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    Le dispositif pénal voulu par l'ancien président Nicolas Sarkozy pour condamner la visite régulière de sites internet de propagande terroriste va être défendu par le nouveau ministre de l'intérieur, Manuel Valls.
    C'était l'annonce sortie de son chapeau par Nicolas Sarkozy le 22 mars 2012, lorsqu'il fallait bien trouver de quoi rassurer la population française après l'arrestation de Mohammed Merah, l'auteur des tueries de Toulouse. "Toute personne qui consultera de manière habituelle des sites Internet qui font l'apologie du terrorisme, ou véhiculant des appels à la haine ou à la violence, sera puni pénalement", avait déclaré l'ancien chef de l'Etat. Dimanche, le ministre de l'intérieur Manuel Valls a fait savoir qu'il reprenait à son compte le texte déposé par son prédécesseur Claude Guéant.

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    L'annonce de Nicolas Sarkozy avait suscité de vives réactions, notamment dans nos colonnes, tant il semble dangereux pour la liberté d'expression et de communication de vouloir ainsi pénaliser la simple consultation de sites exprimant une idéologie. Le danger est d'autant plus grand qu'il est très difficile de définir ce qu'est l'apologie du terrorisme.
    Le projet de loi renforçant la prévention et la répression du terrorisme, déposé in extremis par le Gouvernement deux jours seulement avant le second tour de l'élection présidentielle, précise que sera puni de deux ans de prison et 30 000 euros d'amende "le fait de consulter de façon habituelle un service de communication au public en ligne mettant à disposition des messages soit provoquant directement à des actes de terrorisme, soit faisant l'apologie de ces actes". Il prévoit des exceptions pour les seuls journalistes et chercheurs, sans accorder de souplesse pour les Français qui souhaitent simplement s'informer sur l'idéologie des terroristes, pour mieux la comprendre et peut-être la combattre. Selon l'exposé des motifs du projet de loi, le fait de visiter régulièrement de tels sites présenterait un "très fort risque d'auto-radicalisation".
    (Vidéo dans les commentaires)
    Pourtant, alors que le texte a été sorti de ses cartons en réaction à ses actes, il est apparu rapidement que Mohammed Merah ne consultait pas de tels sites, au moins pendant les mois où son accès à internet avait été placé sous surveillance.

    Outre le délit d'opinion institué par un tel texte, le projet de loi pose le problème de sa mise en application. Comment savoir quels sites les internautes visitent régulièrement ? Actuellement, et fort heureusement, les fournisseurs d'accès à internet n'ont aucune obligation de conserver traces de l'historique des sites web visités par leurs clients. Pourtant, l'étude d'impact publiée par l'ancien gouvernement disait bien que l'infraction pourrait être "déterminable en demandant les données conservées par le FAI pendant un an". Le risque est donc que la prochaine étape soit l'accentuation des exigences de conservation de données par les FAI français, à l'instar du projet de Big Brother britannique.

    En France, un délit de consultations régulières de sites internet existe déjà, s'agissant des visites de sites pédopornographiques. Mais nous avions démontré sur Numerama, en remontant l'historique de cette loi, que le délit n'avait été institué par Valérie Pécresse que pour combler l'absence de preuves matérielles saisissables chez les prévenus, lorsque les pédophiles consultaient des sites à distance, sans jamais rien télécharger. Il s'agissait d'un pur artifice juridique, qui n'avait pas vocation à s'étendre à d'autres domaines.

    A l'époque, en 2007, le Conseil constitutionnel n'avait pas été consulté sur ce nouveau délit.

    Et cette fois encore, le texte étant soutenu à la fois par l'UMP et par le nouveau gouvernement socialiste, le Conseil constitutionnel ne sera pas saisi pour vérifier la conformité d'un délit de consultation de sites internet avec la Constitution, censée protéger les libertés fondamentales.

