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Par Adam Lepaté le 22 Mai 2012 à 04:24
Cash investigation : le marketing vert
Une fois de plus, Elise Lucet met le doigt où cela fait mal : les entreprises qui nous prennent pour des cons avec leurs pubs vertes.
je vous conseille tout particulièrement l’interview de Serge Orru patron du WWF par Elise Lucet de 00"32 à 00"39 : cela vire au surréalisme tant le mensonge est gros... il y a un an, le journaliste Nicolino pointait la baudruche WWF dans " Qui a tué l’écologie " les salariés dénonçaient la gestion de Serge Orru et un documentaire était diffusé sur Arte qui évoquait par exemple :
"Le WWF a toujours été proche des milieux financiers. En 1967, des milliers d’oiseaux de mer sont morts, suite à un accident de tanker sur les côtes françaises. La direction du WWF a alors interdit toute critique. Raison invoquée : « Cela pourrait mettre en danger les fonds que nous recevons de l’industrie. »"
Sans résultat apparemment sur le WWF si ce n’est une perte totale de crédibilité...
Bravo à Elise Lucet, elle honore une profession qui semble quasiment en voie de disparition face aux armées de communiquants.Repeindre tout en vert. C'est la tendance lourde de ces dernières années, à laquelle succombe un nombre de plus en plus important de produits ou de multinationales (McDonald's, Total, BP, Areva, Crédit agricole...). On appelle ça le greenwashing, en bon français « l'éco-blanchiment ». Ou comment se donner, grâce à une communication publicitaire étudiée, une belle image d'entreprise écologiquement et socialement responsable quand on ne l'est pas. Ou si peu.Cash investigation est allé confronter les discours de quelques marques et entreprises à la réalité de leurs pratiques. Le résultat est édifiant. Le magazine montre comment Volvic induit le consommateur en erreur sur la nature de l'emballage de ses bouteilles. Il prouve que certains produits financiers vendus aux particuliers par de grandes banques (LCL, Société générale, Crédit agricole) comme des investissements socialement responsables ne valent pas mieux que les autres. Etrille avec une certaine jubilation la dernière publicité du Crédit agricole (« Il est temps que la banque passe au vert ») et met en évidence le double discours d'Areva, entre sa communication publicitaire et son comportement sur le terrain (ici, dans l'ancienne mine d'uranium de Mounana, au Gabon).Pour son deuxième numéro, le nouveau magazine d'investigation de France 2 tape fort et juste. L'enquête est solide, le ton, offensif, et les questions, « cash » (d'où son titre). Les journalistes n'hésitent pas à utiliser à bon escient toutes les techniques propres à l'enquête télévisuelle : micros laissés opportunément ouverts au moment où l'interviewé se croit à l'abri des indiscrétions, caméra cachée, questionnement déstabilisant... On en redemande. — Olivier Milot
source : Télérama.fr, Agoravox
Voici donc les 7 péchés du "Greenwashing":
1- LES COMPROMIS CACHÉS
Faire valoir un avantage écolo du produit pour en cacher les méfaits (le papier est un matériau non-polluant mais détruit les forêts).
2- ZÉRO PREUVE
Affirmer être respectueux de l’environnement sans apporter la moindre preuve ni un certificat extérieur.
3- RESTER VAGUE
Se proclamer « produit naturel » par exemple, ce qui finalement peut englober des produits contenant de l’arsenic, du mercure, etc., autant de produits « naturels » et pourtant très nocifs.
4- FAUX LABEL
Utiliser un logo falsifié pour faire croire à une vérification des vertus du produit.
5- MANQUE D’À-PROPOS
Mettre l’accent sur un bienfait environnemental non propre au produit, par exemple se vanter d’être sans CFC alors que les CFC sont, de toute façon, interdits par la loi.
6- LE MOINDRE MAL
Utiliser la cause environnementale pour défendre un produit nocif, comme les cigarettes « organiques ».
7- MENSONGE ÉHONTÉ
Mentir sans complexe sur son produit (souvent le cas pour le niveau de consommation d’énergie).
L’une des conséquences du "Greenwashing" est qu’il contribue à l'écoconfusion et l'écosepticisme dans l’esprit des consommateurs, qui ont du mal à distinguer le vrai du faux.Les consommateurs sont ainsi de plus en plus nombreux à devenir méfiants vis-à-vis des produits présentés comme respectueux de l’environnement, ce qui pénalise les entreprises qui font de réels efforts dans ce domaine !
