• Etes-vous atteint de la cyberdépendance ?

     

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    Faites ce petit test qui ne vous prendra que quelques secondes pour tester votre cyberdépendance ici

     

    Lisez ensuite cette synthèse pour en savoir plus

    La cyberdépendance est le fait de ne pas pouvoir s'empêcher de se connecter à Internet, dans le but d'éprouver du plaisir et/ou de soulager une tension intérieure (stress). De plus, le cyberdépendant ne contrôle pas le temps passé à "assouvir" son besoin d'Internet.
    Le fait de se connecter est réalisé en dépit des répercussions possibles sur sa vie. Comme dans toutes les dépendances, le sujet a tendance à ne pas percevoir (ou ne pas vouloir se rendre compte) du temps qu'il passe sur le net. Il y a une sorte de déni qui s'installe et le sujet croit avoir le contrôle de ses cyber -pulsions alors que ce n'est plus le cas.

    La "norme" fixée, pour considérer un internaute comme étant un cyberdépendant, représente une utilisation de 40 heures hebdomadaire. On ne compte pas dans ces 40 heures, les heures passées sur le net pour le travail. Il faut que ce soit pendant les loisirs de l'internaute.

     

     Le portrait type du cyberdépendant

    Avant, on trouvait majoritairement de jeunes hommes de 25 à 30 ans. Actuellement, ce trouble tend à se généraliser aux membres des deux sexes et touche des catégories d'âges variées, allant de l'adolescent surfant sur l'ordinateur familial aux cadres quadragénaires utilisant l'ordinateur du bureau pour assouvir leurs passions pour le net.
    On peut donc dire, qu'il n'y a pas de réel portrait type.
    Le fait que l'ordinateur se soit démocratisé, et soit devenu un objet abordable (et incontournable) permet à toutes les classes sociales d'être potentiellement atteint par  la cyberdépendance.
    Ce qui différencie les hommes des femmes est l'objet des recherches effectuées, ainsi que la manière de percevoir le réseau.
    Les femmes sont d'avantages à la recherche du grand amour (rencontres, chat ou encore agence de rencontre virtuelle) et elles utilisent plus Internet comme moyen d'information.
    Alors que les hommes sont plus à la recherche de sites à caractère érotique, voir pornographique.

    On remarque également que ce "phénomène" touche de plus en plus en plus les jeunes (moins de 20 ans), qui sont peut-être moins apte à gérer leur temps de connexion. On a déjà pu observer des jeunes passer des nuits blanches à jouer à des jeux vidéo. Grâce à internet, cette passion pour les jeux se trouve amplifier par le fait que l'on ne joue plus contre l'ordinateur, mais contre d'autres personnes (rend plus interactif et plus imprévisible le jeu) et ceci quelle que soit l'heure de connexion. Donc les jeunes sont plus visés par le jeu pathologique On-line.

     

    Cyberdépendance : une vraie dépendance ?

    Il semble que la cyberdépendance, ne soit pas une dépendance en soi, mais qu'elle est le "véhicule" d'autres dépendances. On a envie de parler de "méta-dépendance". En effet, grâce à la cyberdépendance, le surfeur peut assouvir ses pulsions, comme la recherche de sexualité, de jeu, besoin d'informations, etc.
    Internet possède de grands avantages pour permettre l'accomplissement des compulsions:
    • L'accès 24 heures sur 24 
    • L'anonymat
    • L'attrait de l'inconnu
    • Les rencontres peuvent devenir quotidiennes, de multiples fois par jour
    ·         L'anonymat permet de se confier et de parler plus librement, sans craindre d'être jugé
    Néanmoins, on peut parler de dépendance, car la réduction de l'anxiété se fait par le biais de l'internet. C'est l'internet qui permet aux cyberdépendants d'éprouver du plaisir.

    Ce n'est pas un simple objet comme le serai une seringue pour le toxicomane, car la seringue est "l'outil" qui sert à introduire le produit (de la dépendance) dans le corps. L'ordinateur, l'internet peut être perçu comme étant la substance elle-même. La relation de dépendance se fixe sur le net aussi bien que sur le sujet recherché par le cyberdépendant (grâce au net, je vais pouvoir trouver encore plus...)

