assez aisé de comprendre en quoi la présence de son N+1 parmi ses son réseaux d'amis peut se révéler embarrassante, devenir l'ami de l'un des membres de son équipe pose aussi d'épineuses questions.
    Entrer en relation avec un subordonné dans le cadre d'un réseau social non professionnel peut d'abord susciter des jalousies au sein de l'équipe. Surtout, cela déplace la relation hiérarchique vers l'amitié et peut affecter la relation quotidienne entre un collaborateur et son responsable. Le subordonné qui a accès à certaines informations privées peut avoir du mal à conserver la distance avec son responsable malgré lien hiérarchique. Le management peut s'en retrouver compliqué.

    Le partenaire commercial
    C'est votre client, votre fournisseur ou votre prestataire. Comme vous vous entendez bien avec lui, vous comptez l'accepter au sein de vos amis sur Facebook. Prenez quand même le temps d'en mesurer les conséquences.
    D'abord, si vous êtes déjà en contact avec certains de vos collègues sur le réseau social, vous donnez à voir des discussions internes à l'entreprises à une personne qui n'en fait pas partie mais qui s'y intéresse. Surtout, la mise en relation, même virtuelle, entre deux personnes renforce inévitablement l'intimité qui les lie. On en vient à connaitre certains éléments de la vie privée jusqu'ici inaccessibles. Est-ce vraiment idéal de négocier avec un partenaire dont on se sent proche ?

     

    Celui qui demande toujours de l'aide
    Au bureau, il vient déjà vous déranger pour un oui ou pour un non. Sur Facebook, cela risque de s'empirer. Ce genre d'internaute à tendance à considérer le réseau social comme un vaste espace pour crier à l'aide.
    Surtout, sur Facebook, ses SOS débordent largement le cadre du travail. Il vous interpellera pour emprunter votre voiture le week-end ou pour l'aider à repeindre son salon. A côté, ses questions quotidiennes sur le fonctionnement de l'imprimante ou ses demandes de coup de main pour la rédaction d'un dossier vous paraitront agréables.

    Le vantard
    Sur Facebook, ce collègue passe son temps à se mettre en valeur, à vanter ses mérites, à glorifier ses œuvres. Ses photos "toujours retouchées" le mettent en valeur et ses commentaires rendent compte de ses succès. Ce type de comportement se révèle rapidement pénible.
    Pourtant, vous auriez pu vous en douter avant même de l'accepter comme ami. Au bureau, déjà, il fait largement état de ses ambitions et jouent des coudes pour obtenir les meilleures places. Son égo surdimensionné n'échappe à personne dans l'entreprise. Pourquoi l'inviter sur votre mur ?

    Le fainéant
    Son poil dans la main peut transformer une collaboration professionnelle en véritable chemin de croix. Mais tant que l'on ne travaille pas directement avec lui, ce collègue un peu fainéant peut se révéler particulièrement agréable à côtoyer. Alors, pourquoi ne pas en faire un ami sur Facebook ?
    Peut-être, justement, parce que son manque d'entrain risque de se voir sur le réseau social. Alors qu'il est supposé travailler sur un dossier dont vous avez besoin, vous observez qu'il a battu un nouveau record
    Dans certaines situations, accepter ses collègues sur Facebook peut poser problème. Cependant, ceux qui désirent conserver leurs voisins de bureau sur le réseau social peuvent tout à fait y créer des listes d'amis, afin de protéger leur vie privée sans se montrer sélectifs lors du choix de leurs contacts. En créant, par exemple, une liste "Collègues", vous pourrez attribuer aux personnes qui en font partie un accès limité à certaines informations.

    Source : journaldunet.com
    Facebook t
      Gardez les pieds sur terre..

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    Nouvelle constitution en Islande : la conspiration du silence...

     

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    L'Islande a terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et devrait, selon les prévisions de la Commission européenne, atteindre le taux de 2,7% en 2013 grâce principalement à la création de nouveaux emplois. 

