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    Parodiant l'hommage aux disparus de la cérémonie des César, une vidéo mise en ligne lundi 18 juin rend un hommage grinçant aux personnalités politiques  qui, à gauche et à droite, disparaissent des écrans après la défaite de Nicolas Sarközy  en mai et celle de l'UMP un mois plus tard. Ainsi Claude Guéant, MAM, François Bayrou mais aussi Ségoléne Royal, Jack Lang ou Georges Tron nous quittent cette année.

     


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    Source : Slate


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    L'ex-président de la République Nicolas Sarkösy est nommément visé par une plainte avec constitution de partie civile pour "violation du secret de l'enquête et de l'instruction", et "violation du secret professionnel", dans le cadre de l'affaire de Karachi. Cette plainte, qui vise également celui qui fut, à l'Elysée, son conseiller chargé de la communication, Franck Louvrier, et son ex-ministre de l'intérieur,Brice Hortefeux, a été déposée lundi 18 juin devant le doyen des juges d'instruction du TGI de Paris par Me Olivier Morice  avocat des familles de victimes de l'attentat de Karachi, qui causa la mort de 14 personnes dont 11 Français, en mai 2002 au Pakistan.

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    Depuis le 15 juin, M. Sarközy est susceptible d'être visé par une procédure judiciaire, l'immunité présidentielle découlant de l'article 67 de la Constitution ne pouvant plus lui être appliquée. La plainte vise un communiqué diffusé par la présidence, le 22 septembre 2011, alors que des articles de presse évoquaient l'éventuelle implication de l'ex-chef de l'Etat dans le volet financier de l'affaire de Karachi. Les médias s'interrogent alors sur son rôle dans l'éventuel financement occulte de la campagne d' Edouard Balladur en 1995.

    "S'agissant de l'affaire dite de Karachi, affirmait le communiqué, le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier (...). Cela apparaît dans les pièces de la procédure." Cette déclaration, dont les services dirigés par M. Louvrier avaient endossé la paternité, violerait le principe d'indépendance de la justice dont le chef de l'Etat est institutionnellement le garant. L'Elysée n'était pas censé avoir    connaissance de pièces directement issues d'une procédure gérée, à Paris, par les juges d'instruction du pôle financier Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke .

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     "MANQUEMENT À SES DEVOIRS"

    Dès le 26 septembre 2011, Me Morice avait déposé une plainte visant les conseillers de la présidence de la République. Elle avait été classée sans suite par le parquet de Paris le 22 décembre 2011. Le 4 janvier 2012, le procureur de Paris, François Molins, écrivait à Me Morice, pour justifier le classement de la plainte : "Aucune enquête n'a été ordonnée à propos du communiqué de presse du 22 septembre 2011, dès lors que ce communiqué a été publié au nom du président de la République." Ce courrier désignait donc directement M. Sarközy comme ayant été à l'origine de la publication du communiqué. Or, le chef de l'Etat ne peut être mis en cause pour des actes rattachés à sa fonction et réalisés durant sa présence à l'Elysée que par la Haute Cour, et en cas de "manquement à ses devoirs", selon l'article 68 de la Constitution. Pour Me Morice, si l'Elysée a bien eu accès aux pièces de procédure, "un tel comportement est de nature à caractériser un manquement" aux devoirs de l'ex-chef de l'Etat.

    Par ailleurs, sur le fond du dossier, la plainte de Me Morice rappelle qu'"il est manifeste à travers le communiqué de la présidence de la République que Nicolas Sarközy n'est pas mis en cause, dans l'affaire dite de Karachi, en sa qualité de président de la République, mais du fait des fonctions qui étaient les siennes, en sa qualité de ministre du budget du gouvernement dirigé par Edouard Balladur de 1993 à 1995. Les actes qui sont susceptibles de lui être reprochés sont des actes totalement étrangers à sa fonction de président de la République".

    Dans le volet financier de l'enquête, il est apparu que M. Sarközy, alors ministre du budget, avait permis la création de la société luxembourgeoise Heine, par laquelle ont transité des commissions suspectes liées à la vente de sous-marins au Pakistan. M. Sarközy était aussi porte-parole de la campagne présidentielle de M. Balladur en 1995, et les juges postulent que des rétrocommissions, issues des marchés d'armement, auraient pu aider au financement de cette campagne. A la suite de la plainte de Me Morice, un juge d'instruction devrait être désigné pour mener  des investigations, s'il l'estime nécessaire.

