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    Enquête sur le géant Apple et sur de grandes marques d'électroménager, de téléphonie ou d'ordinateurs, qui font tout pour limiter la durée de vie de leurs produits pour que les consommateurs en achètent davantage.
    Les techniques de l'"obsolescence programmée" sont variées et sophistiquées et leurs conséquences sont claires : surconsommation généralisée et au bout de la chaine, de gros dégâts environnementaux.
    Portrait également de Pierre Meneton, qui se bat depuis quatorze ans contre ce qu'il appelle un «tueur caché» : le sel. Selon ce chercheur de l'INSERM, les industriels rajouteraient en secret des quantités importantes de sel dans les aliments pour les rendre plus savoureux. Résultat : on en consommerait deux fois trop. Le problème étant que cet excès de sel serait responsable, selon lui, de cent décès par jour.

     

     

     

    Cette stratégie n’est pas sans risques : elle implique un effort de recherche et développement, n’allant pas toujours dans le sens d’une amélioration du produit. De plus, elle fait courir un risque à la réputation du fabricant (son image de marque) ; enfin, elle implique un pari sur les parts de marché futures de la firme (sur les produits de remplacement).

    Cette stratégie a également un impact écologique direct. L’obsolescence programmée visant la surconsommation, elle est la cause d’un surplus de déchets, indépendamment de l’état de fonctionnement effectif des produits techniques mis au rebut ou de l’état d’usure des objets d’usage. Les circuits de recyclage ou de conditionnement des matières plastiques et des métaux, en particulier, ne prennent pas en charge le stockage des déchets informatiques, malgré l’abondance de matières premières de valeur qu’ils peuvent contenir (fer, aluminium, mais aussi tantale pour les condensateurs et métaux rares, etc.). L’exportation en masse de déchets des pays de grande consommation vers des zones géographiques où le stockage est négociable à moindre coût est d’autant plus problématique et expose classiquement les pays receveurs à des pollutions spécifiques sur les sites de décharge de grande envergure.

     

    Aussi :

      MacBook Pro avec écran Retina.

     

     


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    Si vous pensez que voyager et vivre avec trois fois rien est impossible, vous vous trompez. La preuve est apportée en images sur France 5 avec la nouvelle série Nus et culottés : Nans et Mouts, partis en 2010 sans un sou ni un vêtement ont réussi à réaliser leurs rêves les plus fous.

    Echange, troc et générosité

    Pourquoi partir sans rien ? Pour retrouver l'essentiel, témoigne Guillaume, en quête de "relations profondes et authentiques avec les gens" et souhaitant "s’affranchir du poids de certaines de nos habitudes à planifier, organiser, sécuriser, de l’envie de se connaître soi". Nans est tout pareil : c'est au cours de nombreux voyages en auto-stop entre Toulouse (où il étudie) et Grenoble (d'où il vient) qu'il découvre "une alchimie particulière donnant aux rencontres un caractère extraordinaire".

    Ils s'en remettent donc à l’inconnu et font confiance à autrui, ne prévoient plus rien : ils voyageront en étant habillés, logés, nourris par des échanges reposant sur le troc et la générosité des personnes rencontrées.

    Equipés de deux caméras baluchon sur l’épaule et d'une caméra au poing, ils n'écoutent alors que leurs rêves communs, ciment indispensable du duo qui veut atteindre son objectif : "il nous faut trouver un équilibre entre un rêve à la fois osé et réalisable pour pouvoir éveiller la curiosité des gens en prenant le temps de les rencontrer" témoigne Nans.


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    De vraies rencontres

     Si le principe est proche de celui utilisé par Antoine de Maximy et la célèbre série "j'irai dormir chez vous"( j'adore ) l'ambition alter est plus affirmée. Les deux compères sont amoureux de la nature et défenseurs de l’environnement depuis leur adolescence; ils entendent bien prouver ainsi qu'il existe d’autres moyens que l’argent pour répondre aux besoins de base. Nans explique : "pour le voyageur sans le sou, l’échange se situe beaucoup dans l’écoute et la présence, mais il peut également prendre forme matériellement avec des cadeaux, un coup de main ou un troc."