    L'Islande est le seul pays européen qui a rejeté par référendum le sauvetage des banques privées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers mais curieusement les médias français et européens n’en parlent pas ou très peu…

    Il n’y a pas de censure officiellement dans les médias presse, radio ou télé mais les journalistes et experts de tous bords, si prompts à parler de ce qui se passe en Egypte, en Lybie ou en Syrie, ne disent absolument rien sur ce qui se passe en Islande. En a-t-on parlé dans les nombreux débats politiques en vue de l’élection présidentielle ? A-t-on vu des images à la TV ? Bien sûr que non car les citoyens européens pourraient avoir la mauvaise idée de s'en inspirer...

    En Islande, le peuple a fait démissionner un gouvernement au grand complet. Les principales banques ont été nationalisées et il a été décidé de ne pas payer la dette qu’elles avaient contractée auprès de banques en Grande Bretagne et en Hollande, dette générée par leur mauvaise politique financière.

     

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    Message diffusé par « Les Amis du Festival Résistances »


      Il y est question de l’action menée par les Islandais pour faire face à la crise économique et financière de 2008. Il est toujours hasardeux de transposer ou faire des comparaisons. Il est en revanche toujours utile d’échanger et de réfléchir sur la façon dont les autres (citoyens et politiques) se confrontent pour ne pas être « écrasés » par les pouvoirs politique, économique et du « savoir ».

     Sans nouvelles d’Islande : pourquoi ?

      Un p'tit air de démocratie...? et tout ça, sans bruit ?... c'est aussi une question de mentalité.... les français seraient-ils prêts à en faire autant ?

    Si quelqu’un croit qu’il n’y a pas de censure actuellement, qu’il nous dise pourquoi on a tout su au sujet de ce qui se passe en Egypte, en Syrie ou en Lybie et pourquoi les journaux n’ont absolument rien dit (ou pas grand chose) sur ce qui se passe en Islande ?

     En Islande,

    -         le peuple a fait démissionner un gouvernement au complet ;

    -         les principales banques ont été nationalisées et il a été décidé de ne pas payer la dette qu’elles avaient contractée auprès de banques de Grande Bretagne et de Hollande, dette générée par leur mauvaise politique financière ; 

    -         une assemblée populaire vient d’être créée pour réécrire la Constitution. Et tout cela, pacifiquement.
    Toute une révolution contre le pouvoir qui a conduit à cette crise.  C’est peut-être pour cela que peu d’informations ont été diffusées pendant deux ans.

     Que se passerait-il si les citoyens européens en prenaient exemple ?

      Brièvement, voici l’histoire des faits :

      - 2008 : La principale banque du pays est nationalisée. La monnaie s’effondre, la bourse suspend son activité. Le pays est en banqueroute.

     - 2009 : Les protestations citoyennes contre le Parlement font que des élections anticipées sont convoquées et qu’elles provoquent la démission du Premier Ministre et, en bloc, de tout le gouvernement.

    La situation économique désastreuse du pays persiste.

    Par le biais d’une loi, il est proposé à la Grande Bretagne et à la Hollande le remboursement de la dette par le paiement de 3.500 millions d’euros, montant que paieront mensuellement toutes les familles islandaises pendant les 15 prochaines années à un taux d’intérêt de 5%.

     -    2010 : le peuple descend à nouveau dans la rue et demande que la loi soit soumise à référendum. En janvier 2010, le Président refuse de ratifier cette loi et annonce qu’il y aura une consultation populaire. En mars, le référendum a lieu et le NON au paiement de la dette remporte 93% des voix.

    Pendant ce temps, le gouvernement a entamé une investigation pour régler juridiquement les responsabilités de la crise.

      Les détentions de plusieurs banquiers et cadres supérieurs commencent. Interpol lance une enquête et tous les banquiers impliqués quittent le pays.   Dans ce contexte de crise, une assemblée est élue pour rédiger une nouvelle Constitution qui reprend les leçons apprises de la crise et qui se substitue à l’actuelle qui est une copie de la constitution danoise.

     Pour ce faire, on a recours directement au peuple souverain.

