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Par Adam Lepaté le 23 Décembre 2012 à 18:50
Joyeux Noël les Pom'Potes !!!
Je ferais pas ça tous les jours....... le foin ça gratte !!!
Bises aux Pom' Potines
Amitiés à mes Potes
@dam
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Par Adam Lepaté le 15 Décembre 2012 à 07:00
(Reuters) - An iceberg twice the size of Manhattan
Plus de 4000 milliards de tonnes de glace ont disparu des pôles ces vingt dernières années. Illustration avec ces images du documentaire Chasing Ice.
Le réalisateur,James Balog, ancien photographe de la revue National Geographic, s’est posé sur le glacier Ilulissat (Groënland). Il a photographié le détachement d’un iceberg de 7,4 kilomètres cubes. Le plus gros jamais filmé.
Ce n’est pas la première fois -ni la dernière- que de tels blocs de glace se détachent et partent à la dérive.
En juillet, un iceberg deux fois plus gros s’était détaché du Peterman, un autre glacier groënlandais.
Ces images illustrent à merveille l’étude publiée, fin novembre, par la revue Science :
La fonte nette de 4000 milliards de tonnes de glace, ces deux décennies, au Groënland et dans l’Antartique, a provoqué à elle seule une élévation de 11 mm du niveau moyen du niveau des océans.
Des études partielles avaient montré, récemment, que le volume des glaces a pu augmenter localement dans l’Antartique.
Mais pour les auteurs de l’étude publiée par Science, qui ont compilé et analysé les données enregistrées par dix satellites, il y a bien une régression globale de la couverture glaciaire.
"Ces études sont les plus fiables à ce jour et elles mettent un terme à vingt ans d’incertitude sur l’évolution de la masse de glace dans l’Antartique et au Groënland, affirme Andrew Shepherd, de l’université de Leeds (Grande-retagne), qui a dirigé cette étude. Nous pouvons définitivement affirmer que le Groënland et l’Antartique perdent en masse et qu’à mesure que la température s’élève, ils vont continuer de perdre de plus en plus de glace. "
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Par Adam Lepaté le 11 Décembre 2012 à 10:05
En roulant sur les mines, la sphère les fait exploser. (minekafon.blogspot.fr)
Cette sphère qui roule au gré du vent pour faire exploser les mines antipersonnel est une invention étonnante. A la fois simple et design, elle peut surtout sauver des vies.
Les mines antipersonnel font chaque année entre 15.000 à 20.000 victimes. Si de nombreux pays ont signé la convention d'Ottawa sur le stockage et l'utilisation des mines antipersonnel qui frappent indistinctement soldats et civils, de nombreux progrès restent à faire.
Le déminage des zones infestées est très problématique et le reste des décennies après la fin d'un conflit. Le projet d'un designer d'origine afghane, inspiré par les jouets de son enfance poussés par le vent, pourrait changer les choses.
Le principe est simple : faire rouler sur le sol une sphère suffisamment lourde pour déclencher le mécanisme de la mine, mais suffisamment légère pour être poussée par le vent.
Pour réaliser cet exploit, Massoud Hassani a conçu un dispositif, composé d'un noyau central sur lequel viennent s'emboîter 70 longues tiges de bambous. De la taille d'un homme, le Mine Kafon, comme l'a baptisé son inventeur, pose ses pieds, ou plutôt ses embouts, sur le sol en errant au hasard des caprices des vents et des contraintes du relief.
Là, où le procédé est remarquable est que la sphère peut continuer à rouler même après avoir perdu un, deux, trois pieds en "marchant" sur une mine. Elle est donc capable de neutraliser plusieurs mines sur sa route.
Encore plus ingénieux, le Mine Kafon est équipé d'un GPS. Ce dernier permet de suivre l'itinéraire précis de l'appareil et de mémoriser des chemins sécurisés où les mines éventuellement présentes auront déjà été neutralisées.
"Dans sa conférence TED, notre designer humoriste français Philippe Stark expliquait qu’à notre époque, être designer c’est être totalement inutile. Ce à quoi je répondrais qu’à notre époque et à l’avenir, être designer c’est choisir de se rendre utile et pourquoi pas indispensable", estime, en préambule, le designer Geoffrey Dorne sur Owni. C'est en effet un projet utile, qui pourrait même se révéler salvateur, qu'il présente dans un article intitulé "Un bouquet de bambous pour sauver des vies".
