A découvrir ou redécouvrir un aperçu de son talent, je vous le conseille......

Conférence gesticulée de Franck Lepage, (clic sur le lien pour la vidéo du spectacle) à Avignon, sur le thème " Inculture(s) - L'éducation populaire, monsieur, ils n'en ont pas voulu... ". Franck Lepage est l'un des 6 membres de la coopérative d'éducation populaire "Le Pavé". Militant de l'éducation populaire, il a été jusqu'en 2000 directeur des programmes à la Fédération Française des Maisons des jeunes et de la Culture et chargé de recherche associé à l’Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire.

Pot pourris des spectacles de Franck Lepage, de l’humour politique grinçant, mais tellement de vérités nous sont dévoilées dans son art à voir encore et encore…

La Qulture…

L’enjeux des retraites…

ATELIER DE DESINTOXICATION DE LA LANGUE DE BOIS  Dimanche 14 octobre 2012 de 11h à 15h
Avec Franck Lepage et Felipe Marquez

SCOP " LE PAVE " et " L’ENGRENAGE " coopératives d’Education Populaire

Franck Lepage et Felipe Marquez vous proposent de démasquer les " figures de style " de la langue de bois et d’en décoder les mécanismes. Et de trouver ensemble pleins d’exemples pour en rire.

Une fois les bases acquises, les participants sont invités à perfectionner leur art de la langue de bois en se prêtant à des jeux tels que de  jouer au conférencier, d’enlever la langue de bois d’un profil de poste, de traduire un article de presse, de faire une lettre d’amour en langue de bois ou d’écrire un " ridiculum vitae "… Puis nous rendons compte des travaux en petits groupes dans l’hilarité générale.

Plus d’infos : http://www.scoplepave.org/

THEATRE CARROSSERIE MESNIER

L’HESAV fait ses 400 coups avec une vidéo en stop motion juste énorme

Un délire complètement dingue et tellement bien réussi !!
C’est la première fois que je vois une animation humaine de ce type !!!
Ils utilisent les 11 étages de la tour de l’école de santé (en suisse) et ses étudiants pour faire une vidéo en stop motion représentant une animation pixelisée.
C’est super bien fait mais ça a du durer des heures de tournage.

L’HESAV fait ses 400 coups avec une animation artistique de l’artiste Guillaume Reymond pour l’Haute Ecole de Santé Vaud. Les onzes étages de la tour de l’HESAV a été animée tel un écran rudimentaire dont les pixels sont en fait les fenêtres et volets que 110 étudiants, collaborateurs et amis ont bougés pendant des heures.

Concept & realisation
NOTsoNOISY Guillaume REYMOND / Jongny CH / http://www.NOTsoNOISY.com
Jelena BARRAUD / Dorothéa CHUARD / Olivier CHUARD / Leeloo GRANGER / Noémie GRANGER / Antonio MARMOLEJO / Guillaume REYMOND / Martine REYMOND
TRIVIAL MASS PRODUCTION / Lausanne CH / http://www.trivialmass.ch
Romaine DELALOYE / Florian SCHMIED / Yves MERMOUD

On entend beaucoup parler de la crise économique, financière et sociale. Mais qui d'autre que les artistes savent le mieux la conter ?

Marquant le glas du capitalisme selon certains, ou une réorganisation de l'économie selon d'autres, la crise économique est l'occasion de (re)découvrir les joies du ralentissement ou de la récession économique : baisse des salaires, faillites, chômage, et tensions sociales.

S'il est extrêmement difficile pour le commun des mortels de comprendre les tenants et les aboutissants d'une crise économique, les artistes s'en sont fait plus ou moins brillamment les témoins. Que ce soit dans le rap, la folk ou la variété, certains s'y sont frottés et ont pondu des oeuvres de bonne facture. Voyons donc quels sont les morceaux qui ont le plus marqué la crise économique, ou du moins qui y sont intimement liés, puisque certaines chansons n'abordent pas la crise frontalement mais posent des questions sur le capitalisme, la société de consommation, les banques, le rapport à l'argent, etc…

Renaud- Son bleu

La plus belle chanson de Renaud, très émouvante ! l'histoire d'un père communiste qui a bossé dur et de son fils anar qui est parti se battre au nicaragua.