    "Que peuvent avoir des inconnus, certains sédentaires, d’autres nomades, à échanger lorsqu’ils se rencontrent ? Des cadeaux, des rires, des services, des discussions, de l’écoute, une simple présence, un toit, un repas ?", interroge Guillaume pour qui "ces échanges ne sont qu’un prétexte à se voir soi-même dans les yeux de l’autre".

    Pour les deux amis, la présence d'une caméra n'a rien changé aux relations qu'ils ont nouées. "On est souvent d'autant plus accepté quand on se présente dans la simplicité. Sans argent, on se présente avec beaucoup moins de barrières et de carapaces que d'habitude. Ça laisse la place à beaucoup plus de joie et d'authenticité", analyse Mouts.

    Nans estime pour sa part qu'assumer ses besoins permet de mieux accepter sa dépendances aux autres et être plus vrais avec les gens rencontrés: "Repartir de rien a quelque chose de très profond pour nous. Ce n'est plus le voyageur qui fait le voyage mais le voyage qui fait le voyageur et l'emmène sur un chemin semé d'imprévisibles et de surprises" témoigne-t-il.

    Leur périple va donc les mener en baie de Somme pour rejoindre la Hollande en tandem, avant de partir en Angleterre via la Bretagne et le bateau-stop, puis l'Auvergne, les Alpes du Sud, la Corse, le Maroc...

    Pour Caroline Behar, directrice de l’unité documentaires de France 5 et Emmanuel Priou, producteur de Bonne Pioche, il s'agit là d'un "programme qui rassemble" : "Nous avions face à nous deux jeunes talents portés par une conviction profonde et un engagement citoyen. Par l’exemple et via la télévision, les deux aventuriers intrépides essaiment, en toute humilité, une autre vision de notre société ! Leur message est sincère, leur implication totale. Leur propos juste. Leur vision du voyage est authentique et solidaire."

    Les conditions de la réussite, si l'aventure vous tente ? "Coopérer et communiquer : ce ne sont pas des options mais des conditions pour vivre ces voyages", confie Nans.

    Alors, prêts à faire de même ?

    J’ai hâte de voir ces reportages..
    Si c’est un digne successeur de " j’irais dormir…  " c’est prometteur.

    Mais, ne soyons pas dupes, cela reste de la télé-réalité.

    On peut critiquer le format, mais cette émission a au moins deux mérites majeurs, qui sont d’ailleurs évoqués clairement dans l’article :
    -si on veut vraiment voyager, on n’a pas besoin de grand-chose,
    -faut arrêter de se prendre la tête à tout organiser, planifier, minuter. En voyage, comme dans la vie, en amour etc., tout vient comme ca vient, et d’autant plus vite et mieux qu’on est ouvert et bien disposé.


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    Pour aller plus loin


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    Aldous Huxley, auteur du "Meilleur des Mondes" 

    Interview par Mike Wallace, le 18 Mai 1958.

    Un peu de perspective historique sur les craintes de l'avènement des dictatures, un document sur l´état d'esprit des années 50 et un regard prophétique sur notre monde contemporain. Passionnant, authentique!

     

     

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    Un constat accablant du bafouement de nos voix citoyennes, l´étouffement par la violence des protestations de 2011.

     

     

    Sources : Les moutons enragés, Le journal du siècle


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    Dans un petit village français au pied des Cévennes, le maire de Barjac, a décidé de réagir en faisant passer la cantine scolaire en Bio. Ici comme ailleurs la population est confrontée aux angoisses contre la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro chimique.  Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l'empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Ici commence un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas. 

     

     

    6 parties à voir en cliquant sur Dailymotion si ça vous intéresse

     

     

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    @dam


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