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    Alberto Casillas, lors des manifestations d’hier soir à Madrid

     

    Alberto Casillas est devenu un véritable héros national depuis la manifestation d’hier à Madrid. Cet homme, petit patron d’un restaurant de la capitale, est venu en aide aux manifestants alors que les forces de l’ordre les poursuivaient. S’exprimant dans les médias, Alberto Casillas a affirmé : “Je suis du PP, mais la police est allée trop loin hier.”

     

     

    305033_362785573802383_904099423_n.jpgAlberto Casillas est devenu un véritable héros national (Photo prise le 26 Septembre 2012)


    Source : Le Journal du Siècle


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    Au terme de quinze mois d’une enquête préliminaire plus que discrète, le parquet de Paris a finalement décidé d’ouvrir, ce mardi 18 septembre, une information judiciaire « contre X » dans l’affaire de l’arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie au préjudice du Consortium de réalisation (CDR), autrement dit dans l’affaire Adidas/Crédit lyonnais.

    Ouverte du chef « d’usage abusif des pouvoirs sociaux »  et « recel », cette information judiciaire contre X... vise implicitement ceux qui ont favorisé le recours – contestable – à une procédure d’arbitrage favorable aux intérêts de Bernard Tapie. A savoir Jean-François Rocchi, l'ex-président du Consortium de réalisation (CDR), Bernard Scemama, l'ex-président de l'Établissement public de financement et de restructuration (EPFR), voire Stéphane Richard, ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l’économie et actuel PDG d’Orange.

      Christine Lagarde elle-même est l’objet d’une instruction distincte pour « complicité de faux » et « complicité de détournement de fonds publics » devant la Cour de justice de la République (CJR, la seule juridiction habilitée à poursuivre et à juger les ministres pour des délits commis dans l’exercice de leurs fonctions).

    La CJR a ouvert son enquête en août 2011, mais n’a – curieusement – toujours pas interrogé l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy.

    Jean-François Rocchi et Bernard Scemama font, par ailleurs, l’objet d‘une autre procédure devant la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF).

    A noter : les poursuites pour « recel » lancées par le parquet de Paris concernent, quant à elles, implicitement ceux qui ont bénéficié de cet arbitrage litigieux... au premier rang desquels Bernard Tapie lui-même. Une éventuelle mise en examen de l'homme d'affaires, qui s'est refait une indécente santé financière sous le mandat Sarkozy (lire ici, et ), préfigurerait à coup sûr une cascade d'événements spectaculaires.

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    L'arbitrage à 403 millions remis en question ?

    Les différentes enquêtes en cours vont maintenant se nourrir mutuellement, par le biais d’échanges de procès-verbaux (entre le juge d'instruction, la CJR et la CDBF), ce qui risque de mettre en difficulté la thèse de Christine Lagarde, qui a toujours juré avoir agi dans une parfaite légalité, en toute bonne foi, et pour le bien de l'Etat. Même si le recours très controversé à une procédure d'arbitrage, initié par la ministre de l’économie, a permis à Bernard Tapie d’encaisser, en 2008, quelque 403 millions d’euros, dont 45 millions de préjudice moral. Dans un grand final assez théâtral, Bernard Tapie s'en prend à François Bayrou, qui a osé comparer le montant sans précédent de cette indemnisation avec ce que reçoivent les familles endeuillées après un accident ou un décès causé par l'amiante (on peut lire le compte-rendu intégral de cette audition ici).

     

     « Mme Christine Lagarde n'a pas organisé un arbitrage », avait ainsi assuré son avocat, Yves Repiquet, lors d'une conférence de presse organisée en août 2011 en réaction à l’ouverture l’enquête de la CJR. « Mme Christine Lagarde s'est bornée à donner instruction à deux administrateurs au sein de l'EPFR (...) de ne pas s'opposer à la décision d'aller en arbitrage prise par le CDR », déclarait son défenseur

    A terme, c’est pourtant la remise en cause de l’arbitrage par l’Etat qui deviendrait envisageable si les différentes procédures en cours prospèrent (lire ici l'article de Laurent Mauduit). Un fait nouveau, judiciaire par exemple, pourrait en effet permettre à Bercy d’entamer une procédure en annulation de l’arbitrage litigieux.

    Vendredi, Mediapart dénonçait les lenteurs coupables de la justice dans ce dossier et dans l’affaire Woerth/Compiègne (lire ici), en pointant le rythme très paisible de la Cour de justice de la République, mais aussi celui du parquet de Paris.

    L’ouverture d’information judiciaire ce mardi « n’a rien à voir » avec les critiques de Mediapart, répondent les services du procureur de Paris, François Molins. « La décision était déjà dans les tuyaux », assure-t-on. Dont acte. Mais pourquoi avoir attendu quinze mois ?

    De source judiciaire, on se borne à répondre que « l’enquête préliminaire a permis d’effectuer une grosse vingtaine d’auditions très détaillées », et que la décision de confier cette affaire à un juge d’instruction indépendant a été prise « dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice », et pour la poursuite « dans un cadre adapté » des investigations (lire le communiqué du parquet de Paris ici).

    Autant de choses qu'un juge d'instruction indépendant aurait pu faire lui-même, et peut-être plus rapidement. Le parquet de Paris a, certes, beaucoup de dossiers. Mais son attentisme peut s'interpréter comme une très grande prudence de nature politique. Selon plusieurs spécialistes du dossier, il n'aurait pas été opportun de lancer de telles poursuites lors du précédent quinquennat...

    Selon des sources policières, la lenteur de cette enquête préliminaire peut aussi s’expliquer par le manque d’effectifs : seulement deux enquêteurs de la brigade financière auraient été affectés à cette affaire, et ils en ont beaucoup d’autres à traiter simultanément.