     

    Comportement du cyberdépendant

    Le cyberdépendant a tendance à s'isoler du monde réel, afin de pouvoir rejoindre son monde virtuel. Il faut dire que ce nouveau monde possède des avantages sur le monde réel: Il permet au cyberdépendant d'assouvir ses envies, sans avoir à subir les contraintes du monde "extérieur". Il y a une vision biaisé de la réalité.
    De plus, le cyberdépendant a le sentiment de contrôler son environnement au gré de ses désirs. Il va vouloir, de plus en plus souvent, avoir recours au net afin de se soustraire aux contingences que nous impose la vie.
    La personne cyberdépendante a tendance, comme l'alcoolique, a se réfugier dans le déni et voir même à devenir agressif lorsque son entourage tente de le confronter à la réalité.
    Le cyberdépendant va développer des obsessions vis-à-vis du net (ne plus penser qu'à sa prochaine connexion, ce qu'il va trouver ou à ce qu'il a déjà trouvé, etc.).
    La connexion va devenir compulsive et il ne va plus songer qu'à la connexion, car cette action va entraîner une baisse de son anxiété.
    Généralement, le cyberdépendant va en vouloir encore plus. Il lui faut des sensations de plus en plus fortes, ce qui entraîne une escalade dans la recherche des sensations (de plus en plus de connexions et de plus en plus longue) mais également dans la "nature" de l'information.

    Il y a une hausse du seuil de tolérance.

     

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    Cyberdépendance : diverses sortes...

    Il existe plusieurs types de cyberdépendance, bien qu'elles se ressemblent par le fait que le cyberdépendant passe du temps sur le net, à la recherche "d'informations" au sens large du terme. Ce qui crée la diversité, vient de la nature de l'information qui est visée. En effet, nous avons pu découvrir qu'il existe :

    • Une cyberdépendance à caractère relationnelle (Facebook, chat, forum, etc.)
    • Une cyberdépendance aux jeux en réseau. 
    • Une cyberdépendance à caractère sexuelle.
    • Une cyberdépendance dite "générale"

     

     

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    Les causes :

    Les mécanismes de ces diverses cyberdépendantes sont les mêmes quelle que soit l'information recherchée. Le cyberdépendant cherche à  assouvir ses envies, réduire ses anxiétés, etc. par le net.

    Avec l'avènement des outils informatiques, les cas de cyberdépendance non cessées d'augmenter notamment par de nombreux facteurs qui peuvent être d'une grande importance chez les individus qui sont plus ou moins sensibles à la présence de ces facteurs qui vont être expliqués ci-dessous.

    • La découverte d'internet : La découverte d'internet est donc la première de ces causes, une personne qui décrouvre internet pour la première fois est en quelque sorte émerveillée par toutes les options que lui offre ce nouvel outil à porté de main, ce qui peut impressionner certaines personnes. La découverte d'internet peut se comparer à l'enfant qui découvre un très grand magasin remplis de jouets. Il est subjugué par toutes les couleurs et les jeux.
    • La fuite de la réalité : La personne cyberdépendante cherche à échapper au stress du quotidien. A la période de l'adolescence, les adolescents peuvent éprouver des difficultés à trouver leur autonomie, ils cherchent à construire un monde où les parents ont un minimum d’influence sur eux et c'est pour ça que les jeux en réseau sont un parfait un moyen d'échapper à la réalité. En effet les jeux de rôle ont des repères incertains qui offre une société plus satisfaisante que la société réelle et affirme leur autonomie.
    • La recherche de résultat dans les jeux de type MMORPG est tel que le cyberdépendant essaye de devenir le meilleur au sein du jeu où il joue et donc il rentre dans la logique suivante : plus je joue, plus j'ai de résultats, plus je suis reconnu, plus je suis récompensé. Or la récompense est une composante essentielle de l'addiction.
    • L'utilisation courante: Le fait d'utiliser de plus en plus l'ordinateur ou internet dans la vie courante peut entrainer chez certains individus la cyberdépendance, et on sait qu'une utilisation de 30 minutes chaque jour peut créer un phénomène de dépendance.

     

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    Les conséquences physiques

    L'utilisation excessive de l'ordinateur causée par la cyberdépendance peut entrainer des troubles physiques plus ou moins graves provoqués par une trop grande période passée devant l'ordinateur donc une durée trop importante pour les yeux devant l'écran, une position inconfortable longue ou encore un non repos pour l'organisme qui vont être décrit ci-dessous.


    Sécheresse des yeux
    :

    La sécheresse oculaire est associée à une fatigue visuelle puisque le film lacrymal*  qui est maintenu en permanence par le clignement spontané des paupières. C’est ce clignement qui empêche le dessèchement de la cornée. Nous clignons des yeux environ 20 fois par minute en temps normal et jusqu’à 5 fois moins devant l’écran. Ce qui provoque l'asséchement des yeux.