    On élit 25 citoyens sans filiation politique parmi les 522 qui se sont présentés aux candidatures. Pour cela, il faut être majeur et recueillir le soutien de 30 personnes.   L’assemblée constituante commence ses travaux en février 2011 afin de présenter, en partant des avis collectés dans les diverses assemblées qui ont eu lieu dans tout le pays, un projet de Grande Charte. Elle doit être approuvée par l’actuel parlement ainsi que par celui qui sera constitué après les prochaines élections législatives.

    Voici, en bref, l’histoire de la « Révolution Islandaise » :

      - Démission en bloc de tout un gouvernement

      - Nationalisation de la banque

     - Référendum pour que le peuple puisse se prononcer sur les décisions économiques fondamentales
      - Emprisonnement des responsables de la crise et réécriture de la constitution par les citoyens
     
      Nous a-t-on parlé de cela dans les médias européens ?  En a-t-on parlé dans les débats politiques radiophoniques ? A-t-on vu des images de ces faits à la TV ?   Bien sûr que non !

    Le peuple islandais a su donner une leçon à toute l’Europe en affrontant le système et en donnant une leçon de démocratie au reste du monde.

       Sans doute il y a de nombreux aspects à aborder qui puissent contribuer à l’analyse de la situation et des réponses que les citoyens ont cherchées et poursuivent car la démocratie est un combat permanent

    « Les Amis du Festival Résistances », qui a lieu tous les ans dans les premiers quinze jours de Juillet, à Foix, en Ariège.

    http://festival-resistances.fr


    Sources: Mediapart, Agoravox



    6 commentaires
  • Etes-vous atteint de la cyberdépendance ?

     

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    Faites ce petit test qui ne vous prendra que quelques secondes pour tester votre cyberdépendance ici

     

    Lisez ensuite cette synthèse pour en savoir plus

    La cyberdépendance est le fait de ne pas pouvoir s'empêcher de se connecter à Internet, dans le but d'éprouver du plaisir et/ou de soulager une tension intérieure (stress). De plus, le cyberdépendant ne contrôle pas le temps passé à "assouvir" son besoin d'Internet.
    Le fait de se connecter est réalisé en dépit des répercussions possibles sur sa vie. Comme dans toutes les dépendances, le sujet a tendance à ne pas percevoir (ou ne pas vouloir se rendre compte) du temps qu'il passe sur le net. Il y a une sorte de déni qui s'installe et le sujet croit avoir le contrôle de ses cyber -pulsions alors que ce n'est plus le cas.

    La "norme" fixée, pour considérer un internaute comme étant un cyberdépendant, représente une utilisation de 40 heures hebdomadaire. On ne compte pas dans ces 40 heures, les heures passées sur le net pour le travail. Il faut que ce soit pendant les loisirs de l'internaute.

     

     Le portrait type du cyberdépendant

    Avant, on trouvait majoritairement de jeunes hommes de 25 à 30 ans. Actuellement, ce trouble tend à se généraliser aux membres des deux sexes et touche des catégories d'âges variées, allant de l'adolescent surfant sur l'ordinateur familial aux cadres quadragénaires utilisant l'ordinateur du bureau pour assouvir leurs passions pour le net.
    On peut donc dire, qu'il n'y a pas de réel portrait type.
    Le fait que l'ordinateur se soit démocratisé, et soit devenu un objet abordable (et incontournable) permet à toutes les classes sociales d'être potentiellement atteint par  la cyberdépendance.
    Ce qui différencie les hommes des femmes est l'objet des recherches effectuées, ainsi que la manière de percevoir le réseau.
    Les femmes sont d'avantages à la recherche du grand amour (rencontres, chat ou encore agence de rencontre virtuelle) et elles utilisent plus Internet comme moyen d'information.
    Alors que les hommes sont plus à la recherche de sites à caractère érotique, voir pornographique.

    On remarque également que ce "phénomène" touche de plus en plus en plus les jeunes (moins de 20 ans), qui sont peut-être moins apte à gérer leur temps de connexion. On a déjà pu observer des jeunes passer des nuits blanches à jouer à des jeux vidéo. Grâce à internet, cette passion pour les jeux se trouve amplifier par le fait que l'on ne joue plus contre l'ordinateur, mais contre d'autres personnes (rend plus interactif et plus imprévisible le jeu) et ceci quelle que soit l'heure de connexion. Donc les jeunes sont plus visés par le jeu pathologique On-line.