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Par Adam Lepaté le 18 Mai 2012 à 18:58
Que reste-t-il du modèle social français après trente ans de néolibéralisme?
Le Grand Bond en Arrière - Documentaire
Que reste-t-il du modèle social français après trente ans de néolibéralisme ? Cette question oriente le voyage dans leur pays natal de quatre Français installés depuis plusieurs années au Venezuela. Pour y répondre, le documentaire mêle des données statistiques, journalistiques et des interviews de sociologues, intellectuels, militants, réfugiés politiques, artistes, citoyens, travailleurs sociaux des banlieues, sans-papiers et Roms, enfin tout ceux qui peuvent révéler si la devise "Liberté, Egalité, Fraternité" est toujours en vigueur dans leur réalité concrète.
S’appuyant sur des témoignages citoyens, ainsi que des données statistiques, des images d’archives et d’actualité, le documentaire présente un panorama implacable de la réalité française, avant de se tourner de nouveau vers l’Amérique latine, où les idéaux universels et progressistes se déploient aujourd’hui avec force.
Par son ambition d’expliquer la France d’aujourd’hui à un public latino-américain, ce documentaire offre un regard neuf et décentré sur une réalité que l’on finit trop souvent par oublier d’interroger.
Tourné quelques mois avant les élections présidentielles de 2012, il agit à la fois comme réquisitoire contre les dérives subies par le modèle républicain français, et comme hommage à des idéaux fondateurs, malmenés mais encore vivants ici et partout où s’inventent de nouvelles espérances et s’ouvrent de nouveaux horizons.
Documentaire de Johanna Lévy, Tristan Goaguen, Yann Manuguerra & Philippe Fréchou.
Liste des intervenants De leur plein gré Jean-Luc Mélenchon, Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, Bernard Cassen, Ignacio Ramonet, Stéphane Hessel, Bastien Cazals, Dominique Liot, Bénédicte Malaurent, Gilles Robic, Nils Solari, François Maliet, Etienne Douat, Vincent Manuguerra, Anne-Leïla Ollivier, Stivan, Simona, Tinito, Zlatka, Mehmet Ali Dogan, Adama Touré, Djibril Diaby A l'insu de leur plein gré Nicolas Sarkozy, François Fillon, Claude Guéant, André Valentin, Chantal Brunel et quelques journalistes serviles
Nous devons donc être vigilants. L’avenir ne sera que ce que nous en ferons, et pour le futur de nos enfants et petits enfants, nous ne devons donner de chèque en blanc à aucun homme politique. Il faut que tous ensembles nous nous occupions de politique, sans se la faire confisquer par une poignée de professionnels qui tôt ou tard finissent toujours par nous oublier !
2 commentaires -
Par Adam Lepaté le 17 Mai 2012 à 09:47
Voyez les techniques utilisées pour inciter les gens à consommer plus qu'ils n'en ont besoin. Tout simplement hallucinant. Certains n'hésitent pas à dire que ces techniques de manipulations seront utilisées pour influencer nos choix politiques.
A voir absolument.
Bien naïf celui qui pense encore disposer de son libre-arbitre lorsqu’il court les magasins ! Pour encourager le client à remplir son Caddie, les professionnels du marketing ont une imagination débordante. Petit tour d’horizon de leurs dernières trouvailles.
«Quand vous faites vos courses, vous devenez une marionnette. Vous faites ce qu’ils vous demandent et vous le faites selon leur plan », prévient Alan Penn, professeur au University College London. Grâce à un parcours labyrinthique bien étudié, 68 % des achats réalisés dans les magasins du géant suédois de l’ameublement Ikea seraient ainsi des achats d’impulsion, un score sept fois plus élevé que celui des enseignes traditionnelles. Dans la grande distribution, rien n’est laissé au hasard : des paniers à roulettes conçus pour porter ses achats sans effort jusqu’à la « scénarisation » de la marchandise pour créer l’illusion de l’abondance, les astuces pour tenter le consommateur sont légion, dévoile de son côté Olivier Dauvers, un expert. Pour manipuler nos sens, tout est bon. Pour attirer le chaland, les espaces commerciaux ont de plus en plus recours au marketing olfactif. Délicats effluves de cappuccino s’échappant du stand des cafetières électriques ou saine odeur « de propre » émanant de celui des lave-linge parviennent en effet à augmenter de plus de 20 % la fréquentation des rayons d’électroménager. D’après Pascal Charlier, directeur général d’Air Berger, numéro un du marketing olfactif en France, en agissant directement sur notre humeur, la diffusion de senteurs artificielles boosterait les achats d’impulsion de 38 %. « On arrive grâce à cela à toucher aux émotions des gens sans qu’ils s’en aperçoivent », relève Caroline Ardelet, chercheur en marketing olfactif et spécialiste des odeurs. Leader du marketing sensoriel en Europe, Mood Media s’est fait quant à elle une spécialité de la réalisation de bandes-son sur mesure pour guider les achats. Plus de 25 000 points de vente dans l’Hexagone et des dizaines de milliers d’autres en Europe font ainsi confiance au flair artistique de ses DJ pour composer des play-lists adaptées aux moments de la journée et aux jours de la semaine.
