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Par Adam Lepaté le 5 Septembre 2012 à 07:57
Vu chez Cyril Lazaro : excellent !!!!
L'ouvrier syndiqué CGT d'Aulnay mouche une représentante de l'aile droite de l'oligarchie... Et c'est bon !
Je suis tombé le 03/08 sur Le grand journal (voir ci-dessous) de Canal + que je trouve en général assez détestable car extrêmement dans l'air du temps. Il y avait là l'inénarrable Mme Morano mais face à elle se trouvait le camarade Jean-Pierre Mercier, militant LO et représentant CGT des ouvriers de l'usine d'Aulnay.
Comme à chaque fois qu'un ouvrier ou simple salarié fait face à l'un des clowns grimés du capitalo-parlementarisme, c'est le prolétariat qui mouche la bourgeoisie. C'est arrivé avec le facteur Besancenot en 2002 et 2007, c'est arrivé au Guilvinec avec ce pauvre Sarkozy peu après son élection et c'est arrivé, enfin, lors d'une émission pourtant sur mesure avec l'ancien président sur TF1, face à un syndicaliste brestois.
Pourquoi cela ? Parce que, sans aucun doute, la parole ouvrière et/ou populaire est arrimée au ras du réel des gens les plus humbles de ce pays, au ras de ce qu'ils vivent. C'est exactement ce qui s'entend dans les paroles de Jean-Pierre Mercier aujourd'hui comme dans celles de Charles Hoareau en 1995 ou dans celles de Piaget de LIP dans l'après-68. Et bien que LO ne prise pas particulièrement Jean-Paul Sartre, c'est bien à lui aussi que renvoie cet affrontement verbal entre un ouvrier d'Aulnay et une représentante des fondés de pouvoir du capital qui trustent l'Etat. Sartre sur son tonneau devant Billancourt disait que c'était aux intellectuels à apprendre des ouvriers ; c'est ce qu'illustre Jean-Pierre Mercier, après d'autres.
Le camarade Mercier est populiste diront nos élites autoproclamées inféodées à loi d'airain postmaastrichtienne. Populiste car il dit ce qui ne peut être entendu par les vendus au capital, qu'ils soient de droite ou "de gauche". Populiste car rebelle refusant de marcher dans les clous plantés par la nécessité capitaliste.
Tout à coup éclate une parole politique qui tranche. Qui dit l'évidence opiniâtrement gommée par nos capitalo-parlementaires et leurs larbins notamment médiatiques qui, eux, ne savent que ressasser le même vide en acier trempé post-thatchérien.
Face à une parole ouvrière en situation, nos bien nourris corrompus des lambris de la République ne savent donc plus quoi dire. Voilà la démocratie authentique qui leur explose à la figure : celle où un vaut un et où la parole d'un ouvrier vaut au moins autant que celle du ministre Montebourg, par exemple (sinon davantage). Nos parlementaires s'étaient habitués à choisir leurs adversaires en miroir, à savoir les représentants de la lèpre lepéniste (avec lesquels Mme Morano n'a aucun problème pour s'entendre) qui eux servent les puissants en faisant tout pour détourner les ouvriers de la lutte des classes. Du reste, M. Mercier n'est pas un adversaire mais bel et bien un ennemi du patronat et de ses laquais parlementaires. C'est en cela qu'il faut le saluer.
De ces affrontements, il y a une leçon à tirer : la classe ouvrière n'a pas besoin de représentants cravatés pour parler en son nom et nos hiérarques socialistes font bien d'aller montrer patte blanche au Medef. Les prolétaires font toujours trembler les puissants de papier !
Par Yvan Najiels Source blogs.mediapart.fr
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Par Adam Lepaté le 3 Septembre 2012 à 11:01
La cible de la rentrée du Petit Journal de Yann Barthès : Le premier ministre Jean-Marc Ayrault et les jeunes socialistes.
La scène a été filmée pendant les universités d’été du Parti socialiste à La Rochelle et plus précisément pendant la conférence donnée par l’ancien maire de Nantes aux jeunes socialistes. Alors que tout semblait s’être déroulé dans le meilleur des mondes, avec un premier ministre qui a été à la hauteur des questions posées par les jeunes, le petit journal a capté les préparatifs de cette grande conférence. Où tout était très organisé…
Les questions posées à Jean-Marc Ayrault étaient en fait toutes préparées et posées par des jeunes responsables socialistes.
Source : Le journal du siècle
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Par Adam Lepaté le 26 Août 2012 à 01:10
Un petit peu d'humour avec Dupontel, et il en faut, ah! sarkozy,même lorsqu’il n’est plus au pouvoir,il arrive à nous pomper l'air ! Lui et ses Amis......
Combien de temps va t il patienter avant de ressortir de son silence médiatique, calme et plein de nuances... non, je déconne....