     

    Cyberdépendance : une vraie dépendance ?

    Il semble que la cyberdépendance, ne soit pas une dépendance en soi, mais qu'elle est le "véhicule" d'autres dépendances. On a envie de parler de "méta-dépendance". En effet, grâce à la cyberdépendance, le surfeur peut assouvir ses pulsions, comme la recherche de sexualité, de jeu, besoin d'informations, etc.
    Internet possède de grands avantages pour permettre l'accomplissement des compulsions:
    • L'accès 24 heures sur 24 
    • L'anonymat
    • L'attrait de l'inconnu
    • Les rencontres peuvent devenir quotidiennes, de multiples fois par jour
    ·         L'anonymat permet de se confier et de parler plus librement, sans craindre d'être jugé
    Néanmoins, on peut parler de dépendance, car la réduction de l'anxiété se fait par le biais de l'internet. C'est l'internet qui permet aux cyberdépendants d'éprouver du plaisir.

    Ce n'est pas un simple objet comme le serai une seringue pour le toxicomane, car la seringue est "l'outil" qui sert à introduire le produit (de la dépendance) dans le corps. L'ordinateur, l'internet peut être perçu comme étant la substance elle-même. La relation de dépendance se fixe sur le net aussi bien que sur le sujet recherché par le cyberdépendant (grâce au net, je vais pouvoir trouver encore plus...)

     

    Comportement du cyberdépendant

    Le cyberdépendant a tendance à s'isoler du monde réel, afin de pouvoir rejoindre son monde virtuel. Il faut dire que ce nouveau monde possède des avantages sur le monde réel: Il permet au cyberdépendant d'assouvir ses envies, sans avoir à subir les contraintes du monde "extérieur". Il y a une vision biaisé de la réalité.
    De plus, le cyberdépendant a le sentiment de contrôler son environnement au gré de ses désirs. Il va vouloir, de plus en plus souvent, avoir recours au net afin de se soustraire aux contingences que nous impose la vie.
    La personne cyberdépendante a tendance, comme l'alcoolique, a se réfugier dans le déni et voir même à devenir agressif lorsque son entourage tente de le confronter à la réalité.
    Le cyberdépendant va développer des obsessions vis-à-vis du net (ne plus penser qu'à sa prochaine connexion, ce qu'il va trouver ou à ce qu'il a déjà trouvé, etc.).
    La connexion va devenir compulsive et il ne va plus songer qu'à la connexion, car cette action va entraîner une baisse de son anxiété.
    Généralement, le cyberdépendant va en vouloir encore plus. Il lui faut des sensations de plus en plus fortes, ce qui entraîne une escalade dans la recherche des sensations (de plus en plus de connexions et de plus en plus longue) mais également dans la "nature" de l'information.

    Il y a une hausse du seuil de tolérance.

     

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    Cyberdépendance : diverses sortes...

    Il existe plusieurs types de cyberdépendance, bien qu'elles se ressemblent par le fait que le cyberdépendant passe du temps sur le net, à la recherche "d'informations" au sens large du terme. Ce qui crée la diversité, vient de la nature de l'information qui est visée. En effet, nous avons pu découvrir qu'il existe :

    • Une cyberdépendance à caractère relationnelle (Facebook, chat, forum, etc.)
    • Une cyberdépendance aux jeux en réseau. 
    • Une cyberdépendance à caractère sexuelle.
    • Une cyberdépendance dite "générale"

     

     

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    Les causes :

    Les mécanismes de ces diverses cyberdépendantes sont les mêmes quelle que soit l'information recherchée. Le cyberdépendant cherche à  assouvir ses envies, réduire ses anxiétés, etc. par le net.

    Avec l'avènement des outils informatiques, les cas de cyberdépendance non cessées d'augmenter notamment par de nombreux facteurs qui peuvent être d'une grande importance chez les individus qui sont plus ou moins sensibles à la présence de ces facteurs qui vont être expliqués ci-dessous.

