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    Le terroriste d’Al Qaeda travaillait avec la CIA

     

    Al Qaeda dans la péninsule arabique (Aqpa) doit rager. L’homme qu’elle avait chargé de commettre un attentat suicide contre un avion en partance pour les Etats-Unis est en fait... un agent double. Il s’est enfui avec la bombe et l’a remise au FBI, qui est en train de l’analyser.

    Le New York Times a donné mardi de nombreuses précisions sur cette opération digne d’un bon film d’action :

    « Dans un extraordinaire coup d’espion, l’agent double a quitté le Yemen il y a un mois, voyagé en passant par les Emirats arabes unis et délivré à la CIA, les services de renseignements étrangers alliés et saoudiens, la nouvelle bombe conçue pour son attaque aérienne, et des informations sur les leaders du groupe, des localisations, des méthodes et des projets. »

    La CIA a ainsi pu envoyer un drône attaquer Fahd Mohammed Ahmed al-Quso, le directeur des opérations extérieures d’Aqpa, notamment suspecté d’avoir bombardé un engin militaire américain au Yemen en 2000.

    La bombe cousue dans un slip fait sur mesure

    Il s’agit d’un beau coup pour la CIA : selon le NYT, un des agents haut-placés de l’agence a indiqué que la bombe aurait été très difficile à détecter : elle était cousue dans un slip conçu sur mesure pour l’attaque. Le journal explique :

    « Contrairement à l’attaque avortée de 2009, cette bombe aurait pu être actionnée de deux manières différentes dans le cas où la première détonation échouait. »

    L’attaque, prévue pour l’anniversaire de la mort de Ben Laden, est en quelque sorte un remake de l’attentat raté d’Aqpa fomenté au Noël 2009. A l’époque, un Nigérian de 23 ans avait tenté de faire sauter le vol Amsterdam-Detroit en cachant des explosifs dans son slip.

    Pour faire capoter cette nouvelle attaque, l’agent double a effectué un travail de longue haleine. Il a infiltré Al Qaeda dans la Péninsule arabique pendant plusieurs semaines. L’homme, qui appartient aux services de renseignements saoudiens – mais dont la nationalité reste inconnue – est à présent en sécurité avec sa famille. 

    Une fuite malvenue pour les autorités US

    Si la nouvelle est un beau coup de pub pour les autorités américaines, celles-ci affichent publiquement leur désapprobation. Dès la révélation, le 7 mai par Associated Press, du complot déjoué, elles ont exprimé leur regret. Le président de la commission de la Sécurité intérieure à la Chambre de représentants, Peter King, a déclaré au New York Times :

    « La CIA craint que la fuite décourage les services de renseignements étrangers de coopérer avec les Etats-Unis sur des missions risquées à l’avenir. »

     

    Interviewé par CNN, il a également indiqué qu’une enquête allait être lancée pour découvrir les origines de la fuite.


    Source : rue89 photo-oiseau-tns0.gif


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  • Nicolas Sarkozy déteste Internet, qui le lui rend bien. Son idéal, c'est l'ORTF. Internet, plus grand échec du président sortant, sera aussi son tombeau.

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    Internet n'est pas un simple outil politique, ni la blogosphère un espace où l'on colle des affiches numériques. La démocratie électronique ne se limite pas à la bataille des partis politiques sur Internet. Que Sarkozy l'ait emporté sur Hollande en nombre d'amis sur Facebook, ou que Hollande ait eu plus de tweets que Sarkozy, ne change rien à l'affaire. L'Internet politique obéit à des mouvements beaucoup plus subtils et beaucoup plus profonds que cela.
    On observe depuis longtemps un activisme plus efficace des cyber-militants appartenant soit à la gauche, soit aux petits partis, soit aux partis contestataires qui s'estiment les uns comme les autres exclus des grands médias. Cela met d'emblée l'UMP, monolithique et conservatrice, en situation défavorable.