Tryo – Toi et moi

Un joli morceau folk / variété française du groupe Tryo, qui là aussi décrit bien l'époque actuelle, celle des problèmes liés au chômage, aux licenciements, à l'écologie, au néo-colonialisme et autres pays émergents.

Zazie – Je suis un homme

Critique de la société de consommation, du court-terme et de l'égoïsme par Zazie. Pas de lien direct avec la crise, mais les thèmes abordés s'en rapprochent.

Alain Souchon – Parachute doré

Une boîte coule, mais le décideur part avec un petit pactole, ou l'histoire des parachutes dorés, chantée par Alain Souchon.

Bambi Cruz – Ouvre les yeux

Bambi Cruz, alias le Jacques Cheminade du rap français ! Ce mec nous explique en 1997 tout ce qu'il va se passer en 2008 lors de la crise des subprimes. Et pas que. La société de consommation et l'embrigadement intellectuel décrit à travers les " esclaves modernes ", les rêves de " limousines " des imbéciles de cités, mais aussi la gouvernance mondiale qui " opère dans l'ombre ",  " génère de l'argent " et " possède des banques, des fabriques d'armes ", etc…

Moralité de l'histoire : " Apprenez que l'ennemi n'est pas forcément celui contre qui l'on se bat, mais celui qui profite des dégâts ". Qui a parlé de théorie du complot ?

Jessie J- Price

La très sophistiquée Jessie J voudrait oublier le " code barre ", car selon elle " nous n'avons pas besoin de cet argent, nous voulons juste que le monde danse ". Une belle utopie, dans une  belle chanson néanmoins, et le tout packagé dans un clip très bien réalisé.

Volo- Réguler

Aller vous faire speculer (clip)…

Miss hélium- attaque la banque

 

Miss hélium attaque la banque par ak1toneyo

 

 

Debt Bombe, je vous la remet, rien que pour les paroles

Vous vous rappelez c'était le 4 Aout..........les vacances !!!

Bob dylan - Workingman's Blues 

J'ai laissé le chef d'oeuvre pour la fin. Cette chanson qui semble nous ramener en 1929 est tirée de l'album "Modern times "de Bob Dylan, sorti en 2006. Pas de mots pour décrire la digne tristesse que chantonnent les notes de piano et la voix métallique et déclinante du plus grand parolier au monde. C'est à mon sens la chanson qui fredonne le mieux la définition même de la crise économique, et c'est ce que Bob Dylan sait de toute manière faire de mieux, raconter des crises et des injustices.

La traduction ici.

Il y en à pour tous les goûts, vous en trouverez bien une qui vous plaira ! Vous pouvez rajouter les vôtres !!!!  Bon et joyeux week-End  à tous !

@dam

Au terme de quinze mois d’une enquête préliminaire plus que discrète, le parquet de Paris a finalement décidé d’ouvrir, ce mardi 18 septembre, une information judiciaire « contre X » dans l’affaire de l’arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie au préjudice du Consortium de réalisation (CDR), autrement dit dans l’affaire Adidas/Crédit lyonnais.

Ouverte du chef « d’usage abusif des pouvoirs sociaux »  et « recel », cette information judiciaire contre X... vise implicitement ceux qui ont favorisé le recours – contestable – à une procédure d’arbitrage favorable aux intérêts de Bernard Tapie. A savoir Jean-François Rocchi, l'ex-président du Consortium de réalisation (CDR), Bernard Scemama, l'ex-président de l'Établissement public de financement et de restructuration (EPFR), voire Stéphane Richard, ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l’économie et actuel PDG d’Orange.

  Christine Lagarde elle-même est l’objet d’une instruction distincte pour « complicité de faux » et « complicité de détournement de fonds publics » devant la Cour de justice de la République (CJR, la seule juridiction habilitée à poursuivre et à juger les ministres pour des délits commis dans l’exercice de leurs fonctions).