    • La découverte d'internet : La découverte d'internet est donc la première de ces causes, une personne qui décrouvre internet pour la première fois est en quelque sorte émerveillée par toutes les options que lui offre ce nouvel outil à porté de main, ce qui peut impressionner certaines personnes. La découverte d'internet peut se comparer à l'enfant qui découvre un très grand magasin remplis de jouets. Il est subjugué par toutes les couleurs et les jeux.
    • La fuite de la réalité : La personne cyberdépendante cherche à échapper au stress du quotidien. A la période de l'adolescence, les adolescents peuvent éprouver des difficultés à trouver leur autonomie, ils cherchent à construire un monde où les parents ont un minimum d’influence sur eux et c'est pour ça que les jeux en réseau sont un parfait un moyen d'échapper à la réalité. En effet les jeux de rôle ont des repères incertains qui offre une société plus satisfaisante que la société réelle et affirme leur autonomie.
    • La recherche de résultat dans les jeux de type MMORPG est tel que le cyberdépendant essaye de devenir le meilleur au sein du jeu où il joue et donc il rentre dans la logique suivante : plus je joue, plus j'ai de résultats, plus je suis reconnu, plus je suis récompensé. Or la récompense est une composante essentielle de l'addiction.
    • L'utilisation courante: Le fait d'utiliser de plus en plus l'ordinateur ou internet dans la vie courante peut entrainer chez certains individus la cyberdépendance, et on sait qu'une utilisation de 30 minutes chaque jour peut créer un phénomène de dépendance.

     

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    Les conséquences physiques

    L'utilisation excessive de l'ordinateur causée par la cyberdépendance peut entrainer des troubles physiques plus ou moins graves provoqués par une trop grande période passée devant l'ordinateur donc une durée trop importante pour les yeux devant l'écran, une position inconfortable longue ou encore un non repos pour l'organisme qui vont être décrit ci-dessous.


    Sécheresse des yeux
    :

    La sécheresse oculaire est associée à une fatigue visuelle puisque le film lacrymal*  qui est maintenu en permanence par le clignement spontané des paupières. C’est ce clignement qui empêche le dessèchement de la cornée. Nous clignons des yeux environ 20 fois par minute en temps normal et jusqu’à 5 fois moins devant l’écran. Ce qui provoque l'asséchement des yeux.

    La position de l’écran par rapport aux yeux constitue également un facteur de variation de la sécheresse oculaire. Le volume lacrymal est plus important lors d’un regard dirigé vers le bas, plutôt que vers le haut. 

    Ces tâches exercent une influence sur la sécheresse oculaire, puisqu’elles requièrent une attention concentrée qui réduit la fréquence des clignements et altère la surface de l’oeil.

    Film lacrymal: c'est une fine couche humide qui protège les yeux


    Maux de tête ou migraines :

    Les maux de tête sont dus à la trop forte luminosité de l'écran qui provoque au bout de plusieurs heures d'utilisation de l'ordinateur des migraines.

     

    Maux de dos ou d'épaule :

    Ces maux de dos et d'épaules sont essenciellement provoqués par la posture adopté lors de l'utilisation de l'ordinateur, puisque essentiellement chez les adolescents, ils sont soit allongés sur leur lit devant leur ordinateur portable tout en regardent l'écran ce qui donne une position courbé et donc une position anormal pour le dos, ce qui provoque des douleurs à terme. Aussi ces maux de dos et d'épaules sont causé par une mauvaise posture assise devant l'ordinateur.

     

    Syndrome du canal carpien :

    Le syndrome du canal carpien a pour origine une compression du nerf médian dans un canal inextensible, constitué par les os du carpe et par le ligament annulaire. 

    Provoqué par l'augmentation du volume des tendons (suite une sollicitation importante, gestes répétitifs, combinés à de la force, tractions et frottements des tendons trop importants. Quand ces structures enflent (tendinites ou ténosynovites), elles compriment le nerf médian. Et plus elles frottent les unes contre les autres, plus le reflexe inflammatoire est entretenu.

