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    Après " Le Monde selon Monsanto " et " Notre poison quotidien ", Marie-Monique Robin enquête sur les méthodes de l’agroécologie dans différents points du globe. Un film plein d’espoir sur les solutions possibles à la crise alimentaire.

     

     

    Comment nourrir les 9 milliards d’habitants annoncés en 2050 ? Une émission de télévision a convaincu Marie-Monique Robin de poursuivre ses investigations sur l’urgence de produire autrement.

    Président de l’Association nationale de l’industrie agro-alimentaire, Jean-René Buisson y affirmait qu’aucune alternative aux pesticides n’était possible et qu’une agriculture bio entraînerait une baisse de la production de 40 % pour une hausse des prix de 50 %. Rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation des Nations unies, Olivier de Schutter, lui, prétend exactement le contraire. Qui croire ? Enquêtant aux quatre coins du globe, la journaliste a rencontré des paysans qui ont renoncé à ces insecticides et pesticides dont les coûts indirects colossaux ( pollution, énergie et santé publique ) ne sont jamais pris en compte.

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    Les Moissons du futur  Comment l’agro-écologie peut nourrir le monde est à l’affiche du  sixième Festival de films AlimenTERRE du 15 octobre au 30 novembre 2012. Le festival

    " vise à informer de façon objective un public large sur les différents enjeux permettant ou non un accès à une alimentation saine et suffisante pour tous. "

     

     

    Source : Arte

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    Connaissez-vous les novel foods, ces aliments de demain ?

     

    Concept récent, les novel foods pourraient bien s’implanter peu à peu dans notre quotidien et constituer une part non négligeable de notre alimentation du futur. Il est peut-être temps de s’y intéresser...

     


    Que mangerons-nous demain ? La question mérite réflexion, car l’alimentation humaine n’a jamais été dans une telle dynamique de mutation. L’Homme a commencé chasseur-cueilleur avant d’enfiler la tenue d’agriculteur pour cultiver les plantes et élever les animaux, de manière à disposer toute l’année de ce dont il a besoin. Cependant, depuis la seconde guerre mondiale et l’intensification des cultures, notre façon de nous nourrir ne cesse d’évoluer. L’apparition des supermarchés en France dans les années 1970, l’essor des fast-foods, le développement d’aliments génétiquement modifiés, etc. ont profondément transformé notre façon de consommer.
    Quelles surprises peuvent encore nous attendre ? Parmi les dernières originalités : les novel foods. Pour l’Union européenne, elles correspondent à tous les aliments qui n’ont jamais été consommés de manière « significative » sur le Vieux Continent avant… le 15 mai 1997. C’est très précis. Mais que sont alors ces nouveaux aliments ?

    Au revoir l’huile d’olive, bonjour l’huile de crevette

    Avec l’essor des technologies ou les tentatives de recréer du vivant à partir de cellules simples, on dispose de moyens innovants pour ajouter, retirer, synthétiser ou découvrir de nouvelles sources de nourriture. Ainsi le terme de novel foods regroupe les aliments ou ingrédients dont la structure moléculaire est nouvelle ou modifiée, à base de micro-organismes comme des algues ou des champignons unicellulaires, issus d’un extrait particulier de plantes ou d’animaux ou encore si le procédé de fabrication augmente la valeur nutritive.
    Pour avoir le droit de figurer sur la liste des novel foods, l’aliment doit être reconnu et validé comme tel par l’Efsa. L’agence européenne de la sûreté alimentaire publie même un catalogue avec tous les organismes et les molécules intégrant cette grande famille qui ne devrait cesser de s’agrandir.
    Des exemples plus concrets ? Au niveau des huiles par exemple, tournesols et olives pourraient peu à peu être remplacés par Schizochytrium, une algue unicellulaire, très riche en oméga-3 et dont on n’a cessé de vanter les vertus sanitaires. Une entreprise finlandaise propose quant à elle son huile conçue à base du krill Euphausia superba (un animal apparenté à la crevette) pour entrer dans la composition de certains produits de boulangerie ou boissons.
    Tout ne se restreint pas au développement de liquides gras. Des Norvégiens ont reçu leur label pour des vitamines K2 synthétiques tandis que dans le même temps une firme néerlandaise avait développé un sirop sucré composé de glucides combinés ensemble par des bactéries. Dans un avenir plus ou moins proche, on pourrait également imaginer que les morceaux de viande conçus in vitro à partir de cellules recevront cet agrément, encore faut-il qu’un procédé efficace soit mis au point. En revanche, les organismes génétiquement modifiés constituent eux un groupe à part et ne peuvent prétendre à figurer dans la liste des novel foods.