Jouer sur l’inconscient… ou sur la bonne conscience !
L'utilisation des technologies médicales monte, elle aussi, en puissance. Grâce à l’imagerie à résonance magnétique, une société comme Neurosense, spécialisée dans le neuromarketing, travaille sur l’observation des zones cérébrales de clients-cobayes. Ayant ses entrées au département de recherche sur les maladies psychiatriques du King’s College London, le Pr Williams explique : « Le neuromarketing est une façon d’aller fouiller l’inconscient des gens sans leur demander de réfléchir à ce qu’ils aiment ou pas. Nous avons remarqué qu’il existe une grande différence entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font. En période de crise, les entreprises ne peuvent pas se permettre de dépenser des millions pour lancer des produits qui seront un échec et nos études les aident bien mieux que les techniques marketing classiques comme les sondages consommateurs, qui peuvent se tromper. » Mais pousser à l’hyperconsommation n’est pas l’unique stratégie payante développée par les industriels. « Notre but est d’alerter les consommateurs sur la situation dans laquelle se trouve notre planète. Si l’on continue de faire du business comme aujourd’hui, on va droit dans le mur ; ce n’est pas viable sur le long terme », explique Rick Ridgway, vice-président de Patagonia. En misant sur une production responsable et sur le recyclage des produits usagés, la marque de vêtements et d’équipements de plein air surfe sur le succès. L’an dernier, elle a même atteint un chiffre d’affaires record…
Source : France 5info
16 commentaires -
Par Adam Lepaté le 25 Avril 2012 à 08:00
"celui qui votera Sarkö, votera pour la guerre (nucléaire)"
Appel du Dr Rath aux populations d'Allemagne, d'Europe et du monde entier, Berlin le 13.03.2012Voilà la définition véridique , preuves à l’appui du fascisme financier et économique . C’est terrible comme vérité çà fait froid dans le dos !
A vous de juger.....
Au cours de cet évènement en date du 13 mars 2012, le Dr Rath fait un appel aux populations allemandes et européennes les invitant à prendre leurs responsabilités. C'est un appel pour la construction d' une Europe démocratique pour le peuple et par le peuple, pour la construction d'un monde nouveau basé sur un système de soins de santé ayant comme objectif la prévention et l'éradication des maladies. Les résultats scientifiques disponibles de la recherche sur les remèdes naturels sont clairs là-dessus, ils ramèneront la part des maladies actuelles de civilisation à leur simple expression par rapport à la situation actuelle . Mais ce « stupéfiant monde sans maladie » ne nous est pas offert, car chacune de ces maladies constitue, pour l'industrie pharmaceutique, un marché en milliards de dollars ! Si nous voulons créer un monde exempt de maladies pour nous et nos enfants : nous devons nous-mêmes nous engager . Maintenant.. !
En France on nous fait courir après Mohamed Merah, ensuite après le "tueur à la moto", ensuite après une organisation islamiste "Forzane Aliza" une bande d’embabouchés en djellaba autour desquels on nous invente tout un scénario, genre série noire ou James Bond ...
Tout ça nous disperse, nous divise et nous fait perdre énormément de temps face à ces présidentielles qui puent déjà de loin ...
Ce type Sarkö est vraiment inquiétant, je parle de son équilibre psychologique ... c’est évident qu’il a la trouille de la prison, car s’il n’est pas élu et qu’il se trouve encore en France de vrai juges et autres hommes de loi et de justice ... Alors ! les jours en liberté de Sarko sont comptés ... souvenez vous avec quel mépris il a répondu à Mme Joly qui s’amuse à le titiller avec cette histoire de Karachi / Bettencourt / et autres affaires à venir ou à suivre ...Le jour où le peuple mettra un nom (plusieurs en fait) sur les vrais responsables de leur misère, ça risque de chauffer pour leurs fesses !!!!!
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