     

    symptome_carpien.jpg

     

    Amaigrissement :

    L'amaigrissement est une conséquence de la cyberdépendance puisque la personne à tendance à sauter les repas et même à ne pas prendre conscience qu'elle ne s'est pas nourri, on constate sur une période relativement courte une perte de poids de la personne cyberdépendante.

     

    Insomnies ou changements dans le cycle du sommeil :

    Des troubles de sommeil causé premièrement par l'utilisation excessive de l'ordinateur jusqu'à être irrégulier dans les cycles de sommeil puisque le cyberdépendant à tendance à l'utiliser très tard dans la nuit voir jusqu' à tot le matin. Et deuxièment, une personne qui est devant son écran peut avant d'aller se coucher ne pas pouvoir s'endormir puisque le cerveau est en forte activité lorsqu'il est devant un écran.

    => En conclusion les conséquences physiques sont principalement causés par la trop grande utilisation de l'ordinateur (ex: En Corée du Sud une personne de 24 ans est décédé après 86 heures de jeu).

     

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    Les conséquences psychologiques

     

    Les différentes conséquences psychologiques causées par la cyberdépendance, sont soit des conséquences dues à l'utilisation abusive de l'ordinateur ou des conséquences par la privation de l'ordinateur, celles-ci seront décrites ci-dessous:

    Conséquences dues à l'utilisation abusive de l'ordinateur:

    • Une perte d’appétit
    • Une réduction des capacités intellectuelles et mémorielles
    • Une propension au mensonge

    Conséquences dues à la perte du moyen d'assouvir l'addiction :

    Un comportement d’agitation et/ou d’irritabilité lorsque privé d’un ordinateur.
    La perte du moyen d'assouvir la dépendance peut entrainer : de l'angoisse, de la déprime, de l'irritabilité ou malaise général pour la personne.

     



     

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    Quelques chiffres sont intéressants à noter :
    - Chaque minute, 35 heures de vidéos sont envoyées sur Youtube.
    - 48% des 18-34 ans vont sur Facebook à leur réveil.
    - 57% des personnes parlent plus facilement sur internet que dans la "vraie vie".
    - Seulement 28% des utilisateurs de Google+ sont de sexe féminin.
    - 44% des emails ne sont jamais ouverts.

     

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    Sources :pecyberdependance, images du net

     

    Commentaire de : Lady Gaga qui à le mérite de remettre les choses à leur juste place !!! Le réel avant le virtuel ! Et tant mieux si les deux mondes peuvent cohabiter en toute sérénité en privilégiant le monde réel

    .Bonjour Adam

    Les débuts du blogueur sont toujours difficiles.Puis, passées les premières difficultés techniques, rédactionnelles, identitaires, etc... vient la période euphorique où la première bouteille (la première note !) est lancée à la mer. Pendant cette période, les blogueurs ne font pas très attention au nombre de visiteurs  :
    - ils n'y pensent même pas
    - ils ne savent pas comment mettre un compteur sur leur blog
    - ils sont plus préoccupés par trouver le titre et le contenu de leur prochaine note.
    Puis, un matin,un commentaire vient éclore miraculeusement au pied d'une note. Stupéfaction , fébrilité : un inconnu a trouvé mon adresse et a poussé la porte de mon blog. En plus, ô surprise, il a laissé un message. Qu'est-ce qu'il a bien pu vouloir me dire ? A-t-il trouvé ma note passionnante ? Va-t-il m'éreinter ? En général, les commentaires sont plutôt sympathiques ; ouf ! Et petit à petit s'installe l'excitation, la curiosité et le désir de multiplier les notes ...pour multiplier les visites et les commentaires. S'installe également la promenade régulière, tôt le matin ou tard le soir, dans la blogosphère où l'on fait parfois des rencontres inattendues - véritables coups de foudre- ou rencontres bof-bof. Ces promenades sont mises à profit par le blogueur pour admirer avec une pointe d'envie toutes les ressources techniques disponibles mises en place par d'autres blogueurs. Commence alors la période où il va s'escrimer à les mettre en œuvre à son tour -moyennant des heures et des heures d'essais infructueux.
    Ca y est, subrepticement, l'addiction s'est installée.Le blogueur commence par regarder ses "stats" plusieurs fois par jour. Dès qu'il se lève, - de + en + tôt -, il vérifie le nombre des visites et maudit les dimanches ou les vacances et jours fériés parce qu'alors la fréquentation chute (c'est bien sûr général)....
    L'écran de l'ordi a insidieusement remplacé l'écran de la télévision. Le blogueur addict scrute compulsivement plusieurs fois par jour son compteur, comme un ado qui vérifie 10 fois dans la journée la boîte aux lettres pour y chercher la lettre que sa dulcinée ...ne lui a pas envoyée.
    Le suivi du classements du blog dans les compteurs sont aussi une source d'augmentation de l'addiction. Jusqu'au jour où le blogueur qui a atteint son palier de fréquentation devient fataliste et s'en contente, ou écœuré arrête.
    C'est grave Docteur ? Avant de répondre, je dirai qu'il ne faut pas confondre l'addiction des ados collés à leur MSN ou MySpace (voir l'article de Libé d'aujourd'hui qui en fait sa une : l'internet drague les ados) avec l'addiction des blogueurs adultes semi-pros.