    Des novel foods sans danger ?

    Reste à véritablement peser le pour et le contre de chacun de ces ingrédients. Le bureau de validation s’intéresse évidemment aux considérations éthiques et, en théorie, aucun aliment à risque ne devrait se retrouver dans nos assiettes.
    Cependant, malgré des intentions louables, les débordements, prévisibles ou non, peuvent toujours arriver. L’épandage massif de pesticides n’avait pas pour intention d’empoisonner la population ou les agriculteurs, pourtant certains produits comme le chlordécone (entre autres) ont fait quelques ravages. Quant aux OGM, le débat sur leur innocuité fait toujours rage, comme on l’a encore vu récemment. Ces novel foods peuvent-elles susciter également la polémique, en surexploitant de nouvelles ressources naturelles ou en utilisant des procédés de fabrication dépassant certaines limites raisonnables ? Seul l’avenir nous le dira. Mais si elles se placent comme candidates pour composer l’alimentation de demain, il vaudrait mieux éviter de commettre des erreurs qu’on a déjà expérimentées dans le passé…

    Source : futura-sciences


      Je préfère encore la soupe aux cailloux, en voici une des nombreuses version...............


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     “La soupe au caillou”



    Là point de loup ou de re­nard dans ce petit conte de grand mère, mais un sol­dat en haillon re­ve­nant de guerre. S’ar­rê­tant de­vant une fer­mette, il cogne à la porte, de­man­dant l’hé­ber­ge­ment. La femme mau­grée : “Bon alors juste un coin sous le han­gar, parce qu’on n’est pas riche ici, on n’est vrai­ment pas riche !” L’homme ré­pond : “Mais c’est par­fait, je n’ai be­soin de rien d’autre, j’ai dans ma be­sace ce qu’il faut pour me nour­rir.
    - Ah bon, s’étonne la femme, à moi­tié ras­su­rée. Et lui d’ajou­ter : Je vous de­man­de­rais juste, si ce n’est pas abu­ser de votre bonté, une vieille mar­mite et de l’eau pour pré­pa­rer ma soupe au caillou.
    - On n’est pas riche ici, ré­torque la femme, mais on peut quand même prê­ter une mar­mite et de l’eau à un pauvre sol­dat qui nous les ré­clame. Et sou­dain son­geuse : Mais com­ment c’est-y que vous la faites votre soupe au caillou ?
    - On fait chauf­fer l’eau, bien comme il faut et on trempe le caillou de­dans. En­suite, il faut at­tendre - là c’est tout un art - que l’eau pé­nètre bien le caillou. Sui­vant l’at­tente de la per­sonne qui fait la soupe, celle-ci peut-être suc­cu­lente ou ratée.
    - Alors, c’est tout ? in­ter­roge la femme.
    - C’est tout, ré­pond le sol­dat. Mais bien sûr, si on met une poi­gnée de sel, la soupe n’en est que meilleure …
    - Ah, on n’est pas riche ici, mais on a quand même une poi­gnée de sel à don­ner.
    - Merci, dit l’homme dans un sou­rire, je sens qu’elle va être dé­li­cieuse cette soupe.
    - Cer­tai­ne­ment, conti­nue la femme, mais dites-moi, c’est vrai­ment votre caillou qui va lui don­ner du goût ?
    - Bien sûr, c’est lui, quand l’eau la pé­né­tré jus­qu’au cœur. Chez moi, dans mon pays, on ra­jou­tait un petit oi­gnon, mais bon, on n’est pas riche ici …