    Mais il faut encore compter avec la position personnelle de Nicolas Sarkozy sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication. On en a finalement peu parlé pendant la campagne, mais il s'agit sans doute de l'échec le plus patent du président sortant. Nicolas Sarkozy n'aime pas Internet et Internet le lui rend bien. C'est avant tout un enfant de la télévision, qui aime le contrôle de l'antenne, le star-system, les médias de masse, le top down. Son idéal, c'est l'ORTF, et un ministre de l'information qui téléphone directement aux responsables des chaînes, pour les sermonner parcequ'une speakerine a montré ses jambes. Un idéal qu'il peut atteindre, soit en nommant à nouveau les directeurs de chaînes publiques en conseil des ministres, soit à travers les chaînes privées dont il cajole les patrons.
    Nicolas Sarkozy est trop intelligent pour ne pas comprendre Internet, c'est-à-dire pour ne pas comprendre qu'Internet est non maîtrisable par un homme comme lui. Alors il le combat. La loi Hadopi I, heureusement retoquée par le conseil constitutionnel, est l'exemple même de cette incompréhension assumée. Hadopi II, un moindre mal, n'est pas plus en phase avec les nouveaux modèles économiques qui émergent sur la toile, dans l'économie des contenus.

    Autre très grave méconnaissance, très peu évoquée pendant la campagne : la réforme de l'administration, basée sur le principe des économies budgétaires et de la rationalisation, ignore totalement les possibilités de l'administration électronique. Les gains de productivité que l'on peut opérer au sein des fonctions supports (gestion, bureaux, ressources humaines, etc.) ont pourtant comme immense avantage de laisser intactes les fonctions ou la présence humaine est indispensable (professeur, infirmière, policier etc.). Mais la règle du non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux, appliquée brutalement, n'a pas tenu compte des possibilités de l'administration électronique.
    À l'exception du bref passage au secrétariat d'État au numérique de Nathalie Kosciusko-Morizet, la politique NTIC du président Sarkozy s'est quasiment limitée à quelques gros projets industriels, incarnés par Éric Besson, ministre installé à Bercy. La droite, et notamment la droite Sarkozienne, ne connaît du numérique que l'économie, ignorant superbement ses aspects sociétaux et culturels.


    Depuis le début du quinquennat, l'Internet a joué contre la politique de communication mass media de Nicolas Sarkozy. Nous n'en serions peut-être pas là, du point de vue de la faible popularité du président, si les vidéos sur le « casses-toi pauv' con », celles qui ont souligné tout le bling-bling de la présidence, ou encore les fuites de Wikileaks, n'avaient pas circulé sur la toile. Tout l'Internet s'est hérissé contre la conception massive et monolithique de la société qu'a voulu imposer Nicolas Sarkozy. Ce sont des millions de propos sur les réseaux sociaux, sur le forum des journaux, sur les chats, c'est tout un flot souterrain de contestation typiquement gauloise, qui s'est installée dans la longue durée, à travers toute la société française, maintenant presque entièrement connectée à l'Internet haut débit.
    Ce ne sont pas les efforts dérisoires des militants UMP, colleurs d'affiches numériques, qui pourront inverser la tendance. Internet, échec de Sarkozy, sera aussi son tombeau.

    Source : Agoravox

     

    La république irréprochable de NS :

     

     

     

     

      Sans certains sites quasi-indépendants ou résistants, parmi nous combien de citoyens auraient-ils pu être au courant de toutes les magouilles, malversations,délits des cols blancs et de tous ces scandales-casseroles qui traînent derrière notre "Incorruptible monarque" ??

     

    12255204 p


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  • Sarkozy pris en flagrant délit de mythomanie...une fois de plus...

    Bourdin 2012 : Nicolas Sarkozy

     

    Plainte annoncée contre Sarkozy pour ses propos sur les immigrés

    ORLEANS, Loiret (Reuters) - L'association Sos Soutien ô Sans Papiers a annoncé mardi son intention de porter plainte contre le candidat Nicolas Sarkozy pour "provocation à la haine raciale".