Albert Dupontel : les pourris d'or
C’étais une réunion d’anciens combattants très combatifs. Ces vendredi et samedi, à Nice, Christian Estrosi et l’Association des amis de Nicolas Sarközy attendaient une centaine d’élus et près de 3 000 sympathisants pour célébrer l’héritage de l’ancien président et entretenir le doute sur son retour. Si ça vous intéresse, rien que pour le coût de l'opération et savoir qui va la financer....voir la suite sur R89
Rappel pour ceux qui ont la mémoire courte
et se laissent impressionner par la Communication :
Sarkozy nous a fait rentrer dans l'OTAN
il a bradé notre souveraineté,
une partie de notre or,
notre patrimoine,
nos territoires, méconnaissables,
notre industrie,
nos emplois,
et puis il a sérieusement commencé le détricotage
de nos retraites,
de nos protections sociales,
de notre système de Santé,
de nos services publics,
de notre Droit du Travail,
de notre Ecole,
de notre Armée et de nos moyens de Sécurité,
de notre laïcité,
de nos libertés...
et les Médias sont désormais totalement verrouillés, aux ordres,
sans parler des guerres néo-coloniales dévastatrices
qu'il a menées contre des Etats souverains en notre nom
et au service de Washington, de Tel-Aviv, de Londres.....
Vous pouvez compléter, je fatigue !!!!
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Par Adam Lepaté le 25 Août 2012 à 03:14
Le Parti Conservateur du Québec fait scandale avec sa nouvelle campagne de publicité
Vidéo Luc Harvey à l'émission TVA en direct.com,...
Une publicité électorale du Parti conservateur du Québec (PCQ) sème la controverse.
Intitulée L'aide sociale devrait être une aide temporaire et non un plan de carrière, l'affiche met en scène un homme assis sur un bac à déchets renversé, chandail déchiré et bouteille de bière à la main, qui semble s'adresser à un travailleur qui passe, boîte à lunch en main.
On y explique qu'au Québec, "plus de 135 000 personnes aptes au travail reçoivent un chèque d'assistance sociale depuis plus de 10 ans en moyenne et ils vous disent merci".
Le PCQ, qui présente 27 candidats aux élections provinciales, veut réduire le nombre d'assistés sociaux en limitant à cinq années «dans toute une vie» l'accès à l'aide sociale.
"La lutte à la pauvreté ne se gagnera pas avec un chèque du gouvernement", ajoute-t-on, avant de prôner la mise sur pied d'un programme de formation obligatoire pour les assistés sociaux au terme duquel "si la personne a de la difficulté à garder son emploi, elle sera invitée à travailler pour des organismes communautaires".
Luc Harvey, chef du Parti
Sur les ondes de l'émission TVA en direct.com mercredi, le chef du parti, Luc Harvey, a dit avoir vu "des choses comme ça" dans sa jeunesse au Saguenay en parlant de l'affiche. Et il s'étonne de la controverse entourant cette publicité.
"Ce qu'on dit, c'est qu'il n'y aura plus d'argent gratuit à attendre chez soi. Il va falloir sortir de son salon et s'impliquer dans la communauté. Au lieu d'être un passif, ils deviennent des actifs dans la communauté. Je ne comprends pas pourquoi ça devient un débat si important et si grave".
Les prestataires pourraient recevoir l'aide de l'État pour un maximum de cinq ans au cours d'une vie, et un maximum de deux années consécutives. "La lutte à la pauvreté se gagne par le travail", fait valoir Luc Harvey.
Le chef du PCQ ne craint pas que sa position soit impopulaire. "Je m'en fous, lance-t-il. Je ne suis pas là pour plaire aux assistés sociaux."
Questionné sur l'effet que pourrait avoir une telle politique pour une mère monoparentale, par exemple, Luc Harvey répond: "J'ai six enfants à la maison et ma femme a toujours travaillé." Il ajoute que les enfants peuvent aller à la garderie ou à l'école. "Il y a beaucoup de gens qui travaillent et qui ont des enfants."
Le PCQ propose également une réforme des prestations pour les gens inaptes au travail. Le parti propose de sortir les prestataires du système de l'assistance sociale afin de leur verser des pensions. «Présentement, les personnes inaptes au travail, comme les trisomiques, qui vivent avec un aidant naturel voient leurs prestations réduites», dit Luc Harvey. Le système de pension permettrait de verser un montant fixe, sans réduction pour les personnes vivant avec un aidant naturel.
Parmi les autres propositions du PCQ, on retrouve l'abolition du la SAQ, la création d'un registre public pour les prédateurs sexuels, l'abolition des Cégeps et la création d'un rapport d'impôts unique.
Le PCQ se propose aussi d'éliminer les pensions alimentaires après une période de cinq ans après le divorce. Pour les conjointes qui auraient n'auraient jamais occupé un emploi avant la séparation, Luc Harvey explique qu'elles obtiendront la moitié du patrimoine du couple. "Après, il faut se prendre en main", dit-il.
Le Front commun des assistés sociaux estime qu'il s'agit d'une campagne de salissage.
Le Front commun des assistés sociaux estime qu'il s'agit d'une campagne de salissage.
La porte-parole du Front, Marie-Ève Duchesne, a affirmé que Luc Harvey devrait revoir ses statistiques. Selon les données du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale, dit-elle, seulement 8,5% des assistés sociaux considérés comme étant aptes à travailler le seraient réellement.
"On nous fait croire par une mise en scène que, dans le fond, c'est la réalité, que les personnes boivent toute la journée (avec) un chèque de 589$ par mois. Le montant du chèque n'est pas indiqué sur la publicité".
Source : tvanouvelles,
"Diviser pour mieux régner", la formule n’est plus à démontrer l'ex nano président Sarközy l’a usée jusqu’à la corde !!
"La Belle Verte" de Colline Serreau.
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