    La position de l’écran par rapport aux yeux constitue également un facteur de variation de la sécheresse oculaire. Le volume lacrymal est plus important lors d’un regard dirigé vers le bas, plutôt que vers le haut. 

    Ces tâches exercent une influence sur la sécheresse oculaire, puisqu’elles requièrent une attention concentrée qui réduit la fréquence des clignements et altère la surface de l’oeil.

    Film lacrymal: c'est une fine couche humide qui protège les yeux


    Maux de tête ou migraines :

    Les maux de tête sont dus à la trop forte luminosité de l'écran qui provoque au bout de plusieurs heures d'utilisation de l'ordinateur des migraines.

     

    Maux de dos ou d'épaule :

    Ces maux de dos et d'épaules sont essenciellement provoqués par la posture adopté lors de l'utilisation de l'ordinateur, puisque essentiellement chez les adolescents, ils sont soit allongés sur leur lit devant leur ordinateur portable tout en regardent l'écran ce qui donne une position courbé et donc une position anormal pour le dos, ce qui provoque des douleurs à terme. Aussi ces maux de dos et d'épaules sont causé par une mauvaise posture assise devant l'ordinateur.

     

    Syndrome du canal carpien :

    Le syndrome du canal carpien a pour origine une compression du nerf médian dans un canal inextensible, constitué par les os du carpe et par le ligament annulaire. 

    Provoqué par l'augmentation du volume des tendons (suite une sollicitation importante, gestes répétitifs, combinés à de la force, tractions et frottements des tendons trop importants. Quand ces structures enflent (tendinites ou ténosynovites), elles compriment le nerf médian. Et plus elles frottent les unes contre les autres, plus le reflexe inflammatoire est entretenu.

     

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    Amaigrissement :

    L'amaigrissement est une conséquence de la cyberdépendance puisque la personne à tendance à sauter les repas et même à ne pas prendre conscience qu'elle ne s'est pas nourri, on constate sur une période relativement courte une perte de poids de la personne cyberdépendante.

     

    Insomnies ou changements dans le cycle du sommeil :

    Des troubles de sommeil causé premièrement par l'utilisation excessive de l'ordinateur jusqu'à être irrégulier dans les cycles de sommeil puisque le cyberdépendant à tendance à l'utiliser très tard dans la nuit voir jusqu' à tot le matin. Et deuxièment, une personne qui est devant son écran peut avant d'aller se coucher ne pas pouvoir s'endormir puisque le cerveau est en forte activité lorsqu'il est devant un écran.

    => En conclusion les conséquences physiques sont principalement causés par la trop grande utilisation de l'ordinateur (ex: En Corée du Sud une personne de 24 ans est décédé après 86 heures de jeu).

     

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    Les conséquences psychologiques

     

    Les différentes conséquences psychologiques causées par la cyberdépendance, sont soit des conséquences dues à l'utilisation abusive de l'ordinateur ou des conséquences par la privation de l'ordinateur, celles-ci seront décrites ci-dessous:

    Conséquences dues à l'utilisation abusive de l'ordinateur:

    • Une perte d’appétit
    • Une réduction des capacités intellectuelles et mémorielles
    • Une propension au mensonge

    Conséquences dues à la perte du moyen d'assouvir l'addiction :

    Un comportement d’agitation et/ou d’irritabilité lorsque privé d’un ordinateur.
    La perte du moyen d'assouvir la dépendance peut entrainer : de l'angoisse, de la déprime, de l'irritabilité ou malaise général pour la personne.

     



     

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    Quelques chiffres sont intéressants à noter :
    - Chaque minute, 35 heures de vidéos sont envoyées sur Youtube.
    - 48% des 18-34 ans vont sur Facebook à leur réveil.
    - 57% des personnes parlent plus facilement sur internet que dans la "vraie vie".
    - Seulement 28% des utilisateurs de Google+ sont de sexe féminin.
    - 44% des emails ne sont jamais ouverts.