    Cette annonce fait suite aux propos tenus par le président-candidat mardi sur RMC et BFM TV. À la question "Y a-t-il trop d'immigrés en France?", il avait répondu "oui".

    "Notre système d'intégration ne fonctionne pas, ayant accueilli trop de monde. Nous avons paralysé notre système d'intégration", avait-il dit.

    Rodolphe Nettier, président de l'association de défense des sans papiers, estime que "l'irresponsabilité pénale du chef de l'état est presque totale".

    "Cependant, les propos tenus ce matin (...) ne l'ont pas été en tant que président mais en tant que candidat et peuvent donc faire l'objet de poursuites un mois après la cessation de ses fonctions".

    Les militants associatifs estiment que ces propos s'inscrivent "dans la tradition de l'extrême droite qui, partout en Europe, depuis le XXe siècle, fait de l'étranger l'éternel bouc émissaire de toutes les crises".

    Sos Soutien ô Sans Papiers est à l'origine d'autres plaintes, notamment au pénal, contre le ministre de l'Intérieur Claude Guéant et son prédécesseur Brice Hortefeux pour des qualifications similaires.

    Mourad Guichard/ Reuters


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  • Financement libyen : Sarkozy a porté plainte contre Mediapart!

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    Le parquet de Paris ouvre une enquête pour "faux et usage de faux" et "publication de fausses nouvelles" contre le site d'investigation.

    Le parquet de Paris a ouvert lundi 30 avril une enquête après une plainte du président Nicolas Sarkozy contre Mediapart pour la publication d'une note qu'il a qualifiée de "faux" sur un supposé financement libyen de sa campagne de 2007.

    La plainte du président-candidat, déposée en toute fin d'après-midi, vise le site Mediapart, son directeur de la publication Edwy Plenel ainsi que les deux journalistes Fabrice Arfi et Karl Laske qui ont cosigné samedi 28 avril un article sur un supposé projet de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, selon une source judiciaire.

    L'enquête, ouverte pour "faux et usage de faux", "recel de ce délit" et "publication de fausses nouvelles", a été confiée au directeur régional de la police judiciaire.

    La note controversée publiée samedi par le site d'investigation est présentée comme signée par Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs libyens vivant en exil à Doha, qui l'a qualifiée dimanche 29 avril de "faux".

     

     

    50 millions d'euros

    Selon ce document, le régime libyen aurait accepté en 2006 de financer pour "50 millions d'euros" la campagne de Sarkozy.

    La note était, selon Mediapart, destinée à un ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bachir Saleh, dont la situation restait lundi mystérieuse. Ce dernier, qui est recherché par Tripoli via Interpol et qui selon l'un de ses avocats se trouve en France, a démenti dimanche par l'intermédiaire de cet avocat avoir reçu cette note.

    Lundi, François Fillon a assuré qu'il n'y avait "aucune trace d'un mandat international" contre cet ex-dignitaire libyen visé par "une notice rouge" d'Interpol pour fraude.

    C'est cependant sous un autre nom, Bashir Al-Shrkawi, qu'il apparaît sur la notice rouge consultable sur internet, photos à l'appui, authentifiées par l'Agence France-Presse (AFP) à Tripoli comme étant celles de Bachir Saleh. L'un de ses avocats, Me Marcel Ceccaldi, a confirmé qu'il s'agissait du même homme.

    Les notices rouges sont un moyen par lequel Interpol informe ses pays membres d'une demande d'arrestation et d'extradition, chaque Etat étant libre d'interpeller ou non la personne recherchée.

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    Le ministère de l'Intérieur muet

    François Fillon a également affirmé que l'ex-dignitaire libyen avait un "passeport diplomatique du Niger" et était à ce titre "protégé par l'immunité diplomatique". Mais le ministère nigérien des Affaires étrangères a précisé que Bachir Saleh n'avait plus ce passeport parce qu'il avait décidé de le restituer.