    - Ah, on n’est pas riche, mais on a tout de même un petit oi­gnon à don­ner. Et vous croyez que ce sera suf­fi­sant pour le goût ?
    - Bien sûr, elle va être dé­li­cieuse. Cer­tains, par chez moi, ajoutent aussi quelques ca­rottes … Mais ce n’est pas in­dis­pen­sable, on a une très bonne soupe sans cela, quand on n’est pas riche.
    - Aah, on a bien deux ou trois ca­rottes, au fond du garde-man­ger ! Ce n’est pas ça qui va nous rui­ner …
    - Vous sen­tez, de­mande l’homme, com­ment le caillou com­mence à par­fu­mer l’air ?
    - Ma foi, dit la femme, m’est avis qu’il fau­drait peut-être quelque chose en plus, vous croyez pas ?
    - Ah, évi­de­ment, les gens riches ajoutent un chou, mais ça c’est le grand luxe ! Ne vous fa­ti­guez pas, je vois bien que vous n’êtes pas riche et vous m’avez déjà énor­mé­ment donné.
    - Un chou, vous ap­pe­lez ça le grand luxe ! C’est vrai qu’on n’est pas riche, mais on a tout de même un chou et même un navet, quand il le faut.
    - Vous sen­tez cette bonne odeur, dit l’homme ? L’eau est en train de pé­né­trer le cœur du caillou. Allez donc mettre la table et vous pré­pa­rer, dans une demi-heure la soupe sera prête et ce soir vous êtes mon in­vi­tée.
    - Votre in­vité, dit la femme ?!! Mais je suis tout de même chez moi …
    - Peut-être, dit l’homme. Mais je vous in­vite à man­ger cette bonne soupe, que vous m’avez aidé à pré­pa­rer. Sans mon caillou, nous se­rions cha­cun seuls de notre côté et la soi­rée se dé­rou­le­rait bien plus tris­te­ment.
    - C’est bien vrai, dit la femme. Faut dire que vous m’avez in­tri­guée avec votre caillou et puis la conver­sa­tion ai­dant, j’ai vu que vous n’étiez point mé­chant, que j’avais même du plai­sir à vous voir vous ré­ga­ler à l’avance. Bon, main­te­nant, si on ren­trait man­ger cette soupe à l’in­té­rieur … je vous in­vite à ma table.
    Après la soupe, ils ont mangé une ome­lette aux lar­dons, de la sa­lade, du fro­mage et même une pomme fri­pée, ar­ro­sée d’un verre de cidre.
    Le len­de­main, l’homme a re­pris la route avec le caillou soi­gneu­se­ment em­ballé dans son sac.
    - Re­ve­nez quand vous vou­lez, lui a mur­muré la femme. Vous serez tou­jours mon in­vité.
    - Au plai­sir, a ré­pondu l’homme, mais main­te­nant, c’est à vous de faire en sorte qu’on vous in­vite.

    Fin

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    Faut il attendre la misère pour tenter d’y faire face et galèrer? Soyons les acteurs de nos vies, et montrons notre capacité à  nous passer des " idées lumineuses " de nos mollassons de gouvernants, plus préoccupés par la suppression de mots dans les formulaires administratifs, l’addition de taxes et d’impôts, et à la " réflexion " sur les moyens de laisser à d’autres le soin de gérer notre budget national, car ne soyons pas naïfs, on ne pourra pas tenir l’engagement de croissance. Devant cette perspective de misère programmée, il ne reste que la solidarité et le partage, seuls dans notre coin, nous sommes inutiles, ENSEMBLES NOUS POUVONS TOUT. Faites circuler MERCI !