    Article d'Henri Kaufman

    La réalité, elle est là !!! alors oui il faut privilégier les véritables relations humaines.... le reste c'est du virtuel car on sait pas vraiment à qui on a affaire derrière son ordi.

    Lady Gaga

     

     

     


    Cliqu 


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  • Le nom du mort

    (article complet de 

     

     

     

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    «Le gouvernement d’occupation de Tsolakoglou (*) a littéralement anéanti tous mes moyens de subsistance, qui consistaient en une retraite digne, pour laquelle j’ai cotisé pendant 35 ans, (sans aucune contribution de l'État). Mon âge, ne me permet plus d’entreprendre une action individuelle plus radicale (même si je n’exclus pas que si un grec prenait une kalachnikov je n’aurais pas été le deuxième à suivre), je ne trouve plus d’autre solution qu’une mort digne, ou sinon, faire les poubelles pour me nourrir. Je crois qu’un jour les jeunes sans avenir, prendront les armes et iront pendre les traîtres du peuple, sur la place Syntagma, comme l’ont fait en 1945 les Italiens pour Mussolini, sur la Piazzale Loreto, à Milan ».
    Lettre manuscrite du pharmacien retraité âgé de 77 ans qui a mis fin à ses jours sur une pelouse de la place Syntagma le 4 avril 2012.
    (source : kathimerini.gr)
    [* Le général Georgios Tsolakoglou, signataire de l'armistice avec les forces allemandes, fut le premier chef de gouvernement grec sous l’Occupation, nommé par les nazis (30/04/1941-02/12/1942). Son nom en Grèce est synonyme de « collaborateur »].
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     Le cyprès - place de la Constitution 4 avril dans l'après-midi
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    Rapidement durant toute la journée du 4 avril, la nouvelle du suicide sur la place de la Constitution a fait son chemin. À part les médias, la rue a été aussi un vecteur essentiel de la nouvelle et surtout de sa portée. Car c'est précisément ce vecteur essentiel qui est créateur de lien politique.
    De bouche à oreille et en mouvement perpétuel. Dans la rue et en plein air fertilisant les idées et formant les consciences. C'est ainsi que nous avons pris connaissance de sa dernière lettre, tout comme nous avons aussi appris que ces dernières 24 heures, cinq autres personnes ont «opté» pour le suicide en Grèce. Inlassablement, et de la même manière, « virements automatiques définitifs », imposés par le régime bancocrate. Le dernier suicide connu, alors tard dans la soirée de ce 4 avril, fut celui d'un homme de 38 ans en Crète, un albanais vivant et travaillant chez nous depuis longtemps, père de deux enfants, chômeur de longue durée, il s'est jeté du balcon de son domicile.
    À Athènes, c'est à partir de midi que le suicide du matin, a pris de l'ampleur dans le syllogisme collectif. Dans un bistrot du centre ville, un jeune homme s'est montré gêné, car « le malheureux aurait pu se suicider chez lui ». Aussitôt, une femme a répliqué en rappelant « que cet acte, est d'abord un acte politique, au-delà de son aspect tragique, car cet homme s'est suicidé pour nous et pour nous faire réagir, sur cette même place des manifestations, devant le Parlement ». Le jeune homme a compris.