     

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    Sources :pecyberdependance, images du net

     

    Commentaire de : Lady Gaga qui à le mérite de remettre les choses à leur juste place !!! Le réel avant le virtuel ! Et tant mieux si les deux mondes peuvent cohabiter en toute sérénité en privilégiant le monde réel

    .Bonjour Adam

    Les débuts du blogueur sont toujours difficiles.Puis, passées les premières difficultés techniques, rédactionnelles, identitaires, etc... vient la période euphorique où la première bouteille (la première note !) est lancée à la mer. Pendant cette période, les blogueurs ne font pas très attention au nombre de visiteurs  :
    - ils n'y pensent même pas
    - ils ne savent pas comment mettre un compteur sur leur blog
    - ils sont plus préoccupés par trouver le titre et le contenu de leur prochaine note.
    Puis, un matin,un commentaire vient éclore miraculeusement au pied d'une note. Stupéfaction , fébrilité : un inconnu a trouvé mon adresse et a poussé la porte de mon blog. En plus, ô surprise, il a laissé un message. Qu'est-ce qu'il a bien pu vouloir me dire ? A-t-il trouvé ma note passionnante ? Va-t-il m'éreinter ? En général, les commentaires sont plutôt sympathiques ; ouf ! Et petit à petit s'installe l'excitation, la curiosité et le désir de multiplier les notes ...pour multiplier les visites et les commentaires. S'installe également la promenade régulière, tôt le matin ou tard le soir, dans la blogosphère où l'on fait parfois des rencontres inattendues - véritables coups de foudre- ou rencontres bof-bof. Ces promenades sont mises à profit par le blogueur pour admirer avec une pointe d'envie toutes les ressources techniques disponibles mises en place par d'autres blogueurs. Commence alors la période où il va s'escrimer à les mettre en œuvre à son tour -moyennant des heures et des heures d'essais infructueux.
    Ca y est, subrepticement, l'addiction s'est installée.Le blogueur commence par regarder ses "stats" plusieurs fois par jour. Dès qu'il se lève, - de + en + tôt -, il vérifie le nombre des visites et maudit les dimanches ou les vacances et jours fériés parce qu'alors la fréquentation chute (c'est bien sûr général)....
    L'écran de l'ordi a insidieusement remplacé l'écran de la télévision. Le blogueur addict scrute compulsivement plusieurs fois par jour son compteur, comme un ado qui vérifie 10 fois dans la journée la boîte aux lettres pour y chercher la lettre que sa dulcinée ...ne lui a pas envoyée.
    Le suivi du classements du blog dans les compteurs sont aussi une source d'augmentation de l'addiction. Jusqu'au jour où le blogueur qui a atteint son palier de fréquentation devient fataliste et s'en contente, ou écœuré arrête.
    C'est grave Docteur ? Avant de répondre, je dirai qu'il ne faut pas confondre l'addiction des ados collés à leur MSN ou MySpace (voir l'article de Libé d'aujourd'hui qui en fait sa une : l'internet drague les ados) avec l'addiction des blogueurs adultes semi-pros.

    Article d'Henri Kaufman

    La réalité, elle est là !!! alors oui il faut privilégier les véritables relations humaines.... le reste c'est du virtuel car on sait pas vraiment à qui on a affaire derrière son ordi.

    Lady Gaga

     

     

     


    Cliqu 


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  • La vie sans Sarközy
    (épisode 8 : en 2012 on va leur faire un dessin)

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  • A huit jours des élections, le Papy en remet une couche , sa Papyrodie est aussi séduisante que la pertinence de ses arguments !!!  Vu ici

     

     

     Mobilisation Vote

     

    S'abstenir c'est dérouler
    le tapis rouge à Sarközy !


    Jean-Yves Dormagen, professeur de sciences politiques à l’université de Montpellier 1, s’est livré pour Le Monde à une intéressante étude, pour tenter de montrer quels peuvent être les effets sur les résultats du vote d’une forte abstention.

    Selon les résultats de ce travail de projection, une faible participation à l’élection présidentielle peut bouger les lignes, dans des proportions cependant insuffisantes pour bouleverser le scénario de l’élection, si les sondages sont justes.

    Grosso modo, le principe de l’étude de J-Y. Dormagen est le suivant : il analyse la structure de l’électorat (par tranche d’âge et par catégorie socioprofessionnelle) des candidats dans des sondages récents et la compare à la structure de l’électorat de 2002, où fut enregistré le taux d’abstention record pour une présidentielle. Il crée ainsi un modèle théorique.

    « Si on fait l’hypothèse que la participation est la même en 2012 qu’en 2002 (abstention à 28,4 %) qu’elle se distribue socio-démographiquement de la même manière, et que les ventilations des électorats dans les sondages sont fiables, on peut produire un modèle qui projette l’effet socio-démographique sur les intentions de vote », explique le chercheur. Il est passé aux travaux pratiques...

    Jean-Yves Dormagen a réalisé deux modèles. Le premier tient compte de la catégorie socioprofessionnelle des électeurs. L’effet d’une forte abstention, type 2002, est alors très réduit. Le second est fondé sur l’âge des votants. Là, un effet est notable en faveur de Sarközy, dont l’électorat est plus âgé.