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    Quel MAGNIFIQUE partage SOLIDAIRE à Saint-Nazaire !

    L’équipe Incredible Edible Saint-Nazaire a participé à la marche de SOLIDARITÉ le Croisic / Paris du 21 septembre au 17 octobre avec Gandhi International qui se déroule au même moment, de façon simultanée, en Inde.

    Des fruits et légumes CULTIVÉS par les citoyens jardiniers solidaires ont été offerts aux marcheurs de la LIBERTÉ.

    Les marcheurs solidaires de POLOGNE ont découvert le principe génial des incroyables COMESTIBLES pour faire l’expérience de l’abondance partagée des territoires en transformant l’espace public en jardin potager géant et GRATUIT. Ils vont démarrer le processus en Pologne dès leur retour, après la marche.

    Les organisateurs de Gandhi International trouvent le concept si efficace et facile à réaliser qu’ils aimeraient le GÉNÉRALISER. Ils lancent un appel aux citoyens jardiniers bienveillants des villes traversées par la marche pour participer et OFFRIR la nourriture à partager aux marcheurs avec les fruits et légumes cultivés localement.

    L’arrière petit fils de Gandhi, Anand Gokani, s’est rendu sur place à Saint-Nazaire pour soutenir cette merveilleuse mobilisation citoyenne :

    La Marche contre la misère fait étape à Pornichet

    On en parle dans Ouest-France

    Nous avons été contactés par une fondation d’agro-écologie citoyenne en INDE qui veut se lancer aussi dans la démarche Incredible Edible qui devient véritablement un mouvement PLANÉTAIRE.

    Merci à la magnifique équipe Incredible Edible Saint-Nazaire pour ce GÉNÉREUX partage des incroyables comestibles avec les marcheurs de la MARCHE contre la misère.

    Avec Gratitude,

    Nous PARTAGEONS…

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    incredible edible info

    Merci à vous tous qui croyez en ce nouveau paradigme des Incroyables Comestibles


    Incredible Edibles and World Interest


    Site d’information sur la marche contre la misère : ICI

     

    Source : www.incredible-edible.info via les Moutons enragés


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    Avec les smartphones, "les gens sont de plus en plus sous laisse électronique"

     

     

    Salariés sous surveillance: Vidéosurveillance, géolocalisation des véhicules professionnels, réseaux sociaux à portée de clic : jamais les outils à la disposition des entreprises pour surveiller leurs salariés n’ont été aussi accessibles, simples, et précis. Les domaines d’action peuvent sembler légitimes : la lutte contre les vols, le contrôle de la rentabilité, la prévention de la concurrence déloyale, ou de la diffamation de l’entreprise. Mais à quel moment la surveillance franchit-elle les limites posées par la loi ou la morale ? Où se situe la frontière entre une bonne gestion de l’entreprise et l’espionnage ? La vie privée des salariés est-elle menacée ? Une équipe d’Envoyé Spécial a enquêté sur ce phénomène de surveillance des salariés. Elle a recueilli des témoignages inédits, et enquêté sur ces espions, qu’on appelle des "implants" (faux salariés infiltrés) dans le monde de la sécurité. Une pratique moins exceptionnelle qu’on ne le pense... Plongée au cœur de ces entreprises entrées dans l’ère du soupçon.

    En matière de surveillance au travail, la Cnil s'assure notamment que les dispositifs de vidéosurveillance ne remettent pas en cause la liberté des salariés (en filmant des vestiaires, des locaux syndicaux, ou encore en surveillant de façon constante des salariés sans que cela soit justifié). Environ 3.000 dispositifs de vidéosurveillance en entreprise avaient été déclarés à la Commission en 2008-2009 et près de 6.000 en 2011, soit un doublement en trois ans. Entre 2010 et 2011, les plaintes liées à ces dispositifs ont également augmenté de 13%. Au cours de la même période, les plaintes liées à l'accès aux dossiers personnels constitués par les employeurs sur leurs salariés ont augmenté de 20%.

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