    Gérard Davet et Fabrice Lhomme le Monde

     

     



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    Nicolas Sarközy aurait demandé une fellation à une élue avant un discours

     

     

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    Ce livre révèle sur quelques lignes seulement une scène troublante, une "scène microscopique", minimise l'auteur, mais qui va déclencher un scandale.

    La scène se déroule dans le bureau du président de la République. Nicolas Sarközy attend une élue locale qui vient lui demander des subventions pour un musée. Lors de son arrivée, elle découvre le chef de l'État très excité sexuellement. Il lui aurait alors réclamé "une gâterie" :

    "Sois gentille, tu vois bien que j’ai besoin de me détendre. Allez… C’est pas grand-chose. Tu ne peux pas me laisser comme ça ! " a-t-il imploré. L'acte sexuel qui s’ensuit aurait été "bref ", le "monarque", comme le surnomme l'auteur Marie-Célie Guillaume, "étant pressé", car il doit remettre La légion d'honneur à Isabelle Balkany, c'était le 30 janvier 2008, soit trois jours avant son mariage avec Carla Bruni !

     

     

    Sur Canal + elle explique : "Tout le monde fait semblant et se voile la face. Ce sont des choses qui existent. Dans les milieux du pouvoir, certains hommes se permettent des choses. Toutes les femmes qui sont dans cet environnement sont exposées à des situations qui ne sont pas toujours très agréables et qu'elles doivent affronter."

    Essentiellement basé sur les coulisses de la guerre à droite entre Patrick Devedjian, baptisé "l'Arménien" dans le livre et l'ex-locataire de l'Élysée. L'auteur nous dépeint la chronique des règlements de compte (notamment à travers l'affaire de l'EHPAD) dans ce département, pendant le quinquennat de Nicolas Sarközy.

     

     

     

    Cécilia avait dit de son ex-époux Nicolas qu’il était un "sauteur", ce livre le prouve,d’ailleurs tout le monde sait que l’ex-président est un homme cynique, brutal, pervers. Mais de plus il est obsédé sexuel, une face cachée de son caractère qui aurait du lui interdire de se gausser de DSK, lui ne se sert pas des call-girls mais des députés femmes, en utilisant son pouvoir comme droit de cuissage tout en sachant que ces femmes ne diront rien si elles veulent garder leur place dans le parti politique !

    L'UMP redoute le scandale qui risque de se déclencher à la sortie de ce livre, alors qu'elle tente désespérément de sauver les meubles en vue du second tour des législatives ce 17 juin 2012.

    Source Agoravox, images du net

     


    C'est sur, ça aide !!!!!

     

     


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  • Sarközy perd son immunité, la justice en embuscade

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    Affaires Bettencourt, Karachi, Kadhafi... A minuit, l'ancien président devient un justiciable comme les autres. Il pourrait avoir très vite rendez-vous chez les juges.

    Pendant cinq ans, il a bénéficié de l'immunité présidentielle. Samedi 16 juin, Nicolas Sarkozy redeviendra un justiciable ordinaire. Privé, comme c'est l'usage, du statut pénal particulier accordé au chef de l'Etat par l'article 67 de la Constitution un mois après la fin de son mandat, l'ex-président sera désormais à la disposition des juges. Des magistrats qu'il a affronté plus souvent qu'à son tour pendant son quinquennat, et dont il a même projeté de supprimer la fonction    pour certains d'entre eux. Et des magistrats qui ont montré leur détermination face à son prédécesseur Jacques Chirac, dans l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris en décembre dernier.

    L'ex-chef de l'Etat aura d'abord à coup sûr affaire à la justice pour des dossiers "secondaires", mais dans lesquels des plaintes ont été déposées nommément contre lui. Mediapart l'a ainsi attaqué fin avril  pour dénonciation calomnieuse   après que lui-même a poursuivi le site d'information pour faux suite à la publication d'un document portant sur un éventuel financement de sa campagne de 2007 par le colonel Kadhafi.

    Nicolas Sarkozy est visé aussi par deux plaintes pour violation de la présomption d'innocence par les avocats d'Yvan Colonna, qu'il a qualifié à plusieurs reprises d' "assassin du préfet Erignac" alors que sa condamnation n'est pas définitive à ce jour, l'ancien berger corse s'étant pourvu en cassation. Ces plaintes étaient bloquées pendant la durée de son mandat,  elles pourront désormais suivre leur cours.