    Dans une projection fondée sur un sondage Ipsos réalisé les 30 et 31 mars, le chef de l’Etat, au second tour, gagne, avec une abstention à 28 %, 0,7 point, tandis que M.Hollande perd 0,7 point. L’écart créé est donc de 1,4 point. Mais si d’aventure l’abstention s’élevait à 35 %, cet écart monterait à 4 points.

    Une abstention de type 2002, avec les écarts actuels dans les sondages, ne bouleverserait pas la donne.  « Elle ne peut permettre au président-candidat de combler le retard qui est le sien au second tour, mais l’effet de l’âge est assez fort » note Jean-Yves Dormagen.

    Source : blog de Pierre Jaxel-Truer et Thomas Wieder (journalistes au Monde)

     


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    Enorme clash entre NDA et l’équipe du Grand Journal : "Dites combien vous gagnez !"

    Le candidat de Debout la République à l’Elysée Nicolas Dupont-Aignan s’en est pris vendredi soir aux « éditorialistes de bazar » lors du Grand journal de Canal+, espérant « s’en débarrasser un jour  », ce qui a provoqué les réactions indignées des animateurs de l’émission.

    « Je sais pourquoi les Français ne lisent plus les journaux : ils vont sur internet, parce que tous ces éditorialistes de bazar qui pondent toujours les mêmes articles, qui sont tellement coupés des réalités, qui gagnent un argent fou, ils croient connaître les Français mais ils ne (les) connaissent pas et on va s’en débarrasser un jour », lance le candidat souverainiste, qui prend des accents mélenchoniens, voire cheminadiens. Et s’il poussait enfin des cojones à nos politiques "populistes" pour dénoncer le pilier central de l’oligarchie, à savoir les médias de masse et la télévision (TV Lobotomie) en premier lieu, avec ses chiens de garde éructant, comme FOG en a montré l’ultime caricature hier soir ? Vont-ils enfin avoir le courage de se révolter et de dire leur quatre vérités à ces nouveaux Torquemada qui orientent la pensée et punissent les hérétiques ?

     

     

     

     

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    Aphatie, l’air patibulaire... mais presque

     

    NDA est-il populiste lorsqu’il demande à Michel Denisot et Jean-Michel Aphatie, qui, rappelons-le, l’avaient ridiculisé précédemment dans la campagne, combien ils gagnent, quelle somme astronomique ils empochent chaque mois ? Peut-être, et tant mieux ! Il y a quelques semaines, dans Ce soir ou jamais, Régis Jauffret avait très pertinemment fait remarquer que l’immense majorité des invités des plateaux télé gagnaient plus de 5000 et même plus de 10.000 euros par mois, et il demandait que pour chaque invité, on indique son revenu mensuel, afin que le public ait conscience de qui lui parle, des intérêts de ces privilégiés qui squattent les plateaux de télé, et qui ne peuvent pas être les mêmes que ceux des précaires ou des classes moyennes.

     

     

     

    Si FOG vomit sur tous les petits candidats et fait l’éloge de Sarkozy, si Denisot et Aphatie méprisent ouvertement les petits candidats et lèchent les bottes du pouvoir, leurs revenus - et leurs relations personnelles - n’y sont pas étrangers.

     

    Pour information, Ariane Massenet gagne 25.000 euros par mois (pour donner une idée, c’est le salaire annuel de quelqu’un qui gagnerait un peu plus de 2000 euros par mois ; c’est aussi 6000 euros de plus que le salaire du président Sarkozy). A chacun de juger si elle les mérite... Pour voir le début de la séquence, avec le "travail" d’Ariane Massenet, qui va entraîner la réaction de NDA, c’est par ici (la vidéo ne peut pas être intégrée sur demande de Morandini).

     

    ***

     

    MAJ : le 13 avril, sans doute suite au clash au Grand Journal, l’équipe de DLR a remis en ligne cette vidéo, où l’on voit Damien Lempereur, Directeur Stratégique de la campagne de Nicolas Dupont-Aignan, réclamer la suspension de la carte de presse de Jean-Michel Aphatie, Michel Denisot et Jean-Pierre Elkabbach. Invité de Daniel Schneidermann pour l’émission "Arrêt sur images", il réagissait au mauvais traitement infligé le 18 janvier 2012 par Denisot et Aphatie à son candidat (à revoir ici).

     

     

     

     SOURCE : Agoravox


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