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Par Adam Lepaté le 17 Octobre 2012 à 08:39
Après " Le Monde selon Monsanto " et " Notre poison quotidien ", Marie-Monique Robin enquête sur les méthodes de l’agroécologie dans différents points du globe. Un film plein d’espoir sur les solutions possibles à la crise alimentaire.
Comment nourrir les 9 milliards d’habitants annoncés en 2050 ? Une émission de télévision a convaincu Marie-Monique Robin de poursuivre ses investigations sur l’urgence de produire autrement.
Président de l’Association nationale de l’industrie agro-alimentaire, Jean-René Buisson y affirmait qu’aucune alternative aux pesticides n’était possible et qu’une agriculture bio entraînerait une baisse de la production de 40 % pour une hausse des prix de 50 %. Rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation des Nations unies, Olivier de Schutter, lui, prétend exactement le contraire. Qui croire ? Enquêtant aux quatre coins du globe, la journaliste a rencontré des paysans qui ont renoncé à ces insecticides et pesticides dont les coûts indirects colossaux ( pollution, énergie et santé publique ) ne sont jamais pris en compte.
Les Moissons du futur Comment l’agro-écologie peut nourrir le monde est à l’affiche du sixième Festival de films AlimenTERRE du 15 octobre au 30 novembre 2012. Le festival
" vise à informer de façon objective un public large sur les différents enjeux permettant ou non un accès à une alimentation saine et suffisante pour tous. "
6 commentaires -
Par Adam Lepaté le 8 Octobre 2012 à 15:41
Connaissez-vous les novel foods, ces aliments de demain ?
Concept récent, les novel foods pourraient bien s’implanter peu à peu dans notre quotidien et constituer une part non négligeable de notre alimentation du futur. Il est peut-être temps de s’y intéresser...
Que mangerons-nous demain ? La question mérite réflexion, car l’alimentation humaine n’a jamais été dans une telle dynamique de mutation. L’Homme a commencé chasseur-cueilleur avant d’enfiler la tenue d’agriculteur pour cultiver les plantes et élever les animaux, de manière à disposer toute l’année de ce dont il a besoin. Cependant, depuis la seconde guerre mondiale et l’intensification des cultures, notre façon de nous nourrir ne cesse d’évoluer. L’apparition des supermarchés en France dans les années 1970, l’essor des fast-foods, le développement d’aliments génétiquement modifiés, etc. ont profondément transformé notre façon de consommer.
Quelles surprises peuvent encore nous attendre ? Parmi les dernières originalités : les novel foods. Pour l’Union européenne, elles correspondent à tous les aliments qui n’ont jamais été consommés de manière « significative » sur le Vieux Continent avant… le 15 mai 1997. C’est très précis. Mais que sont alors ces nouveaux aliments ?
Au revoir l’huile d’olive, bonjour l’huile de crevette
Avec l’essor des technologies ou les tentatives de recréer du vivant à partir de cellules simples, on dispose de moyens innovants pour ajouter, retirer, synthétiser ou découvrir de nouvelles sources de nourriture. Ainsi le terme de novel foods regroupe les aliments ou ingrédients dont la structure moléculaire est nouvelle ou modifiée, à base de micro-organismes comme des algues ou des champignons unicellulaires, issus d’un extrait particulier de plantes ou d’animaux ou encore si le procédé de fabrication augmente la valeur nutritive.
Pour avoir le droit de figurer sur la liste des novel foods, l’aliment doit être reconnu et validé comme tel par l’Efsa. L’agence européenne de la sûreté alimentaire publie même un catalogue avec tous les organismes et les molécules intégrant cette grande famille qui ne devrait cesser de s’agrandir.
Des exemples plus concrets ? Au niveau des huiles par exemple, tournesols et olives pourraient peu à peu être remplacés par Schizochytrium, une algue unicellulaire, très riche en oméga-3 et dont on n’a cessé de vanter les vertus sanitaires. Une entreprise finlandaise propose quant à elle son huile conçue à base du krill Euphausia superba (un animal apparenté à la crevette) pour entrer dans la composition de certains produits de boulangerie ou boissons.
Tout ne se restreint pas au développement de liquides gras. Des Norvégiens ont reçu leur label pour des vitamines K2 synthétiques tandis que dans le même temps une firme néerlandaise avait développé un sirop sucré composé de glucides combinés ensemble par des bactéries. Dans un avenir plus ou moins proche, on pourrait également imaginer que les morceaux de viande conçus in vitro à partir de cellules recevront cet agrément, encore faut-il qu’un procédé efficace soit mis au point. En revanche, les organismes génétiquement modifiés constituent eux un groupe à part et ne peuvent prétendre à figurer dans la liste des novel foods.
Des novel foods sans danger ?
