• http://img15.hostingpics.net/pics/719675article2012FRA06REPAS.jpg

     

    Conseil très simple, privilégiez la qualité ! En ces périodes de fêtes, les poissons nobles comme le saumon sont les stars de nos tables. Pourtant.........

    Petit rappel ! On le dit bon pour le cœur, la circulation et la lutte contre certains cancers. Le saumon, paré de ses vertus en oméga-3, cache pourtant une autre réalité. Depuis plusieurs mois, le saumon d’élevage norvégien est nourri aux pesticides. C’est la seule solution qu’auraient trouvée les pisciculteurs pour lutter contre un parasite naturel. Avec de possibles effets cancérogènes pour l’homme. Et une catastrophe environnementale avérée pour la faune aquatique.

     

     

    Les saumons d’élevage norvégiens qui finissent en filets dans les rayons réfrigérés des supermarchés avant d’atterrir dans nos assiettes sont nourris aux pesticides. Cette information, révélée( vidéos) en juin 2010 dans l’émission " Pièces à conviction " (France 3), fait l’objet d’un nouveau rapport d’une ONG norvégienne, Green Warriors. Les Français sont directement concernés puisque 80 % des saumons qu’ils consomment ( près de 100 000 tonnes importées chaque année ! )viennent des fjords norvégiens. Or, c’est au cœur de ces vallées glaciaires que le saumon est victime des attaques d’un parasite naturel, le pou de mer.

    http://img15.hostingpics.net/pics/540511luseskader60.jpgPoisson sauvage atteint par le pou de mer autour des fermes salmonicoles (John Øistein Berg/Rapport des Green Warriors de Norvège)


    Connu depuis longtemps des biologistes, le pou de mer est un petit crustacé de 8 à 12 mm qui se nourrit de la peau, du sang et du mucus des poissons, provoquant de grosses tâches marrons sur le dos du saumon. Sa prolifération est devenue le cauchemar des propriétaires de fermes piscicoles norvégiennes. Pendant des années, les pisciculteurs ont traité les poux de mer à coups d’antibiotiques, mais cela ne fonctionne plus. Pour « épouiller leurs stocks », ils utilisent désormais du diflubenzuron, un produit chimique reconnu comme pesticide. Ils le mettent dans la nourriture avant de la déverser dans les cages où se pressent des dizaines de milliers de saumons.

    Dès juin 2010, cette information conduit Bruno Le Maire, ancien ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, à écrire à son homologue norvégienne : « Cette substance ne dispose pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) communautaire ou française en tant que médicament vétérinaire. Elle est réservée au traitement phytopharmaceutique de certaines espèces végétales et à la désinsectisation des bâtiments d’élevage. » Et de conclure : « Pour ces raisons, son administration aux poissons destinés à la consommation humaine n’est pas autorisée » [1]. Le saumon norvégien traité au diflubenzuron ne devrait donc pas arriver dans les assiettes des consommateurs français.

    Invitée à expliquer les conditions d’emploi de ce pesticide, la ministre norvégienne ne tarde pas à répondre. Dans un courrier du 23 juin 2010, Lisbeth Berg-Hansen dénonce des « informations fallacieuses » [2]. Car si elle reconnaît l’utilisation de cette substance chimique dans les élevages norvégiens, elle assure qu’elle « est soumise à un strict contrôle vétérinaire » et que le pesticide a obtenu une autorisation nationale de mise sur le marché comme produit vétérinaire. Se voulant rassurante, elle précise qu’un délai de 100 jours est respecté entre l’administration du produit et la commercialisation.

    http://img15.hostingpics.net/pics/653205fotonorskhavbrukssentercreativecommonsjpgarticledisplay0.jpgFerme aquacole au nord de la Norvège (Norsk Havbrukssenter/Flickr/CC)

     

    De quoi éviter le dépassement des limites maximales de résidus de pesticides [3] dans la chair animale, assure-t-elle.Ce que craint l’ONG Green Warriors, c’est que ce pesticide contamine les espèces sauvages. « Environ 90 % du diflubenzuron ingéré par les poissons s’échappe par les matières fécales », mentionne leur rapport. Or, ces substances sont emportées par les courants du fjord et se répandent dans l’environnement, en adhérant fortement aux sédiments et matières organiques. D’après Green Warriors, les pesticides sont diffusées dans un rayon de 5 km depuis les fermes d’élevage. On s’aperçoit dans l’émission de France 3, que seul le saumon y survit, à la différence de toutes les autres espèces marines proches des bassins d’élevages. « Le traitement peut être désastreux pour tous les crustacés le long des côtes, y compris pour les crevettes, les crabes, les homards et les langoustes », précise l’ONG.