La CJR a ouvert son enquête en août 2011, mais n’a – curieusement – toujours pas interrogé l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy.

Jean-François Rocchi et Bernard Scemama font, par ailleurs, l’objet d‘une autre procédure devant la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF).

A noter : les poursuites pour « recel » lancées par le parquet de Paris concernent, quant à elles, implicitement ceux qui ont bénéficié de cet arbitrage litigieux... au premier rang desquels Bernard Tapie lui-même. Une éventuelle mise en examen de l'homme d'affaires, qui s'est refait une indécente santé financière sous le mandat Sarkozy (lire ici, là et là), préfigurerait à coup sûr une cascade d'événements spectaculaires.

L'arbitrage à 403 millions remis en question ?

Les différentes enquêtes en cours vont maintenant se nourrir mutuellement, par le biais d’échanges de procès-verbaux (entre le juge d'instruction, la CJR et la CDBF), ce qui risque de mettre en difficulté la thèse de Christine Lagarde, qui a toujours juré avoir agi dans une parfaite légalité, en toute bonne foi, et pour le bien de l'Etat. Même si le recours très controversé à une procédure d'arbitrage, initié par la ministre de l’économie, a permis à Bernard Tapie d’encaisser, en 2008, quelque 403 millions d’euros, dont 45 millions de préjudice moral. Dans un grand final assez théâtral, Bernard Tapie s'en prend à François Bayrou, qui a osé comparer le montant sans précédent de cette indemnisation avec ce que reçoivent les familles endeuillées après un accident ou un décès causé par l'amiante (on peut lire le compte-rendu intégral de cette audition ici).

 « Mme Christine Lagarde n'a pas organisé un arbitrage », avait ainsi assuré son avocat, Yves Repiquet, lors d'une conférence de presse organisée en août 2011 en réaction à l’ouverture l’enquête de la CJR. « Mme Christine Lagarde s'est bornée à donner instruction à deux administrateurs au sein de l'EPFR (...) de ne pas s'opposer à la décision d'aller en arbitrage prise par le CDR », déclarait son défenseur

A terme, c’est pourtant la remise en cause de l’arbitrage par l’Etat qui deviendrait envisageable si les différentes procédures en cours prospèrent (lire ici l'article de Laurent Mauduit). Un fait nouveau, judiciaire par exemple, pourrait en effet permettre à Bercy d’entamer une procédure en annulation de l’arbitrage litigieux.

Vendredi, Mediapart dénonçait les lenteurs coupables de la justice dans ce dossier et dans l’affaire Woerth/Compiègne (lire ici), en pointant le rythme très paisible de la Cour de justice de la République, mais aussi celui du parquet de Paris.

L’ouverture d’information judiciaire ce mardi « n’a rien à voir » avec les critiques de Mediapart, répondent les services du procureur de Paris, François Molins. « La décision était déjà dans les tuyaux », assure-t-on. Dont acte. Mais pourquoi avoir attendu quinze mois ?

De source judiciaire, on se borne à répondre que « l’enquête préliminaire a permis d’effectuer une grosse vingtaine d’auditions très détaillées », et que la décision de confier cette affaire à un juge d’instruction indépendant a été prise « dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice », et pour la poursuite « dans un cadre adapté » des investigations (lire le communiqué du parquet de Paris ici).

Autant de choses qu'un juge d'instruction indépendant aurait pu faire lui-même, et peut-être plus rapidement. Le parquet de Paris a, certes, beaucoup de dossiers. Mais son attentisme peut s'interpréter comme une très grande prudence de nature politique. Selon plusieurs spécialistes du dossier, il n'aurait pas été opportun de lancer de telles poursuites lors du précédent quinquennat...

Selon des sources policières, la lenteur de cette enquête préliminaire peut aussi s’expliquer par le manque d’effectifs : seulement deux enquêteurs de la brigade financière auraient été affectés à cette affaire, et ils en ont beaucoup d’autres à traiter simultanément.

Source : Mediapart Par Michel Deléan