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    J'ai senti la portée de cet acte, se transformer en fait politique majeur au fil des heures. À midi déjà, des gens étaient sur place, puis, dans l'après midi et vers le soir, des centaines de personnes redevenaient des témoins actifs du temps présent. Des manifestants lycéens et étudiants se sont rendus devant le monument du soldat inconnu (entre la place et le Parlement), tandis qu'au même moment, les premières compagnies de MAT (CRS) se précipitèrent sur la place.
    Au pied du cyprès, des anonymes ont déposé des bouquets de fleurs, des cierges et des dizaines de messages manuscrits appelant notamment « Au soulèvement du peuple » « Soulevez-vous, son sort sera le sort de nous tous », « Salopards gouvernants, un jour nous vous suiciderons » , « Le sang du peuple va vous noyer », « La liberté ou la mort », « Vengeance » , pouvait-on lire sur ces messages écrits, le maître-mot n'étant plus « l'indignation » mais « la vengeance ».
    Le soir la place s'est remplie davantage. Notre police prétorienne, œuvrant pour les occupants, intérieurs et extérieurs, a chargé comme d'habitude, Parmi les citoyens passés à tabac par les policiers, il y avait une jeune journaliste de la chaine ANT-1. Puis, il y a eu des interpellations, et tout cet usage de la chimie habituelle. Alchimies encore, du régime bancocrate. Les politiciens ont peur de la rue et nous le savons. Dans l'air du temps, il y a aussi les élections, d'ailleurs toujours hypothétiques, enfermant pourtant, les représentations des partis de gauche dans un carcan tristement étriqué. Un vieil homme que j'ai rencontré sur la place vers 21h, alors très ému, les larmes aux yeux, s'est adressé à un groupe de jeunes ainsi : « pour une révolution, il faut du sang, prenez les armes et tuez-les ».
    Ce jeudi matin sur la place Syntagma, il y avait encore l'odeur de la chimie policière mais aussi celle de la vie, la notre. Nous étions là, autour du cyprès, porteur désormais de nos messages et surtout du sien. « Ce n'est pas un suicide, c'est un assassinat politique », puis ce nouveau graffiti sur le marbre : « Le nom du mort devait être Papandréou, le nom du mort devait être Samaras, le nom du mort devait être Karatzaferis... ».
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    "Le nom du mort devait être Papandréou..." - graffiti sur marbre - Place de la Constitution 5 avril 2012 au matin

    Par la radio (real-FM), on apprend qu'hier également, une retraitée a mis fin à ses jours en Italie. « Je ne pouvais plus vivre, d'une retraite amputée ainsi », tel fut son ultime message.
    Décidément, les messages ainsi ultimes se multiplient à travers l'Eurozone. Notre pharmacien étant un enfant des temps de l'occupation et de la famine de 1941, il a bien détecté l'odeur de l'époque et le vent mauvais. L'occupation revient, et pas seulement que dans les stéréotypes. Peu importe si c'est autrement. L'éditorialiste Trangas (real-FM), tient Madame Merkel pour responsable de cette nouvelle mauvaise Europe, mais sur la place Syntagma on se disait que c'est plutôt l'Union Européenne qu'il faut briser. « Eh Grecs, l'U.E. est en train de nous tuer », a crié un homme devant le cyprès.
    grece4.JPG "Ce n'est pas un suicide, c'est un assassinat politique" - 5 avril 2012

    Les membres d'une équipe de documentaristes venus d'Allemagne se sont confiés il y a quelques jours à un de mes amis : « cette Europe est morte, elle fait du mal à tout le monde », c'est dommage, je n'ai pas pu les rencontrer.
    Jeudi midi, Athènes sous une pluie fine, douceur.
    grece5.JPG Loukanikos - place de la Constitution - 4 avril 2012
    Sources


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