"Mine Kafon" a été conçu par Massoud Hassani, jeune designer qui a quitté l'Afghanistan quand il avait 14 ans. Il s'agit de tiges de bambous disposées en rayon autour d'un noyau, et qui forment une boule de taille humaine, qui roule au gré du vent. L'idée étant qu'elle roule, de préférence, dans les champs de mines antipersonnel. La sphère, si elle est assez lourde pour faire exploser la mine, n'explose pas elle-même, tout juste perd-elle une patte ou deux, et peut ainsi continuer son itinérance jusqu'à la prochaine bombe. De plus, elle diffuse en permanence sa localisation, "traçant alors des chemins “libres” sans mine qu’il est possible de conserver", rapporte Owni.
Pour concevoir cet objet, Massoud Hassani explique qu'il s'est inspiré des jeux de son enfance, dans le désert venteux d'Afghanistan, près de Kaboul. Avec ses compagnons, il bricolait alors des objets qui roulaient, eux-aussi poussés par le vent, pour faire des courses. Un jour, "nos jouets ont roulé trop vite et trop loin et ont atterri dans des zones où nous ne pouvions pas aller les chercher en raison des
mines. Je me souviens encore de ces jouets que j’avais fait et que je regardais aller au-delà de la zone où nous pouvions aller", explique-t-il.C'est une bombe ! Mine de rien, cette idée fera son chemin !
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Par Adam Lepaté le 9 Décembre 2012 à 08:30
Dans le Tarn, des poissons se sont mis à chasser… le pigeon, révèle une étude française. Certains des poissons en question en ont même fait leur spécialité et s’en nourrissent à 80%.
C’est la première fois qu’on observe des poissons d’eau douce se nourrir d’oiseaux. Pourtant, la chose n’est pas qu’anecdotique comme l’a vérifié une équipe de scientifiques français du Laboratoire Ecologie fonctionnelle et Développement. Dans l’étude qu’ils publient dans PLoS ONE, les chercheurs ont étudié des silures glanes, le plus gros poisson d’eau douce d’Europe, qui est arrivé dans le Tarn (la rivière) en 1983.
Ainsi, entre juin et octobre 2011, l’équipe scientifique a dressé un poste de surveillance depuis un pont sur le Tarn, à Albi. Ils ont procédé à l’observation (à raison de 24 fois une durée de 3 heures) d’une petite île caillouteuse au bord de laquelle les pigeons se regroupaient pour boire et faire un brin de toilette. Au cours de ces observations, les chercheurs ont alors non seulement confirmé cette chasse mais aussi constaté son efficacité : ils ont comptabilisé 54 attaques de silures dont 15 ont été couronnées de succès !Les silures se sont attaqués aux pigeons qui se déplaçaient plus qu’à ceux qui étaient immobiles, certainement car les poissons ne se servaient pas d’indices visuels pour les repérer mais plutôt des vibrations de l’eau que les oiseaux produisaient en y bougeant.
Pour se saisir de leur proie, les poissons jaillissaient brièvement hors de l’eau dans des attaques-éclairs, rapporte le blog Passeurdesciences. Certains s’échouaient même sur la rive afin de saisir les pigeons, un peu comme ces orques qui se jettent sur les plages pour attraper des phoques. Ils regagnaient ensuite l’eau en se tortillant avec ou sans prise.
Pour en savoir plus, les chercheurs ont réalisé des prélèvements sur les silures et sur leurs proies et ils ont découverts que si certains poissons s'abstenaient de manger de l'oiseau, d'autres s'étaient spécialisés dans le domaine. Pour certains d’entre eux, le pigeon représentait près de 80% de leur régime alimentaire. Comme l'explique Frédéric Santoul, qui fait partie de l’équipe scientifique, "ces silures ne s'intéressaient plus à leurs proies habituelles, chevesnes et barbeaux, qui pouvaient passer assez près d'eux sans que cela déclenche la moindre attaque". De plus, "ce comportement implique un bouleversement du rythme d'activité des silures".
Habituellement, ces gros poissons passent la journée au fond de la rivière et ne se mettent à chasser qu’à la tombée du soleil. En choisissant le pigeon comme proie, ils ont dû modifier leur rythme de vie pour chasser de jour, lorsque les oiseaux sont là. Néanmoins, les auteurs de l'étude ignorent la raison de ce nouveau comportement, tout comme la réaction des pigeons. Pour l'heure, "ils n'ont pas encore intégré que l'attaque pouvait venir de l'eau. Pour eux, la prédation tombe du ciel, notamment avec les faucons pèlerins", précise ainsi Frédéric Santoul.
"Sans doute, avec les reflets du soleil dans l'eau, les silures ne sont-ils pas faciles à voir mais, tout de même, il y a tellement peu de fond là où les pigeons se trouvent que, quand ces gros poissons approchent, leur dos finit par sortir de l'eau. Mais les pigeons ne réagissent pas. Peut-être faudra-t-il attendre plusieurs générations pour voir une adaptation de leur part à ces nouveaux prédateurs", ajoute t-il encore.Source : Maxisciences
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