Reste à véritablement peser le pour et le contre de chacun de ces ingrédients. Le bureau de validation s’intéresse évidemment aux considérations éthiques et, en théorie, aucun aliment à risque ne devrait se retrouver dans nos assiettes.
Cependant, malgré des intentions louables, les débordements, prévisibles ou non, peuvent toujours arriver. L’épandage massif de pesticides n’avait pas pour intention d’empoisonner la population ou les agriculteurs, pourtant certains produits comme le chlordécone (entre autres) ont fait quelques ravages. Quant aux OGM, le débat sur leur innocuité fait toujours rage, comme on l’a encore vu récemment. Ces novel foods peuvent-elles susciter également la polémique, en surexploitant de nouvelles ressources naturelles ou en utilisant des procédés de fabrication dépassant certaines limites raisonnables ? Seul l’avenir nous le dira. Mais si elles se placent comme candidates pour composer l’alimentation de demain, il vaudrait mieux éviter de commettre des erreurs qu’on a déjà expérimentées dans le passé…Source : futura-sciences
Je préfère encore la soupe aux cailloux, en voici une des nombreuses version...............
“La soupe au caillou”
Là point de loup ou de renard dans ce petit conte de grand mère, mais un soldat en haillon revenant de guerre. S’arrêtant devant une fermette, il cogne à la porte, demandant l’hébergement. La femme maugrée : “Bon alors juste un coin sous le hangar, parce qu’on n’est pas riche ici, on n’est vraiment pas riche !” L’homme répond : “Mais c’est parfait, je n’ai besoin de rien d’autre, j’ai dans ma besace ce qu’il faut pour me nourrir.
- Ah bon, s’étonne la femme, à moitié rassurée. Et lui d’ajouter : Je vous demanderais juste, si ce n’est pas abuser de votre bonté, une vieille marmite et de l’eau pour préparer ma soupe au caillou.
- On n’est pas riche ici, rétorque la femme, mais on peut quand même prêter une marmite et de l’eau à un pauvre soldat qui nous les réclame. Et soudain songeuse : Mais comment c’est-y que vous la faites votre soupe au caillou ?
- On fait chauffer l’eau, bien comme il faut et on trempe le caillou dedans. Ensuite, il faut attendre - là c’est tout un art - que l’eau pénètre bien le caillou. Suivant l’attente de la personne qui fait la soupe, celle-ci peut-être succulente ou ratée.
- Alors, c’est tout ? interroge la femme.
- C’est tout, répond le soldat. Mais bien sûr, si on met une poignée de sel, la soupe n’en est que meilleure …
- Ah, on n’est pas riche ici, mais on a quand même une poignée de sel à donner.
- Merci, dit l’homme dans un sourire, je sens qu’elle va être délicieuse cette soupe.
- Certainement, continue la femme, mais dites-moi, c’est vraiment votre caillou qui va lui donner du goût ?
- Bien sûr, c’est lui, quand l’eau la pénétré jusqu’au cœur. Chez moi, dans mon pays, on rajoutait un petit oignon, mais bon, on n’est pas riche ici …
- Ah, on n’est pas riche, mais on a tout de même un petit oignon à donner. Et vous croyez que ce sera suffisant pour le goût ?
- Bien sûr, elle va être délicieuse. Certains, par chez moi, ajoutent aussi quelques carottes … Mais ce n’est pas indispensable, on a une très bonne soupe sans cela, quand on n’est pas riche.
- Aah, on a bien deux ou trois carottes, au fond du garde-manger ! Ce n’est pas ça qui va nous ruiner …
- Vous sentez, demande l’homme, comment le caillou commence à parfumer l’air ?
- Ma foi, dit la femme, m’est avis qu’il faudrait peut-être quelque chose en plus, vous croyez pas ?
- Ah, évidement, les gens riches ajoutent un chou, mais ça c’est le grand luxe ! Ne vous fatiguez pas, je vois bien que vous n’êtes pas riche et vous m’avez déjà énormément donné.
- Un chou, vous appelez ça le grand luxe ! C’est vrai qu’on n’est pas riche, mais on a tout de même un chou et même un navet, quand il le faut.
- Vous sentez cette bonne odeur, dit l’homme ? L’eau est en train de pénétrer le cœur du caillou. Allez donc mettre la table et vous préparer, dans une demi-heure la soupe sera prête et ce soir vous êtes mon invitée.
- Votre invité, dit la femme ?!! Mais je suis tout de même chez moi …
- Peut-être, dit l’homme. Mais je vous invite à manger cette bonne soupe, que vous m’avez aidé à préparer. Sans mon caillou, nous serions chacun seuls de notre côté et la soirée se déroulerait bien plus tristement.