    Green Warriors exige le passage des fermes piscicoles à des systèmes de confinement, ce qui résoudrait en grande partie la contamination de l’environnement, le problème des poux de mer, et supprimerait la nécessité de recourir aux pesticides. Des normes et des contrôles plus stricts concernant l’utilisation de produits chimiques dans les fermes piscicoles sont également demandés. En juin 2010, Monica Frassoni, coprésidente du groupe des Verts au Parlement européen, a suggéré un boycott du saumon d’élevage norvégien si les pratiques d’élevage n’évoluaient pas. Quelques mois après voir formulé cette menace, un autre pesticide, le teflubenzuron [7], est venu s’ajouter à la nourriture du saumon…

    Voir le dossier dans son intégralité ici

     

    Sophie Chapelle / Bastamag

    Notes

    [1] La lettre de Bruno Lemaire

    [2] La lettre de Lisbeth Berg-Hansen

    [3] Lire à ce sujet Un pesticide par jour qui montre que les taux tolérés de pesticides ont été revus à la hausse par les normes européennes en 2008.

    7] La ministre norvégienne fait valoir que le teflubenzuron a été autorisé en Irlande et en Grande-Bretagne


    14 commentaires
  • http://img11.hostingpics.net/pics/996233208065531784713504606753120621n.jpg

     

    N'hésitez pas à faire tourner...

     

     

    Clip sur Monsanto de Kolibri
    Musique : Didox93

    http://img4.hostingpics.net/pics/856308monsantodesherbantroundup640px1.jpg


    8 commentaires
  • http://img15.hostingpics.net/pics/792334glaneurjpgcopie.jpg

     

    Alors que les bénéficiaires de l'aide alimentaire augmentent, certains se mettent à fouiller les poubelles des magasins pour récupérer les denrées consommables et les redistribuer.

    En France, on estime que près de 150 kg de nourriture par an et par habitant partiraient à la poubelle. Parallèlement, les associations caritatives voient le nombre de leurs bénéficiaires augmenter alors que l'aide alimentaire européenne est en sursis.
    Les glanage existe depuis plusieurs siècles. Il désigne depuis le moyen-âge le droit de ramasser la paille et les graines sur les champs après la récolte. Aujourd'hui, on appelle "glaneurs" des personnes nécessiteuses contraintes de faire les poubelles des marchés ou des magasins pour pouvoir se nourrir.
    Mais des glaneurs d'un autre type ont fait leur apparition. Ces derniers ne glanent pas par nécessité mais par conviction et rejet de la société de consommation. Aux Etats-Unis, on les appelle les "freegans". Ce mouvement a fait des adeptes en France. A Granville, Serge et Eugène, ancien instituteur et ancien chercheur en biologie moléculaire, scandalisés par le gaspillage, font les poubelles depuiis près de cinq ans. En une matinée, ils peuvent récolter jusqu'à près de 300 kilos de denrées consommables. 
    Les deux retraités ont mis en place un système de solidarité. Ils redistribuent leur collecte, une fois lavée et nettoyée. Leurs expéditions permettent de nourri entre 50 et 100 personnes sur Granville et ses environs.

     

     

    Belle action de solidarité, mais dans quel monde vivons nous quand même pour être obligé d'aller récupérer dans des poubelles de quoi nourrir son prochain.

    source : france 3 Basse Normandie

     

    La suite demain...........



    6 commentaires
  • http://img4.hostingpics.net/pics/369513fondationabbepierrechildrensmall57431.jpg

    6 000 surfaces d’affichage réparties sur tout le territoire, y compris sur l’île de La Réunion... la Fondation dénonce cette année le fléau de l’habitat indigne.

    Son programme “SOS Taudis” en métropole et son action “Stop ! kaz’indignes” sur l’île de la Réunion visent à éradiquer les logements insalubres et indécents qui mettent en péril la santé des habitants, locataires ou propriétaires.

    Au total, 600 000 logements en France seraient considérés comme des taudis.

    2 187 000 personnes vivent dans des conditions très difficiles ou dégradées : logements exigus, sans eau, sans WC, sans chauffage…

    http://img4.hostingpics.net/pics/948586fondationabbepierre20081.jpg

     

    Face à l’urgence de ce fléau national, la Fondation lance pour la première fois un site dédié à la lutte contre l’habitat indigne : non-aux-taudis.fr

    Deux visuels réalisés par l’agence BDDP et Fils pour la Fondation Abbé Pierre, illustrent la campagne Hiver 2012 de la Fondation ainsi qu’un clip dévoilé le jour du lancement de cette dernière.

     

     

      En ces périodes de grand froid, lorsque nous avons la chance d'être bien au chaud chez nous, d'autres ne partagent pas cette chance...
    Alors il y a les SDF, forcément... Mais pas que !!!
    Autour de nous, de moi, de vous, une personne sur 10 souffre du froid chez elle parce qu'elle n'a pas les moyens de se chauffer convenablement...


    http://img4.hostingpics.net/pics/358435aPierre.jpghttp://img4.hostingpics.net/pics/14599570850226p.jpghttp://img4.hostingpics.net/pics/3600901528537campagnehiverfap201112xl.jpg

    Images campagne hiver 2011/2012


    Alors c'est sûr...Publier tout ça ne change pas le quotidien de ces gens...Mais je pense que la prise de conscience est une étape importante pour faire bouger les choses !!!
    Si vous aussi vous le pensez... n'hésitez pas à partager cet article...

     



    12 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique