• Partie 1 movie trailer UNCUT-bande annonce officielle TEASER

    Dimanche : Partie 2 - bande annonce officielle TEASER


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    SarkoSam

     

     

    Vous verrez ! Je vous réserve une surprise.” Voilà quels étaient les mots du Candidat-Président de la République mardi 27 mars à Nantes, à propos de l’élection présidentielle.

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    Quelle pourrait être cette surprise ? Peut être devrions-nous nous interroger sur ce que Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, a autorisé par l’arrêté du 17 novembre 2003(JO 27/11/2003) : l’usage des machines à voter électronique.

    Cet agrément, basé sur une loi vieille de 1969, est le premier du genre dans l’histoire de la démocratie française, jusque là encore dans les mains des citoyens. Cette autorisation n’a pourtant, selon le document officiel, « pas de limitation de durée  ». De plus, la société agréée « pour vérifier la conformité des modèles de machines à voter  » est une société anonyme privée, humblement nommée « Bureau Veritas  ». Au vu du travail des organismes en charge des machines à voter, que l’on peut observer dans le consternant documentaire Hacking democracy (Pirater la démocratie) qui revient sur les fraudes concernant la réélection de George Bush en 2004, on peut légitimement développer un comportement de méfiance par rapport à ces ordinateurs de vote.

    Car, et peut être l’apprendrez-vous en lisant ces lignes, ces machines à voter ne vous apporteront rien d’autre qu’un modeste sentiment de satisfaction : celui d’avoir fait partie de l’avant-garde du progrès, faisant de vous des précurseurs de la démocratie moderne. Et quelle modernité ! La victoire des intérêts privés et de l’opacité sur la transparence et la pureté de l’investissement citoyen dont la justification officielle, à savoir « alléger les ressources humaines et financières nécessaires au déroulement des élections et de réduire la durée du dépouillement et de la centralisation des résultats  » laissera les démocrates sur leur faim.

    Alors que les néerlandais décidaient de revenir au vote papier en 2008 après 15 ans de vote électronique en dénonçant la fiabilité des machines Nedap (constituant près de 80% du parc des ordinateurs de vote en France), que l’Allemagne décrétait ces outils inconstitutionnels le 3 mars 2009, que l’Irlande se débarrassait de ces coûteuses machines face aux défaillances et aux risques de piratage, ou que sont disponibles sur Internet toutes les démonstrations des failles et limites de ces technologies, la République française, incarnée par son Président, encourage et promeut l’utilisation de ces gadgets antidémocratiques.

    Marchant sur les pas de son grand modèle George W. Bush, Nicolas Sarkozy feint d’ignorer les réticences des citoyens, qui, malgré le silence quasi total des médias, ont exprimé leurs vives inquiétudes à de nombreuses reprises, notamment au travers d’une pétition lancée par le site www.ordinateur-de-vote.org qui a recueilli plus de 100 000 signatures à ce jour.

    Peuple ! Rappelle toi de ce qu’il est advenu de ton choix en 2005, violé par ceux qui osent prétendre te représenter  ! Toi que l’on a si souvent opprimé, niant l’expression de ta volonté, te laisseras-tu spolier de tes derniers droits civiques, que sont la faculté de voter et de participer au dépouillement de l’élection du représentant suprême de la République ?

     Si voter pouvait changer les choses, il y a longtemps que ça serait interdit »disait Coluche. Cette maxime n’aura jamais été si juste qu’aujourd’hui. Refuser de participer à une élection truquée n’est pas, au contraire de ce que certains affirment pour entretenir le mirage démocratique, une preuve de résignation ou de lâcheté. C’est simplement l’acte de résistance pacifique ultime qu’ont les citoyens libres pour refuser le faux-choix qui leur est imposé.

     Article à faire tourner massivement avant, et pendant les élections !

    Agoravox

     

    papy


    Papyrodie du Papy Mouzeot

    Voir ici, son excellent article très documenté sur les machines à voter

     

    tSarkozy

    Les urnes électroniques à la
    rescousse d'un monarque
    en perdition

     


     

    papy1

     



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  • En divisant les votants grâce au système de parti politique, nous les manipulons afin qu’ils dépensent toute leur énergie pour des problèmes n’ayant aucune importance. C’est donc grâce à une action discrète que nous garantirons la pérennité de ce que nous avons si bien planifié et accompli."

    (1924 US Banker’s Association Magazine)

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  • Coup de théâtre! Eric besson se rallie à Hollande

     

    Coup de théâtre à quelques heures du premier tour de l'élection présidentielle. Éric Besson, ministre de l’Industrie, vient d'annoncer cette nuit sa démission du gouvernement afin d'apporter son soutien à François Hollande.. Alors que la côte de Nicolas Sarkozy est au plus bas dans les sondages d'opinion, un nouveau coup sévère vient d'être porté à la campagne du candidat UMP.


    Dans une interview accordée à Libération, Éric Besson, ministre de l’Industrie, vient d'annoncer cette nuit sa « démission du gouvernement afin d'apporter son soutien à François Hollande. »

     

    FAIRE TOMBER LE MASQUE
    EricBesson.jpgInterrogé par Nicolas Demorand, directeur de publication de Libération, M.Besson a déclaré vouloir « faire tomber le masque d'ignominie porté depuis cinq ans » en révélant au grand jour son « rôle d'agent infiltré au sein du gouvernement de Nicolas Sarkozy. »

    Membre de l'équipe de campagne de Ségolène Royal en 2007, Éric Besson avait démissionné de son mandat de secrétaire national à l'économie du PS puis rejoint Nicolas Sarkozy peu avant le premier tour de la précédente élection présidentielle. Un acte qualifié à l'époque de "traîtrise".

    « Croyez-moi, en 2007, sans en parler à personne, j'ai décidé seul de gagner les rangs de l'adversaire », a confié M.Besson. « J'ai considéré que tout était perdu avec Ségolène, mais je me refusais à laisser la France entre les mains d'un fou dangereux, un maboul complètement cintré qui voulait saigner les pauvres pour goinfrer les riches. Je suis vraiment de gauche, moi, monsieur ! »

     

    DES CHIFFRES FAUX

    Pressé de s'expliquer sur son zèle à la tête du ministère de l’Identité nationale et de l'UMP, Éric Besson a ensuite lâché une bombe politique. « Que ce soit à la Prospection, à l'Industrie ou à l'Immigration j'ai systématiquement contrevenu aux ordres du malfaisant Nicolas Sarkozy en présentant des chiffres faux, systématiquement faux ! »


    L’ex-ministre a rejeté l’accusation de sabotage de l’action gouvernementale en plaidant avec emphase pour son « sens de la dignité et son respect pour la valeur de tous les individus fondée sur la capacité de tout citoyen à déterminer entre le bien et le mal. »

    Puis d'ajouter qu'en admirateur du cinéma de Louis Malle, il lui était « évidemment impossible d'être le salaud de l'histoire, un traître. De séparer des familles et d'éparpiller des destins. J'ai trop aimé le film "Au revoir les enfants" pour laisser faire ces horreurs. Non, je ne suis pas un traître, croyez-moi sur parole », a particulièrement insisté M.Besson avant d'ajouter qu'il était toujours de gauche et qu'il ne demandait rien en échange de son ralliement, « sinon un poste de secrétaire d'Etat, de préférence dans un ministère avec vue sur la Seine. »

    Interrogé sur son modus operandi, Éric Besson a confié que ses cabinets successifs « ont organisé des réseaux d'exfiltration des familles de sans-papiers avec le concours discret de RESF et de la Ligue des Droits de l'Homme. Des préfets, proprement écoeurés par le projet politique de l'abominable Sarkozy, nous ont spontanément apporté leur concours et depuis cinq ans, à la barbe du pouvoir, plus aucun enfant n'a été raflé à la sortie de son école. »

     

    DES RÉACTIONS EN MASSERéagissant sur Europe1 Nathalie Kosciusko Morizet, porte-parole de Nicolas Sarkozy, a provoqué l'effroi par des propos particulièrement maladroits, « si le président est réélu, les traîtres et les mauvais Français seront tous pendus à des crocs de boucher ! »

    Le candidat du Modem François Bayrou, à la recherche d'un second souffle dans les sondages, a déclaré que « si tout cela s'avérait véridique, alors M.Besson pouvait légitiment retrouver sa place au sein de la République et intégrer son équipe de campagne en vue d'un large rassemblement au centre. »


    Jean Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche, n'a pas commenté les déclarations d'Éric Besson mais s'en est pris avec virulence au candidat Sarkozy : « Ces fascistes parfumés, ces vermines, ces rats qui quittent le navire payent leurs dix ans de politiques néolibérales destructrices. Bientôt l'UMP sera aussi insignifiant que le parti des chasseurs. Nous leur ferons les poches ! We are dangerous ! »

    Interrogé sur RTL François Hollande, prochain président de République, a estimé que le « destin de traître » d'Eric Besson le suivrait toute sa vie.

    Peachy Carnehan

    Source : Agoravox

     

     

     

     

     

    "...Je ne sais faire qu’un seul geste
    Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste
    Toujours du bon côté

    Je l’ai tellement retournée
    Qu’ell’ craqu’ de tous côtés
    A la prochain’ révolution
    Je retourn’ mon pantalon"


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