    Guillaume Champeau
    Numerama

    Mais qu’appellent-ils terrorisme exactement? Si nous regardons du côté des USA, être contre le système bancaire s’apparente à du terrorisme, s’attaquer de manière directe ou indirecte à une grande entreprise comme Monsanto par exemple peut l’être aussi, toute information n’allant pas dans la ligne officielle du gouvernement pourrait devenir un acte de terrorisme, d’où le danger…


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    Faire du Sahara la première usine du monde, ce n’est pas pour tout de suite. Mais Markus Kayser, un designer industriel bricoleur qui a étudié au Royal College of Arts de Londres, teste dans une vidéo de 6 minutes  la première fabrique portative d’objets en verre. Utilisant les matériaux bruts disponibles au milieu des dunes (la silice contenue dans le sable et le soleil) il a mis au point un processus de vitrification inédit.
    A Siwa, dans le désert égyptien à l'est de la vallée du Nil, Markus Kayser débarque avec une petite camionnette blanche. Il en sort une machine insolite: une photocopieuse munies de deux panneaux photovoltaïques de part et d'autre, et surmontée d'une large lentille de verre.


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    Que vient faire une photocopieuse 3D dans cette production écologique en plein Sahara? La machine sert en fait à choisir et à dessiner la forme de l’objet à fabriquer. A la différence près que dans le processus conçu par le jeune designer, le laser habituel de la photocopieuse est remplacé par les rayons du soleil (concentrés par la lentille en un seul faisceau) et le papier à imprimer par du sable.
    Pour la fabrication d’un bol en verre, il suffira donc de mettre en marche la photocopieuse grâce à l’énergie recueillie par les panneaux photovoltaïques et de remplir de sable la vitre supérieure de l'engin. Une fois la forme de l’objet à réaliser choisie, le rayon solaire (qui suit les lignes d'un bol) met en fusion le sable, qui se solidifie. Bien sûr, à ce stade, le bol n'a pas l'apparence du verre transparent tel qu'on a l'habitude de le voir, mais il en a la solidité.


    bol
    La machine solaire de Markus Kayser peut fabriquer tout type d’objet en verre, de la forme la plus simple à la plus sophistiquée, et ne nécessite qu’une personne pour son fonctionnement.
    Une manière simple et rusée d’exploiter les ressources surabondantes du désert. A l’heure où le "réchauffement climatique" risque d’étendre les zones désertiques du continent africain, voilà une idée qui pourrait faire des émules.

     

     

    Fabriquer soi-même une imprimante 3D. Certes les objets qui sortent de ces imprimantes bricolées ont parfois le charme maladroit d'un collier de nouilles peintes pour la fête des mères, mais certains électroniciens parviennent à fabriquer avec elles des transistors utilisables.

    Signe d'immaturité ou de richesse, l'exploration est en ce domaine très broussailleuse. Outre les classiques résines époxydes ou poudres métalliques utilisées pour déposer couche par couche le matériau à durcir ou à fritter, certains expérimentateurs remplissent les buses de leurs imprimantes 3D avec du chocolat et même... du fromage en spray.

    Le concepteur Markus Kayser a laissé sa rêverie déambuler sur des chemins plus verts. Parti dans le désert avec son imprimante maison, il a demandé au soleil de lui dessiner un mouton de sable : plutôt qu'un rayon laser, c'est une lentille de Fresnel qui concentre les rayons solaires sur les grains de silicium et réalise leur frittage couche par couche. Solar Sinter, c'est son nom, est alimentée par des panneaux solaires photovoltaïques et guidée par le programme ReplicatorG à code source ouvert. Solar Sinter, c'est aussi le nom de la vidéo un brin poétique qui montre cette improbable imprimante perdue au mileu du Sahara.