     

    Source : Mediapart Par Michel Deléan



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    Dans son numéro du mercredi 19 septembre, Le Canard enchaîné épingle le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, pour une exposition un peu trop privée, organisée au Quai d'Orsay. Les chanceux qui fréquentent le ministère des affaires étrangères peuvent en effet admirer depuis trois semaines neuf tableaux de maître prêtés par le Musée d'Orsay, parmi lesquels un Boldini et des Renoir. Des œuvres d'art qui n'auront été accessibles au public que lors des deux Journées annuelles du patrimoine organisées le week-end dernier en France, souligne l'hebdomadaire.

    Si le musée s'est acquitté des frais de transport, Le Canard enchaîné chiffre tout de même à 85 000 euros le montant de l'opération aux frais du ministère. Les affaires étrangères ont en effet dû financer l'installation des cimaises, du système de sécurité, le recours à un architecte-scénographe, le montage et un livret explicatif des œuvres.

    Les toiles doivent être exposées jusqu'au 31 décembre dans les salons attenant au bureau du ministre des affaires étrangères, précise le journal satirique, en rappelant que Laurent Fabius est un grand amateur d'art. Le Canard enchaîné souligne d'ailleurs les liens qui unissent le ministre et le patron du musée prêteur, Guy Cogeval. Si tous deux sont épris d'impressionnisme, ils sont surtout membres du conseil d'administration du Musée des impressionnismes de Giverny, dans l'Eure. Un département situé en Haute-Normandie, dont le conseil régional a longtemps compté Laurent Fabius parmi ses membres.

     

    C'est plus classe que la salle de sport qu'avait fait installer Nicolas sarkozy dans le même ministère des finance....

    Monsieur FABUS n'a pas dû signer la chartre de déontologie envoyée à chaque Ministre le 17 mai 2012, chartre dont Monsieur HAYRAUT est très fier....

     

    Source : Le Monde


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    A Chamagnieu, paisible bourgade située à vingt kilomètres au nord de Bourgoin-Jallieu (Isère), les questions se bousculent autour de la gigantesque plantation de cannabis découverte mercredi 12 septembre chez un retraité par les gendarmes d'une brigade locale.
    C'est au cours d'une banale ronde de surveillance, dans le vaste jardin d'un sexagénaire habitant une maison isolée des environs verdoyants de cette petite commune, qu'une patrouille a mis au jour une parcelle "minutieusement organisée" de 5 000 m2 où poussaient quelque 502 plants à l'abri des regards.

    "PLUSIEURS MILLIERS D'EUROS"

    Selon la compagnie de gendarmerie de Bourgoin-Jallieu, il s'agit de la plus importante saisie de cannabis jamais réalisée dans la région. Au total, les gendarmes ont procédé à la fauche de près de deux tonnes de pieds de chanvre "suffisamment mûrs pour la récolte". Sa valeur est estimée à "plusieurs milliers d'euros".

    Le locataire de cette villa reculée, un ancien commerçant ambulant qui y vivait seul depuis deux ans, a été immédiatement interpellé et placé en garde à vue. Vendredi 14 septembre, il a été mis en examen pour "trafic de stupéfiants" et placé en détention provisoire. A cette étape des investigations, il risque dix ans de prison.

    Devant le juge d'instruction, ce "papy très calme, solitaire, et à la santé fragile" a d'abord varié les explications avant de reconnaître son implication, depuis 2009, dans l'organisation d'un trafic dont l'ampleur reste encore à déterminer. Auparavant, lors de sa garde à vue, il avait affirmé n'être qu'un maillon de la chaîne et percevoir un "loyer" mensuel de 2 000 euros pour garder la récolte, avant de se rétracter.

    "Il ne fait désormais plus aucun doute que l'homme n'était pas qu'une simple"nourrice". Le trafic paraît important : il semblerait qu'il existe des complices", a précisé le parquet de Bourgoin-Jallieu, qui a ouvert une information judiciaire.

    FORÊT DE 3 MÈTRES DE HAUT

    Lorsqu'ils frappent au domicile de Cerop D., 60 ans, mercredi 12 septembre, les gendarmes sont loin d'imaginer ce qu'ils sont sur le point de découvrir. Aux portes de la propriété, ils sont d'abord intrigués par la silhouette, étrangement semblable à celle du chanvre, des feuilles d'une haie qui dépasse de la clôture. "Une forte odeur de cannabis imprégnait l'air sur une centaine de mètres à la ronde", précise Jean-François Fèvre, commandant de la compagnie de Bourgoin-Jallieu.
    http://img15.hostingpics.net/pics/370621ducannabisimagedarchives.jpgEn pénétrant au domicile de l'homme, les patrouilleurs découvrent l'envers du décor : dans le jardin, gardé par un rottweiler, se dresse une "forêt de cannabis" de 100 mètres de long et 40 mètres de large, alimentée en eau par un important système d'arrosage.Les plants, disposés à 50 cm les uns des autres, quadrillent minutieusement la parcelle de culture. Certains mesurent même jusqu'à trois mètres de hauteur. Sur des étagères, les gendarmes découvrent de l'engrais et des séchoirs, bricolés à l'aide de paillasses et d'extracteurs d'humidité.

    Lors de la perquisition effectuée le jour même, les enquêteurs mettent également la main sur huit sachets conditionnés de 250 g, 700 g de résine de cannabis, et "quelques milliers d'euros" en coupures. Au pied de son lit, ils trouvent un fusil à pompe chargé de six cartouches. Deux carabines et un pistolet sont également saisis. Selon la compagnie de gendarmerie de Bourgoin-Jallieu, la récolte devait avoir lieu dans les prochains jours. Elle est finalement partie en fumée, celle d'un incinérateur local.

     

     

     

    Source : MidiLibre.fr


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