    Sollicité sur le statut de M. Saleh, le ministère français de l'Intérieur n'a pas répondu.

    Les accusations véhiculées par Mediapart rappellent celles qu'avait lancées en mars 2011 le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al Islam, qui avait affirmé à Euronews que la Libye avait financé la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

    Nous déposerons plainte contre Mediapart", avait prévenu Nicolas Sarkozy lundi matin sur France 2, qualifiant la note de "faux grossier".

    Mediapart "attend avec sérénité un éventuel procès", a répliqué Edwy Plenel, pour qui "il ne suffit pas de contester l'authenticité du document révélé pour mettre fin aux suspicions".

    Interrogé sur cette affaire, François Hollande a estimé que "c'est à la justice d'être saisie". "Si c'est un faux, eh bien le site sera condamné, si ce n'était pas un faux, à ce moment-là il y aurait des explications à fournir", a dit le candidat PS à l'Elysée. Ségolène Royal, qui affronta M. Sarkozy il y a cinq ans, veut savoir "si l'élection de 2007 s'est déroulée dans des conditions légales" ou si "pendant cinq ans, Nicolas Sarkozy a exercé son mandat de façon illégitime".

    Source :  le NouvelObs

     

    Le 6 mai votez contre l'immunité du président pour avoir la vérité, après il sera trop tard!

     

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    Pour Médiapart, Sarkozy a préféré "l'intimidation" au "débat public"

    Nicolas Sarkzoy a préféré "une procédure secrète qui vise à intimider les journalistes" au débat public en déposant plainte contre eux ont estimé mardi les trois journalistes du site Mediapart visés par la procédure dont son directeur, Edwy Plenel.

     

     Fabrice Arfi, Karl Laske et Edwy Plenel ont réagi mardi dans un communiqué à l'AFP à la plainte déposée à leur encontre par le Président de la République pour un article faisant état d'un soutien présumé de la Libye à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

    "Nous apprenons avec stupéfaction que Monsieur Nicolas Sarkozy aurait déposé plainte contre nous en saisissant le Procureur de la République de Paris d'une plainte visant des faits de faux et usage de faux, recel et diffusion de fausses nouvelles" écrivent-ils.

    "Cette démarche exceptionnelle vise à contourner la procédure spéciale prévue par la loi sur la presse (...) Une procédure du chef de diffamation aurait exigé un débat public devant le Tribunal correctionnel ainsi que la production des preuves et des témoins, ce que, manifestement, M. Nicolas Sarkozy ne veut pas", estiment-ils.

    "(M. Sarkozy) a préféré, avec le concours du Procureur de la République placé sous son autorité, faire le choix d'une procédure secrète, à l'abri, qui vise à intimider les journalistes dans l'exercice de leur mission constitutionnelle d'information du public", poursuivent-ils.

    Les journalistes s'étonnent aussi de la "rapidité avec laquelle le ministère public aura prêté son concours pour ouvrir une enquête préliminaire sur des faits intéressant ès qualités le candidat à l'élection présidentielle en 2007, alors qu'il s'obstine depuis des mois malgré l'ampleur de nos révélations à refuser d'enquêter sur un possible financement illicite" de cette même campagne, selon eux.

    Le parquet de Paris a ouvert lundi une enquête préliminaire pour "faux et usage de faux" et "publication de fausses nouvelles".

    Pour Mediapart,"il s'agit d'un processus rigoureusement identique à celui que nous avons connu dans l'affaire Bettencourt (...) une telle procédure permet de contourner la loi protégeant le secret des sources des journalistes. Ces procédés portent la marque du régime".

    "Aucune procédure, ni aucune manoeuvre, ne nous empêchera de contribuer au débat public par la publication d'informations au coeur du fonctionnement de notre démocratie", concluent les trois signataires.

    Mediapart

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