- C’est bien vrai, dit la femme. Faut dire que vous m’avez intriguée avec votre caillou et puis la conversation aidant, j’ai vu que vous n’étiez point méchant, que j’avais même du plaisir à vous voir vous régaler à l’avance. Bon, maintenant, si on rentrait manger cette soupe à l’intérieur … je vous invite à ma table.
Après la soupe, ils ont mangé une omelette aux lardons, de la salade, du fromage et même une pomme fripée, arrosée d’un verre de cidre.
Le lendemain, l’homme a repris la route avec le caillou soigneusement emballé dans son sac.
- Revenez quand vous voulez, lui a murmuré la femme. Vous serez toujours mon invité.
- Au plaisir, a répondu l’homme, mais maintenant, c’est à vous de faire en sorte qu’on vous invite.Fin
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Par Adam Lepaté le 3 Octobre 2012 à 18:44
Faut il attendre la misère pour tenter d’y faire face et galèrer? Soyons les acteurs de nos vies, et montrons notre capacité à nous passer des " idées lumineuses " de nos mollassons de gouvernants, plus préoccupés par la suppression de mots dans les formulaires administratifs, l’addition de taxes et d’impôts, et à la " réflexion " sur les moyens de laisser à d’autres le soin de gérer notre budget national, car ne soyons pas naïfs, on ne pourra pas tenir l’engagement de croissance. Devant cette perspective de misère programmée, il ne reste que la solidarité et le partage, seuls dans notre coin, nous sommes inutiles, ENSEMBLES NOUS POUVONS TOUT. Faites circuler MERCI !
Quel MAGNIFIQUE partage SOLIDAIRE à Saint-Nazaire !L’équipe Incredible Edible Saint-Nazaire a participé à la marche de SOLIDARITÉ le Croisic / Paris du 21 septembre au 17 octobre avec Gandhi International qui se déroule au même moment, de façon simultanée, en Inde.
Des fruits et légumes CULTIVÉS par les citoyens jardiniers solidaires ont été offerts aux marcheurs de la LIBERTÉ.
Les marcheurs solidaires de POLOGNE ont découvert le principe génial des incroyables COMESTIBLES pour faire l’expérience de l’abondance partagée des territoires en transformant l’espace public en jardin potager géant et GRATUIT. Ils vont démarrer le processus en Pologne dès leur retour, après la marche.
Les organisateurs de Gandhi International trouvent le concept si efficace et facile à réaliser qu’ils aimeraient le GÉNÉRALISER. Ils lancent un appel aux citoyens jardiniers bienveillants des villes traversées par la marche pour participer et OFFRIR la nourriture à partager aux marcheurs avec les fruits et légumes cultivés localement.
L’arrière petit fils de Gandhi, Anand Gokani, s’est rendu sur place à Saint-Nazaire pour soutenir cette merveilleuse mobilisation citoyenne :
La Marche contre la misère fait étape à Pornichet
On en parle dans Ouest-France
Nous avons été contactés par une fondation d’agro-écologie citoyenne en INDE qui veut se lancer aussi dans la démarche Incredible Edible qui devient véritablement un mouvement PLANÉTAIRE.
Merci à la magnifique équipe Incredible Edible Saint-Nazaire pour ce GÉNÉREUX partage des incroyables comestibles avec les marcheurs de la MARCHE contre la misère.
Avec Gratitude,
Nous PARTAGEONS…
incredible edible info
Merci à vous tous qui croyez en ce nouveau paradigme des Incroyables Comestibles
Incredible Edibles and World Interest
Site d’information sur la marche contre la misère : ICI
Source : www.incredible-edible.info via les Moutons enragés
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Par Adam Lepaté le 1 Octobre 2012 à 20:16
Avec les smartphones, "les gens sont de plus en plus sous laisse électronique"
Salariés sous surveillance: Vidéosurveillance, géolocalisation des véhicules professionnels, réseaux sociaux à portée de clic : jamais les outils à la disposition des entreprises pour surveiller leurs salariés n’ont été aussi accessibles, simples, et précis. Les domaines d’action peuvent sembler légitimes : la lutte contre les vols, le contrôle de la rentabilité, la prévention de la concurrence déloyale, ou de la diffamation de l’entreprise. Mais à quel moment la surveillance franchit-elle les limites posées par la loi ou la morale ? Où se situe la frontière entre une bonne gestion de l’entreprise et l’espionnage ? La vie privée des salariés est-elle menacée ? Une équipe d’Envoyé Spécial a enquêté sur ce phénomène de surveillance des salariés. Elle a recueilli des témoignages inédits, et enquêté sur ces espions, qu’on appelle des "implants" (faux salariés infiltrés) dans le monde de la sécurité. Une pratique moins exceptionnelle qu’on ne le pense... Plongée au cœur de ces entreprises entrées dans l’ère du soupçon.
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