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    Source: Slate Afrique : La photocopieuse qui fabriquait des bols dans le Sahara

     

    Vidéo


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    A Chamagnieu, paisible bourgade située à vingt kilomètres au nord de Bourgoin-Jallieu (Isère), les questions se bousculent autour de la gigantesque plantation de cannabis découverte mercredi 12 septembre chez un retraité par les gendarmes d'une brigade locale.
    C'est au cours d'une banale ronde de surveillance, dans le vaste jardin d'un sexagénaire habitant une maison isolée des environs verdoyants de cette petite commune, qu'une patrouille a mis au jour une parcelle "minutieusement organisée" de 5 000 m2 où poussaient quelque 502 plants à l'abri des regards.

    "PLUSIEURS MILLIERS D'EUROS"

    Selon la compagnie de gendarmerie de Bourgoin-Jallieu, il s'agit de la plus importante saisie de cannabis jamais réalisée dans la région. Au total, les gendarmes ont procédé à la fauche de près de deux tonnes de pieds de chanvre "suffisamment mûrs pour la récolte". Sa valeur est estimée à "plusieurs milliers d'euros".

    Le locataire de cette villa reculée, un ancien commerçant ambulant qui y vivait seul depuis deux ans, a été immédiatement interpellé et placé en garde à vue. Vendredi 14 septembre, il a été mis en examen pour "trafic de stupéfiants" et placé en détention provisoire. A cette étape des investigations, il risque dix ans de prison.

    Devant le juge d'instruction, ce "papy très calme, solitaire, et à la santé fragile" a d'abord varié les explications avant de reconnaître son implication, depuis 2009, dans l'organisation d'un trafic dont l'ampleur reste encore à déterminer. Auparavant, lors de sa garde à vue, il avait affirmé n'être qu'un maillon de la chaîne et percevoir un "loyer" mensuel de 2 000 euros pour garder la récolte, avant de se rétracter.

    "Il ne fait désormais plus aucun doute que l'homme n'était pas qu'une simple"nourrice". Le trafic paraît important : il semblerait qu'il existe des complices", a précisé le parquet de Bourgoin-Jallieu, qui a ouvert une information judiciaire.

    FORÊT DE 3 MÈTRES DE HAUT

    Lorsqu'ils frappent au domicile de Cerop D., 60 ans, mercredi 12 septembre, les gendarmes sont loin d'imaginer ce qu'ils sont sur le point de découvrir. Aux portes de la propriété, ils sont d'abord intrigués par la silhouette, étrangement semblable à celle du chanvre, des feuilles d'une haie qui dépasse de la clôture. "Une forte odeur de cannabis imprégnait l'air sur une centaine de mètres à la ronde", précise Jean-François Fèvre, commandant de la compagnie de Bourgoin-Jallieu.
    http://img15.hostingpics.net/pics/370621ducannabisimagedarchives.jpgEn pénétrant au domicile de l'homme, les patrouilleurs découvrent l'envers du décor : dans le jardin, gardé par un rottweiler, se dresse une "forêt de cannabis" de 100 mètres de long et 40 mètres de large, alimentée en eau par un important système d'arrosage.Les plants, disposés à 50 cm les uns des autres, quadrillent minutieusement la parcelle de culture. Certains mesurent même jusqu'à trois mètres de hauteur. Sur des étagères, les gendarmes découvrent de l'engrais et des séchoirs, bricolés à l'aide de paillasses et d'extracteurs d'humidité.

    Lors de la perquisition effectuée le jour même, les enquêteurs mettent également la main sur huit sachets conditionnés de 250 g, 700 g de résine de cannabis, et "quelques milliers d'euros" en coupures. Au pied de son lit, ils trouvent un fusil à pompe chargé de six cartouches. Deux carabines et un pistolet sont également saisis. Selon la compagnie de gendarmerie de Bourgoin-Jallieu, la récolte devait avoir lieu dans les prochains jours. Elle est finalement partie en fumée, celle d'un incinérateur local.

     

     

     

    Source : MidiLibre.fr


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    Le groupe français Le Peuple de l’Herbe a fait appel au réalisateur Wasaru et au designer Jebedai pour la réalisation de leur clip "Parler Le Fracas". Un clip d’animation mettant en scène des populations d’animaux subissant l’oppression des zélites !


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