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    La menace Bettencourt

    Mais le nom de Nicolas Sarkozy apparaît aussi et surtout dans plusieurs affaires politico-financières,  ce qui faisait dire à Ségolène Royal en Mars dernier : "Il a peur parce qu'il va perdre son immunité présidentielle, et on connaît tous les problèmes de corruption qui ont émaillé ces cinq années."

    En cause : un éventuel financement de sa campagne de 2007 par le couple Bettencourt et le colonel Kadhafi, et celui de la campagne de 1995 d'Edouard Balladur - dont il était ministre du Budget et porte-parole de campagne - par le biais de possibles rétrocommissions versées dans le cadre de contrats de vente d'armes avec le Pakistan et l'Arabie saoudite. Le dossier le plus immédiatement menacant pour Nicolas Sarkozy est sans conteste l'affaire Bettencourt. L'enquête, visant au départ des faits d'abus de faiblesse sur la milliardaire, a pris un tournant politique avec les accusations de Claire Thibout. L'ex-comptable a affirmé aux juges que Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, lui avait demandé de retirer 150.000 euros en liquide à destination de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy.

    Des accusations confirmées par d'autres témoignages, recoupées par les agendas des protagonistes, et coïncidant avec de très importants retraits en liquide sur les comptes en Suisse de la milliardaire. Un faisceau d'indices suffisant pour le juge Jean-Michel Gentil pour justifier une mise en examen de Patrice de Maistre et d' Eric Woerth , trésorier de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy.

    Il ne fait guère de doute que c'est ce dernier qui est visé à travers eux, et que la justice demandera des comptes à l'ancien président. Le juge Gentil a déjà souligné que les "visites du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy au domicile des Bettencourt pendant la campagne électorale de 2007" rendent "des investigations" "nécessaires". Une convocation en vue d'une éventuelle mise en examen paraît inévitable pour l'ex-président.

    Le spectre de Kadhafi

    Autre source potentielle de financement gênant de la campagne 2007 de l'ex-président : Mouammar Kadhafi. Les interrogations datent de l'interpellation directe de Nicolas Sarkozy par Saif al islam Kadhafi, le fils du Guide suprême.

    C’est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l’on demande à ce clown, c’est de rendre l’argent au peuple libyen. […] Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement", lançait-il au chef de l'Etat de l'époque en mars 2011, au début de l'intervention occidentale en Libye.

    Si les révélations du clan Kadhafi se sont fait attendre, Mediapart a pris le relais. D'abord en publiant le témoignage d'un ancien proche de l'intermédiaire Ziad Takieddine, affirmant que ce dernier avait mis en place les "modalités de financement" de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy par le colonel Kadhafi - ce qu'a démenti l'homme d'affaires libanais. 

    Puis en dévoilant un document prouvant selon le site d'information que Mouammar Kadhafi avait donné son accord pour financer la campagne à hauteur de 50 millions d'euros. L'authenticité de la note fait débat, et Nicolas Sarkozy a attaqué pour faux le site d'information, qui a répliqué en le poursuivant pour dénonciation calomnieuse comme vu plus haut. La justice enquête simplement sur cet aspect du dossier. Du moins pour le moment.

    L'ombre Karachi

    Troisième dossier de financement politique embarrassant pour Nicolas Sarkozy : l'affaire Karachi. Elle concerne cette fois la campagne d'Edouard Balladur en 1995. La justice s'interroge sur la provenance de 10 millions de francs versés en espèces sur le compte de campagne du candidat malheureux à la présidentielle.

    L'ancien Premier ministre les a justifiés par la vente de tee shirts et gadgets à son effigie ; les juges van Ruymbeke et Le Loire soupçonnent plutôt un financement illicite par le biais de rétrocommissions liées à des contrats d'armement avec le Pakistan et l'Arabie saoudite.

    Le nom de Nicolas Sarkozy apparaît dans le dossier à deux titres : en tant que ministre du Budget du gouvernement Balladur, et en tant que porte-parole et tête pensante de la campagne du candidat en 1995. Ainsi, c'est lui qui a approuvé le volet financement des contrats, et qui a notamment validé la création des sociétés Heine et Eurolux, par lesquelles auraient transité les commissions.

    Plusieurs de ses proches ont été mis en examen dans le dossier : Thierry Gaubert, Nicolas Bazire, ainsi que Ziad Takieddine. Une audition de Nicolas Sarkozy par les juges dans ce dossier paraît une suite probable.

    Face à ces affaires, Nicolas Sarkozy a crié à la "manipulation politique" et aux "boules puantes". Dès le 16 juin, la justice aura les mains libres pour en juger.

     

     

    Source : NObs

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